Publié dans Editorial

Un front de trop !

Publié le vendredi, 21 janvier 2022

Alors que les dirigeants du pays s’affairent à affronter l’urgence sanitaire et l’urgence de la reforestation, deux urgences nationales, voilà qu’une troisième urgence nationale pointe son nez : la montée des eaux. Bref, le régime se trouve en face de trois fronts de guerre qu’il faille attaquer en simultané. Evidemment, il faut avoir la tête posée et les reins solides. En somme, c’est l’avantage pour un pays d’avoir un dirigeant jeune en pleine possession de ses facultés intellectuelles et physiques.

La Covid-19 revient au galop. Troisième vague ou Omicron, qu’à cela ne tienne, l’essentiel repose sur le contrôle urgent de la situation. C’est une urgence nationale à laquelle dirigeants et commun des mortels sont appelés à assumer leurs responsabilités respectives. Le nombre des cas graves et décès inquiète. Une situation alarmante et urgente dans laquelle personne ne peut pas tergiverser. Un front de bataille qu’on doit faire face ensemble !

La déforestation avance à grand pas. Jadis appelée « l’île verte », le pays vire au rouge sinon au drame. La superficie  nationale de la forêt diminue sans relâche à tel point que le pays se dénude. A titre d’exemple pour illustrer le péril qui guette le pays, l’historique et légendaire « Ala atsinanana » se dégarnit à une vitesse troublante. A ce rythme, la forêt tropicale de l’Est ne serait plus qu’une histoire ancienne et un souvenir douloureux à moins qu’on se démène dès maintenant. Il s’agit ainsi d’une autre urgence nationale. Un deuxième front à affronter.

En début de semaine, de fortes pluies tombèrent et continuent ainsi des jours après. Les eaux montent et mettent en danger les bas quartiers de la Capitale et ses environs. Le bilan est lourd : 11 décès et 20.000 sinistrés et des dégâts matériels importants. Les populations touchées ont dû quitter dare-dare leurs habitations apparemment sous les eaux et prennent d’assaut des abris parfois de fortune. Et les polémiques stériles reprennent de plus belle ! On jette gratuitement l’opprobre aux responsables étatiques, nommés et élus, d’avoir mal géré voire mal contrôlé les remblais sur la plaine de Betsimitatatra. Il y avait réellement à certains endroits des remblaiements sauvages qui laissent perplexes les gens mettant en péril la vie des autres. On doute fort l’interaction des espèces sonnantes et trébuchantes ! Selon des observateurs, il va falloir créer une Commission d’enquêtes pour tirer au clair ce « crime ».

Les deux Malagasy impliqués dans le trafic de 49 kg de lingots d’or aux Comores, Azaly Pacheco et Pierre Steny, ont été finalement extradés à Madagascar. Gardés à vue pour enquête à la section des recherches de la Gendarmerie à Fiadanana, les deux trafiquants seront présentés incessamment au Pôle anticorruption (PAC). Selon  le ministre de la Justice, Imbiky Herilaza, qui s’est déplacé aux Comores avec une lourde délégation, un projet d’exportation illicite de 2 tonnes d’or a été déjoué suite à l’interpellation de ces deux individus.

Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff