Publié dans Economie

Banque centrale de Madagascar - Une tonne d’or approvisionné en six mois

Publié le jeudi, 17 juin 2021

« 1 003 kilogrammes d’or sont entreposés à la Banque centrale de Madagascar depuis le mois de décembre », selon le compte rendu effectué par Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS), face aux représentants de la Chambre basse, hier. Une façon pour ce responsable d’annoncer que le projet de consolidation des réserves nationales, enclenché l’année dernière en collaboration avec la banque centrale de Madagascar (BFM), est en bonne voie.

 

La signature du protocole d’accord entre ce ministère et la BFM a été effectuée en janvier de l’année dernière, tandis que le premier achat d’or par l’Etat a été effectif au mois de décembre dernier. Lors de ce premier achat, la collecte a enregistré 177 kilogrammes d’or, approvisionnés pour la réserve de BFM. Le projet a été lancé dans un contexte de dépréciation de l’ariary par rapport aux monnaies étrangères dans une tentative de stabilisation de la valeur de la monnaie nationale.

En effet, l’or reste une valeur refuge par excellence et peut être utilisé comme réserve de change. En plus de l’établissement d’une valeur refuge, cette stratégie permet également de formaliser et assurer la traçabilité du secteur. Mais pour Madagascar, la valeur des réserves permet d’estimer le coût d’importations réalisables, en ce sens que l’or détenu par la BFM va impacter la balance de paiement du pays. Ainsi, un peu plus d’une quinzaine d’opérateurs qui ont soumis des offres à la Banque centrale de Madagascar et au ministère des Mines, ont été sélectionnés pour garnir les réserves d’or de la banque. Selon les dernières statistiques, la quantité d’or exportée déclarée auprès du ministère des Mines s’élève seulement à deux tonnes, alors que la quantité réelle atteint vingt tonnes.

Echelonné sur cinq ans, l’accord entre le ministère et la BFM est constitué de deux missions bien distinctes. Désormais, la BFM va s’efforcer de détenir des réserves en or au même titre que les Banques centrales étrangères dont les réserves sont composées d’or à 20 % en moyenne. De son côté, le MMRS assume l’obligation d’encadrer la filière « or » pour sauver les opérateurs du secteur informel dans la mesure où la disponibilité de l’or exploité et existant sur le marché détermine la possibilité de constituer des réserves d’or à la Banque centrale. Selon cette dernière, « l’or est un élément de réserve des Banques centrales au même titre que les devises fortes. Ces 30 dernières années, le prix de l’or n’a cessé d’augmenter, jouant ainsi parfaitement son rôle de valeur refuge. Dans le contexte géopolitique et économique actuel marqué par de fortes tensions commerciales et la pandémie de Covid-19, inclure l’or parmi les réserves d’échange est un choix pertinent ».

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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