Publié dans Economie

Filière riz - De grandes ambitions pour 2023

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Un million de tonnes de plus que d’habitude. C’est l’objectif que se fixe le Projet d’appui à l’amélioration de la productivité et à l’industrialisation de la filière riz (PAPRIZ) pour l’année prochaine, selon une déclaration effectuée la semaine dernière par les principaux dirigeants du projet. Pour la campagne 2021-2023, 4,4 millions de tonnes ont été produites. 6 millions de tonnes, c’est l’objectif de la prochaine campagne, avec la diffusion de la formation pour la technique agricole.

14,5 tonnes par hectare, c’est le rendement le plus élevé obtenu dans la Région de l’Alaotra Mangoro lors d’un concours rizicole organisé par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Avec le concours du projet PAPRIZ II ou Projet d’amélioration de la productivité rizicole mené par le ministère et la JICA (Agence japonaise de coopération internationale), le rendement moyen a atteint 5 tonnes à l’hectare dans 11 Régions de Madagascar. Quelques années plus tôt, il était environ 2,45 tonnes par hectare. Par ailleurs, la production de riz durant la campagne 2021-2022 est de 4 443 000 tonnes et depuis juillet 2021, plus de 30 000 agriculteurs ont été formés et 1 606 agriculteurs ont pu produire un rendement moyen de 5,58T/ha des 203 périmètres irrigués des 11 Régions d’intervention du projet PAPRIZ. Pour les 12 nouvelles régions, 80 maîtres formateurs ont été formés à la technique PAPRIZ et un rendement de 4,46T/ha lors de cette campagne. 

Rendement 

Le PAPRIZ a développé un paquet technique de la culture du riz irrigué comprenant les techniques culturales, l’utilisation des semences de qualité, l’utilisation des petits matériels agricoles, le calcul économique de rendement. Le marché du riz est caractérisé par un prix flottant qui varie selon la période de l’année. La récolte n’a lieu que pendant une certaine période, représentant une petite fraction de l’année, de sorte que les ventes et la consommation au cours des autres périodes de l’année se font à partir du grain stocké. Ce marché est alors caractérisé par une offre insuffisante et des difficultés au niveau de la couverture des besoins en riz de la population. On assiste par la suite à un accroissement progressif de la dépendance en riz envers l’extérieur. De même, à Madagascar, la part de l’autoconsommation en riz est très élevée, environ 55% des récoltes sont autoconsommées. En moyenne, seule 27% de la production est vendue, dont 19,6% sous forme de paddy et 7,6% sous forme de riz blanc et 18% de la production est stockée. Et une fois les ventes locales ou de proximités déduites, seulement 11% de la production alimente les Provinces et approvisionne les villes. Malgré cette hausse de la production, elle est encore insuffisante. Madagascar doit encore importer du riz pour combler le déficit national. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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