Publié dans Economie

Au travail !

Publié le vendredi, 24 février 2023

« Travaillez, prenez de la peine c'est le fonds qui manque le moins … ! » Un riche laboureur, un grand propriétaire terrien, mourant, fit venir ses enfants et leur annonça, sans témoins, cette célèbre phrase extraite du poème de l'inusable Jean la Fontaine (1621-1695). Il leur informait qu'il y a un  trésor caché sous leurs pieds. Après avoir tourné et retourné dans tous les sens le sol pendant un an, ils n'ont rien trouvé. Seulement, les terres labourées leur avaient beaucoup apporté. Au final, le trésor caché ne fut autre que le travail qui leur avait permis de s'enrichir. Il leur a fallu donc un an de travail pour saisir le fond du message laissé par leur sage père !

Les procédures d'usage relatives aux passations de service achevées pour les nouveaux entrants et les recadrages utiles des activités pour les redoublants ou triplants, etc., il est temps de se mettre, sans tarder, au travail. Retrousser les manches, descendre sur terrain et courber l'échine, tels sont les mots d'ordre du Chef de l'Etat. Selon le célèbre « rappel à l'ordre » présidentiel d'Ilaka Atsinanana (Vatomandry), comme quoi il fallait aller voir d'urgence sur place les solutions pour sortir le peuple de ses ennuis quotidiens. Une authentique déclaration de guerre contre la misère !

Les membres du Gouvernement, nouveaux et anciens, soumis à des contrats d'obligation de résultats, sous la direction des deux têtes de l'Exécutif, ne disposent d'aucune alternative autre que « travailler », « travailler dur » et « travailler bien ». La précédente équipe pêchait par l'inertie, par la léthargie et par l'imprudence. Certains de ces ministres remerciés n'ont jamais été vus sur terrain. D'autres n'arrivent pas à suivre le rythme voulu par le Président et enfin d'autres brillent par des scandales éclaboussant le régime. De par leurs comportements indélicats et leur conduite irréfléchie, ils offrent des boulets rouges aux détracteurs pour tirer en pleine figure l'homme fort du pays.

La traduction en actes des Treize Points du Velirano oblige à chacun de faire le maximum de lui-même. Il est hors de question que le Gouvernement traîne les pieds. Les problèmes qui plombent les ailes de la relance économique doivent être résolus en temps réel. La conduite des affaires nationales ne peut souffrir de tergiversations ni des hésitations de la part des premiers responsables au niveau des départements ministériels. A titre d'exemples, la réfection des dessertes nationales en particulier les principales axes nationaux (RN 2, RN 4, RN 6, RN 7, etc.) doit figurer sur les priorités des priorités. L'état dégradé et avancé de ces grands axes impactent durement sur l'économie nationale. On ne pourra jamais maîtriser les inflations à cause des routes impraticables. L'organisation sans délai des Jeux des îles qui engage l'honorabilité de Madagasikara s'impose comme un impératif.

Le travail rien que par le travail assidu et bien fait, uniquement, pourra garantir la réussite. S'il vous plaît, mesdames et messieurs veuillez nous épargner des bla-bla. Le temps imparti qui reste ne vous autorise point à s'aventurer à des propos creux. L'opinion voudrait bien vous voir à l'œuvre, au travail et cela sans relâche. Le choix porté à vos reconductions et à vos intégrations au Gouvernement doit se justifier par l'impertinence respective de vos actions. Au travail ! 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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