Publié dans Editorial

Finir en beauté !

Publié le vendredi, 22 avril 2022

L'homme sage est celui qui termine bien ce qu'il a commencé. L'insensé abandonne, comme si de rien n'était, en cours de route ce qu'il a promis de finir. Dans ce monde où les belles paroles, les folles promesses et la vantardise prennent le dessus. Rares sont ceux ou celles qui finissent en beauté ce qu'ils ou elles ont commencé. Une sagesse, de plus en plus rare, dans ce monde de mensonge et d'attrape-nigauds !

Lova Hasinirina Ranoromaro, la nouvelle directrice de la Communication de la Présidence et porte-parole du Chef de l'Etat, lors de sa récente intervention, tenait à préciser de façon formelle, entre tout, que le locataire d'Iavoloha Rajoelina Andry envisage sérieusement de finir en beauté ce qu'il a promis et commencé à l'entame de son mandat en janvier 2019.

C'est une question de principe ! En tant que homme de parole, le leader de la Révolution Orange et Président de la République, Rajoelina prend très au sérieux les engagements qu'il a pris auprès du peuple. Le déplacement qu'il effectuait à Washington pour convaincre les institutions de Bretton Woods à accompagner Madagasikara dans ses efforts pour redresser le pays entre dans la ligne droite de la concrétisation des actes promis. En effet, le Plan national de redressement (PNR) que la délégation malagasy leur a présenté séduit David Malpass et Kristalina Georgieva au point de les amener à débloquer les pactoles nécessaires. Il faut bien qu'il se donne les moyens de sa politique. Normal et légitime !

Les opposants au régime qui ne manquent pas d'idée farfelue ne voient à travers ces efforts particuliers que des manœuvres visant à renforcer le trésor de guerre de Rajoelina en vue de l'échéance de 2023. Les réalisations à partir de ces financements ne servent, selon eux, qu'à séduire l'électorat.

Ranoromaro de répliquer que les efforts pour concrétiser le Velirano s'inscrivent dans le cadre de la réalisation globale des promesses car il faut bien traduire en actes. Pour le moment, à l'heure où l'on est, renchérit-elle, le plus important consiste à travailler et travailler. Le reste, on verra !

Les décideurs de Bretton Woods ne sont pas si dupes que ça pour ne pas saisir le contour de la situation. Madagasikara a réellement besoin d'un redressement. Les routes délabrées dans les zones enclavées mais ayant de fortes potentialités économiques nécessitent impérieusement des réhabilitations. Dans le Sud, les stratégies pour asseoir la résilience de la population ne peut pas attendre. Une urgence humanitaire prioritaire ! Les grandes difficultés qui sévissent dans certaines régions dues au changement climatique et caprice des cyclones obligent les dirigeants à se mobiliser. Evidemment, les impacts collatéraux de ces calamités naturelles durcissent et aggravent les conditions misérables des populations concernées.

L'enquête menée par la société civile en partenariat avec l'Agence française pour le développement (AFD) confirme les avancées de la réalisation du Velirano. 12% effectués, 40% en cours de réalisation et 48% en attente de démarrage. Et justement, les démarches enclenchées auprès des bailleurs à Washington concernent effectivement de ces types de travaux qu'on doit mettre en marche.

Certes, on ne peut pas tout faire en cinq ans. Les 13 points de Velirano demandent encore plus de temps.

L'essentiel c'est de commencer et de finir en beauté.

Ndrianaivo

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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