Publié dans Economie

Journée internationale de la Douane - Pour une fluidification des mouvements transfrontaliers

Publié le vendredi, 25 janvier 2019

Le 26 janvier est destiné à la célébration de la Journée internationale de la douane (JID). Pour marquer cette journée, exceptionnellement, l’Administration douanière malagasy a organisé hier, au Carlton Anosy, une grande conférence sous le thème : « Des frontières plus smart pour des échanges commerciaux fluides et un mouvement sans entrave des personnes et des marchandises ». De ce fait, cette année, l’objectif principal est donc de fluidifier et  d’accélérer le mouvement transfrontalier des marchandises et des personnes, sans oublier les moyens de transport. « En signant l’accord de facilitation des échanges, Madagascar est entré dans ce mouvement de fluidification. Des mesures ont déjà été appliquées comme à l’aéroport d’Ivato. Et d’autres mesures viendront. Certains points sont en effet à améliorer comme la durée », souligne directeur général des douanes. Dans cette optique, cette démarche novatrice s’articulera sur deux axes. Le premier concernera la refonte du système opérationnel avec l’insertion des nouvelles technologies. Quant au second point, il consistera à mettre en place une organisation plus intelligente. Pour cela, la Douane malagasy renforcera les efforts des pouvoirs publics tout en atténuant les menaces inhérentes aux flux transfrontaliers. « Aujourd’hui, avec les différentes prises en matière de trafic de stupéfiants, nous avons découvert que la Grande île est vraiment une plaque tournante pour les trafiquants. Ces derniers font notamment passer la drogue via Madagascar avant de l’exporter dans tout l’océan Indien. De ce fait, la douane doit consolider ses actions pour stopper ce réseau de trafic. Il ne faut pas oublier que la protection de l’économie nationale fait partie de nos attributs », détaille le DG des douanes. 

 

« Hi-tazana kely »

Pour la même occasion, la Direction générale des douanes a également lancé officiellement « Hi-tazana kely ». Il s’agit d’une émission réalisée par la Douane pour la population en général, mais aussi pour le secteur privé. « Nous recevons souvent des questions de la part des gens mais aussi des opérateurs économiques. A travers chaque émission, alliant le côté technique à l’artistique, nous répondons donc à chaque question en invitant les experts concernés », appuie Haritiana Johasy du département communication de la douane. L’émission sera diffusée sur la chaîne TV Plus tous les lundis, après le journal télévisé dans les Régions couvertes par la chaîne, et sur la chaîne nationale pour les autres Régions. Toutefois, la première émission sera diffusée aujourd’hui à 19h 30.    

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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