Publié dans Editorial

Trêve de … !

Publié le jeudi, 30 décembre 2021

Le temps de la fête de la Nativité et du Nouvel An, période faste et magique des confiseries et brève trêve de préparation dans la méditation pour affronter la nouvelle année traditionnellement appelée « trêve des confiseurs ». C’est une tradition bien ancrée dans les mœurs des Français dont les origines remontaient vers 1874. Epoque où de vifs débats se tenaient à l’Assemblée nationale entre « bonapartistes et monarchistes », d’une part, et « républicains », de l’autre, relatifs à l’institution de la Troisième République.

Et comme les débats coïncidaient avec les préparatifs des fêtes de fin d’année, les bonapartistes et les monarchistes, en perte de vitesse, face à la fougue des républicains, demandaient l’ajournement de la réunion pour une « trêve ». La requête a été adoptée d’où « la trêve des confiseurs ». Une manœuvre dilatoire afin de se donner un élan nouveau. La réunion devait reprendre tout juste après les réjouissances du Nouvel An (1874), le 5 janvier, aboutissant vers l’instauration de la 3eme République française. L’évolution des situations oblige, la trêve de Noël et du Nouvel An s’étend toujours dans le cadre de la bataille politique, etc. 

Et la bonne manière sinon la tactique s’exporte au-delà des frontières et atterrit dans les pays anciennement colonisés. A l’approche de l’échéance de 2023, l’élection présidentielle, le microcosme politique est en ébullition. L’ambiance devient de plus en plus bouillonnante voire électrique. Echauffement, démonstration  de force des uns, de farce des autres, provocations d’une part, concrétisation des engagements tenus de l’autre, le monde politique se trouve en effervescence. Telle est le contexte qui prévaut !

En cette veille de la fête du Nouvel An 2022 et en attendant les tenants et aboutissants du discours présidentiel de fin d’année, ce vendredi 31 décembre à 20 heures, tout le monde adopte l’attitude de « attendre et voir ». Les têtes brulées de l’Opposition, les « miara-manonja et consorts, les activistes de Bel-Air, guettent discrètement le moindre mouvement de l’autre rive. Même topo pour les ténors du RMDM, ils tapissent quelque part pour attendre et voir et scruter la suite des évènements. Au final, il s’agit de la « trêve des losers ».

Du côté du pouvoir, on entend bien profiter de la « trêve des confiseurs » pour affûter les armes afin de mieux se préparer à l’entame du Nouvel An 2022. En effet, la nouvelle année qui sera là dans quelques heures, arrive au moment où le pays s’apprête dans 52 semaines, 365 jours à négocier un nouveau tournant décisif, la croisée des chemins cruciale. 

L’année qui vient sera déterminante pour les tenants du régime Orange. Elle servira de tremplin pour la réussite de 2023. Aucune erreur ni imprudence ne sera tolérée. Elle coûtera chère directement au locataire d’Iavoloha. Toute forme de négligence n’aura droit de cité ! La concrétisation du Velirano trône en priorité. 

Il ne faut pas attendre 2023 pour convaincre les Malagasy de la nécessité à renouveler la confiance. L’année 2022 est une année clé pour tout balancer la vapeur du côté Orange, la couleur fétiche du TGV.

Et ainsi, la trêve des … braves contribuera à la percée du régime qui survolera aisément 2022. Il ne nous reste qu’à vous souhaiter une bonne et heureuse fin d’année.

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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