Publié dans Editorial

L'ombre de Raoul Arizaka !

Publié le lundi, 11 avril 2022

L'ombre de Arizaka Raoul Rabekoto, le président déchu de la FMF plane toujours sur Isoraka via FIFA et CAF. La FIFA et la CAF ont décrété que Andrianony Victorien, 1er vice-président de la Fédération malagasy de football (FMF) en charge de la Commission médicale, assure la gestion de la Fédération et cela conjointement avec Ranja Mahatovo, secrétaire générale, qui tient d'une main de fer le siège de la Fédération.

Evidemment, au détriment de Randriamanampisoa Alfred, 2ème vice-président en charge de la Commission compétition. Pour une durée qui reste à définir, ils assument pleinement la direction des affaires courantes à Isoraka. En principe, leur tâche principale et prioritaire consiste à organiser, dans les meilleurs délais, les élections du Comité exécutif de la FMF. Devrait-on noter également que le sort réservé à notre onze national, les Barea, relève aussi de leurs compétences.

Il va de soi que les instances internationales du football, FIFA et CAF, ayant tranché sur le vif, ont choisi leur camp. Ils ont attendu six mois pour enfin rendre le verdict. De prime abord, la décision ne surprend pas tellement l'opinion. Ce fut prévisible ! Les observateurs qui suivent de près l'évolution de la « saga FMF » s'attendaient à une telle issue. Le penchant de l'instance internationale pour le désormais ancien président de la FMF Arizaka Raoul Rabekoto n'est pas un secret pour personne. 

Sur les 211 associations membres de la FIFA conviées à Doha (Qatar) pour son 72ème Congrès, la FMF a été dûment représentée par son 1er vice-président Andrianony et par sa secrétaire générale Mahatovo. Tout le monde le sentait déjà que les dés sont pipés ! L'aile Rabekoto gagne la manche au détriment de l'aile Alfred. La nomination de Andrianony et consort au pouvoir à la FMF coule de source ! En dépit de l'ombre de Rabekoto qui plane, le verdict semble recevoir l'aval de l'ensemble des ténors du ballon rond. La récréation est terminée ! La messe est dite !

Maintenant, il va falloir se pencher sur l'avenir immédiat et à moyen terme de la FMF. Deux cas précis qui se profilent à l'horizon, tous deux prioritaires.

Les Barea. En principe, les Barea ne joueront pas avant cinq mois. Cependant, les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), ouverts aux expatriés, et ceux des Championnats d'Afrique des Nations (CHAN), réservés uniquement aux nationaux, vont s'enchaîner quasiment en parallèle. A partir de juin, des cascades de matches vont avoir lieu. Alors, les Barea vont devoir s'y préparer sérieusement et soigneusement. Mais, jusqu'à l'heure, le flou reste entier sur celui qui va diriger ou plutôt coacher l'équipe nationale. La direction nouvellement installée va s'y pencher incessamment. Et ensuite, organiser les préparatifs des joueurs, etc.

La seconde tâche, pas des moindres, consiste à préparer le processus de l'élection des nouveaux membres du Comité exécutif. Une tâche difficile et délicate. La FIFA y tient sérieusement. Et elle ne plaisante pas.

Etant entendu que l'ombre du « Iraikalahy taloha » plane toujours, les suspicions ne manqueront pas d'envenimer l'atmosphère. La zizanie entre les deux ailes persiste toujours malgré la décision en haut lieu, par conséquent l'affaire se corsera dès la moindre faille. L'équipe dirigeante sous l'impulsion de Andrianony marchera sur des œufs. Bon courage !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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