Publié dans Economie

Environnement - 5 milliards de dollars pour préserver la biodiversité mondiale dont les mangroves

Publié le jeudi, 23 septembre 2021

Une bouffée d’oxygène pour la planète et pour Madagascar. L'événement « Transformative Action for Nature and People » en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York et en ligne, a généré un financement exceptionnel de 5 milliards de dollars pour la biodiversité mondiale. 9 fondations se sont engagées pour cet investissement colossal en faveur de la nature dont Arcadia, l'une des plus grandes fondations philanthropiques du Royaume-Uni, le Fonds Bezos pour la Terre, la Bloomberg Philanthropies, la Fondation Gordon et Betty Moore, Nia Téro, Rainforest Trust, Rewild, la Fondation Wyss et la Fondation Rob et Melani Walton.

« C’est important pour la planète et pour Madagascar puisque le Fonds Bezos pour la Terre va soutenir la gestion durable de près de 87 000 hectares de mangroves sur la côte ouest de la Grande- île et la restauration de 7 500 hectares de mangroves dégradées d’ici à 2025. Ce fonds va aussi renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés au changement climatique dans les Régions de Menabe, Melaky et Diana. L’urgence de renverser la perte de la biodiversité est désormais une cause partagée par ces fondations philanthropiques qui sont, pour la plupart, liées à des groupes nationaux et internationaux du secteur privé » explique Nanie Ratsifandrihamanana, directrice du WWF à Madagascar. Cet engagement garantit d’ici à 2030 la protection et la préservation de 30% de la planète dans les endroits les plus importants pour la biodiversité dont Madagascar.

Engagement

Pour inverser le déclin de la biodiversité d'ici 2030, une analyse de l'Institut Paulson suggère que, à l'échelle mondiale, nous devons dépenser entre 722 et 967 milliards de dollars chaque année au cours des dix prochaines années. Cela place le déficit de financement de la biodiversité à 711 milliards de dollars US en moyenne, soit entre 598 et 824 milliards de dollars US par an. Par ailleurs, le Liberia, le Rwanda et le Soudan sont les trois nouveaux pays d’Afrique qui ont officiellement signé l’engagement des dirigeants pour la nature pendant que Madagascar, pays de méga diversité et l’un des pays les plus impactés par le changement climatique au monde, n’a pas encore signé cet engagement mondial. « La planète a besoin que nous affectons des financements publics et privés pour soutenir les pratiques durables dans les secteurs qui entraînent aujourd'hui la perte de la nature et de la biodiversité, comme l'agriculture, la pêche et les infrastructures. C'est possible et cela a aussi un sens économique, car nous savons aujourd'hui que la perte de la biodiversité coûte très cher », rajoute la directrice du WWF. Au total, 92 dirigeants mondiaux soutiennent désormais cet engagement des dirigeants pour la nature, avec un objectif mondial d’inverser la perte de biodiversité d’ici 2030. 72 pays soutiennent un objectif visant à protéger au moins 30 % des terres et des océans du monde d’ici 2030 et 28 pays supplémentaires soutiennent un objectif visant à protéger au moins 30 % des océans. Ensemble, ces trois coalitions représentent 120 pays, 41 % du PIB et 32 % de la population mondiale.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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