Publié dans Editorial

Actes citoyens et responsables

Publié le mardi, 17 janvier 2023

Le contexte délicat, auquel le pays traverse en ces temps-ci, exige de nous tous des comportements citoyens et responsables. Au moindre choc, le navire tangue et risque fort de basculer voire couler. Il y a trop d’icebergs d’à peine visibles qui se dissimulent sous les eaux troubles.
La paix civile. Ce « trésor » très fragile requiert de la part de tous les citoyens une prise de conscience sans faille. Tous les paramètres sont là pour compromettre la viabilité de la paix civile. La flambée des prix notamment pour les PPN en cette période de soudure propulse des vagues de mécontentements auprès de la masse populaire. Le commun des mortels supporte mal cette inflation que l’on peut qualifier de sauvage ou irresponsable. La recrudescence des actes de banditisme aveugles plonge les uns et les autres dans la mare des inquiétudes. Au final, angoisses et panique se mêlent pour étouffer les esprits. Les autorités étatiques, pour leur part, veillent au grain au respect de la loi sans se verser dans des répressions aveugles mais avec doigté et tact. Inutile de créer des atmosphères tendues susceptibles de provoquer des troubles. Il faut remettre à leur place les provocateurs et les détracteurs.
La liste électorale. Que chacun prenne conscience de sa responsabilité sur l’établissement de cet outil de travail de premier plan à savoir la liste électorale. Une base de données indispensable pour la réussite du processus électoral. C’est un acte citoyen responsable de se faire inscrire au bureau du Fokontany. Objet de tous les soucis de tous les acteurs politiques de toutes tendances, la liste électorale joue un rôle plus que primordial avant, pendant et après le scrutin. Une liste électorale incomplète ou mal établie se trouve toujours à l’origine des crises post-électorales.
Le reboisement national. Le pays s’apprête à entamer la saison du reboisement. Un acte citoyen et responsable qui revient à chacun de l’honorer. Les générations présentes ont un devoir sacré de léguer pour les générations futures un environnement viable. Madagasikara, une grande île verte ayant vocation de rendre la vie meilleure, doit obligatoirement faire renaître les espaces verts pour le plaisir des Malagasy. Participer aux actions de reboisement relève d’une contribution majeure pour les intérêts supérieurs de la Nation. Seulement, faudrait-il faire attention ! Il ne s’agit guère d’une « randonnée » ni d’une sortie ni encore d’une … excursion entre collègues d’un département mais d’une mobilisation des citoyens responsables pour la sauvegarde de la forêt sinon de la nature. Veuillez nous épargner de ces « m’as-tu vu » dans la nature. Ces prises de photos devenues vulgaires qui finissent par choquer irritent l’opinion. Loin d’être une partie de plaisir, le reboisement en groupe est un acte citoyen et responsable qu’il faut remettre à sa place. Il appartient au département ministériel responsable de veiller à la bonne coordination et surtout au suivi des activités de reboisement dans tout Madagasikara. Les techniciens du MEDD feront preuve de compétence à organiser sur toute l’étendue du territoire la mobilisation nationale afin de faire revivre la renommée et la gloire de la Grande île d’antan.
Madagasikara et son peuple, à la croisée des chemins, négocie en ce moment l’un des virages les plus délicats. Aucun dérapage ne sera toléré.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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