Publié dans Economie

Secteur minier - Amélioration du climat des affaires attendue

Publié le mercredi, 25 septembre 2019

Après l’affaire Base Toliara, celle de la carrière de Bekiposa Ikalamavony a attiré l’attention du Syndicat patronal malagasy (SPAM). En effet, il y a une semaine, les représentants du ministère des Mines et des Ressources stratégiques ont saisi une tonne de tourmaline d’un opérateur économique œuvrant dans ce District. Face à cette situation, le SPAM interpelle le Gouvernement pour protéger les exploitants nationaux et améliorer le climat des affaires. Les membres dudit syndicat ont alors organisé une conférence de presse mardi dernier à Ambodivona.

« Les opérateurs économiques dans l’industrie extractive s’inquiètent désormais de leur sort suite à l’éclatement de l’affaire Bakisopa Ikalamavony. Nous sommes ravis que le Gouvernement assainisse le secteur mais nous réclamons la protection des exploitants formels, notamment ceux qui respectent leur cahier des charges. Un millier de personnes exercent en ce moment dans l’irrégularité, entre autres les petits exploitants d’Ilakaka. En tant que syndicalistes, nous défendons l’intérêt des entrepreneurs et demandons à l’Etat de regarder de près le climat des investissements pour que le secteur minier devienne vraiment un pilier du développement de l’économie de Madagascar », avance Nirihaja Ratsimbaharimanantsoa, président du syndicat patronal de Madagascar.

Concernant l’affaire de Bekiposa Ikalamavony, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra a annoncé vendredi dernier dans une chaîne de télévision privée que « l’Etat a déjà pris en main cette affaire, mais la discrétion sur le sujet s’explique par le respect des procédures d’enquête ».

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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