Publié dans Editorial

Une battante !

Publié le mercredi, 13 avril 2022

Baomihavotse RaharinirinaVahinala atterrit à la Présidence. Selon le décret présidentiel pris en Conseil des ministres, l'ancien membre du Gouvernement occupera désormais le poste tant convoité de directeur de cabinet civil de la Présidence, en lieu et place de Lova HasinirinaRanoromaro, mutée à la Direction de la Communication en qualité de directeur et porte-parole du Chef de l'Etat.

Le choix du terme « atterrit » n'est pas le fait du hasard. Il n'est pas non plus usurpé ! Avant d'intégrer le prestigieux Palais d'Iavoloha, le nouveau Dir Cab de la Présidence fit partie du Gouvernement Ntsay. De janvier 2020 à mars 2022, Baomiavotse Raharinirina, Docteur en économie, de son état, fut la ministre de l'Environnement et du Développement Durable (MEDD). Elle tenait avec poigne ce département délicat et précieux pour la génération présente et celles d'avenir. On l'a conçue comme la « Dame de fer de l'Environnement ». Madagasikara étant une grande île où le patrimoine naturel représente une richesse incommensurable tant dans la diversité que l'endémicité, la responsabilité du MEDD n'est point de tout repos. L'écosystème du pays jouit d'une particularité qu'il faille sauvegarder par-dessus tout. La forêt occupe une place de première importance et cela malgré les destructions massives voulues et non. C'est un département sur lequel se joue le développement durable du pays. Par conséquent, le MEDD est appelé à tenir un rôle de premier plan. Il s'agit donc d'un défi majeur et enjeu capital auxquels les tenants du pouvoir n'entendent jamais transiger. Le « Velirano » du Président accorde une place de choix à l'Environnement et au Développement durable. Et Baomiavotse Vahinala, bien consciente de la grandeur et la complexité de la responsabilité qui l'attendait, a fourni les efforts nécessaires voire exigés. Elle assumait pleinement sa tâche. L'opinion qui suit de près le cheminement des actes accomplis reconnait en elle la dignité d'une femme d'Etat. Une femme battante qui ne recule pas devant tout obstacle !

Ainsi, Baomiavotse Raharinirina Vahinala, lors de son passage au MEDD, avait effectué un parcours de… haut vol. Presque l'ensemble des observateurs trouve normale sinon légitime sa promotion au sein du prestigieux Palais d'Etat d'Iavoloha, là où elle atterrit dans sa belle promotion.

Le directeur de cabinet civil de la Présidence, de surcroît, est la pièce maîtresse de la gestion de la politique de la Présidence. C'est l'axe central autour duquel s'articulent toutes les actions devant mener à la réussite politique du régime. Du haut de son parcours académique doctoral qui n'a rien à envier de ses pairs, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, cette dame de caractère et de poigne, une battante de plus, pourra certainement conduire la bataille. En ce moment où le régime Orange sent quelque peu la frilosité, où des bisbilles enfantines ébranlent tant soit peu le socle et où des cacophonies montent en surface, le choix du Président de recourir au service d'une femme de marque de l'envergure et de la stature de Baomiavotse Vahinala relève d'un choix judicieux et bien réfléchi. Une personne à la place qu'il faut !

La Première dame Mialy Rajoelina qui milite à fond pour l'égalité des chances et pour la prise en compte de la compétence des descendantes d'Eve trouve en elle la digne représentante de la gent féminine. Bon courage madame !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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