Publié dans Economie

Programme de lutte antiérosive III - Des résultats convaincants pour l'agriculture

Publié le dimanche, 28 avril 2019

Associer les activités génératrices de revenu et la protection de l'environnement. La cérémonie de clôture officielle des campagnes de reboisement du Programme de Lutte Antiérosive III (PLAE III) s'est faite vendredi dernier, dans la Commune d'Ambondromamy, District d'Ambato-Boeny. Ce fut une occasion pour dresser le bilan du programme sur tous les territoires concernés. Des résultats convaincants, plus particulièrement dans le domaine de l'agriculture, ont été relevés. En effet, durant les cinq campagnes de reboisement, de 2014 à 2019, dans les cinquante Communes rurales d'intervention, une surface de plus de 8 965 ha a été reboisée grâce la participation des villageois.

Il ne faut pas oublier que le reboisement contribue à l'amélioration de la fertilité du sol. « La gestion durable des ressources naturelles fait partie des 13 "velirano" qui matérialisent les objectifs et orientations stratégiques de la Politique générale de l'Etat 2019-2023. Le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, par le biais du PLAE, contribue ainsi à la pérennisation de la gestion adéquate des bassins versants et à la réalisation de reboisement villageois à des fins énergétiques », notifie le coordonnateur du programme lors de la cérémonie de clôture.

Trois axes

Il faut noter que plusieurs actions ont été menées par ce programme, à savoir le Reboisement villageois individuel (RVI), la Lutte antiérosive (LAE) et l'Agriculture de conservation (AC). Chaque action correspond ainsi à des chiffres de réalisations conséquentes, permettant l'amélioration de la qualité de vie des paysans et la conservation de l'environnement, ainsi que la sécurisation foncière. « Pour le Reboisement villageois individuel (RVI), le PLAE III a réalisé un reboisement à vocation énergétique de 9 046,57 ha, soit 95 % de son objectif de 9 500 ha, dans ses zones d'interventions. Les réalisations se sont accrues progressivement. Ceci démontre l'efficacité des ajustements de stratégies élaborés entre chaque campagne », maintiennent les responsables. En tout, pour cette troisième phase, 14 131 paysans ont bénéficié de l'appui du PLAE. Ce projet a notamment formé les pépiniéristes. Cette formation va leur procurer ainsi des emplois. De plus, les ménages ont été approvisionnés en bois de chauffe ou de charbon induit pour augmenter leurs revenus, réduisant ainsi la pression sur les forêts naturels et la biodiversité.

En tout cas, les initiateurs du programme espèrent que leurs actions ne se limiteront pas seulement au projet, et que les paysans continueront d'appliquer tout ce qu'ils ont acquis ces dernières années. Cependant, ils continueront de suivre de près ces agriculteurs, surtout que le financement ne prendra fin qu'au mois de juin prochain.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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