Publié dans Economie

Secteur télécoms - Réduction des coûts dans le viseur du MNDPT

Publié le mercredi, 01 septembre 2021

Retombées positives pour les citoyens. C’est sous cette optique que le ministère du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) a reçu, en début de semaine, les représentants des opérateurs en téléphonie mobile du pays notamment. Ainsi, Tahina Razafindramalo le nouveau MNDPT, a profité de la visite de courtoisie de ces opérateurs en téléphonie mobile, l'Internet ainsi que le mobile banking pour échanger ouvertement sur les divers chantiers en cours dont notamment celui concernant la réduction des coûts en matière de télécommunications.

Ce dernier sujet, figurant parmi les priorités fixées par les plus hautes autorités du pays, fera ainsi l’objet d’une organisation prochaine de séances de travail qui devront permettre d'obtenir des résultats concrets, visibles et palpables pour les usagers. « Continuera à recevoir les principaux acteurs opérant dans le secteur pour pouvoir trouver des solutions concrètes afin d’améliorer continuellement la qualité des usages numériques en adéquation avec la vision de l'Etat malagasy. », annonce le MNDPT sur sa page officielle. D’ailleurs, lors de l’élaboration de la loi de finances de cette année, une étude a été menée par le ministère pour produire un document technique afin d’envisager une retouche sur ces droits d’accises sur les télécoms. Cette étude tend plutôt en faveur des opérateurs.

Impacts palpables

Cependant, l’Etat aspire plutôt à ce que les impacts soient réellement palpables au niveau des usagers avec le taux des droits d’accises révisés à hauteur de 8%. A cette époque, les opérateurs ont avancé une baisse du tarif de l’accès à l’Internet à 0,13 euro pour un giga de connexion. Pourtant, du point de vue de l’Etat, ce prix faisait référence à la connexion aux réseaux sociaux et non un accès à tout internet. Ainsi le document stratégique pour la retouche de ces droits d’accises préconisait une révision allant de 9 à 0% de manière à réellement favoriser les usagers. Toutefois, il est nécessaire de préciser que les impacts de ces projets de révision à la baisse sont visibles tant sur l’utilisation de la voix, les sms ou encore les données mobiles et pas uniquement sur l’utilisation des réseaux sociaux qui reste jusqu’ici le cheval de bataille des opérateurs lorsqu’ils évoquent une baisse de tarifs. A rappeler qu’à l’époque où le taux était à 10% Airtel, Blueline, Orange Madagascar et Telma ont, à l’unisson, appelé à une suppression ou à une baisse significative des droits d’accises car selon eux, il s’agit de pouvoir favoriser l’usage des services de télécommunications à un prix accessible pour tous. Il est alors question tant pour les opérateurs que pour l’Etat de trouver un consensus permettant d’impacter directement sur l’économie du pays.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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