Publié dans Economie

Non -rapatriement de devises - Trois grands exportateurs d’or jetés en prison

Publié le mardi, 04 mai 2021


Après la suspension des exportations de l’or et le blocage du compte dans le Système intégré de gestion des opérations de change (SIG-OC) des opérateurs à travers le Trésor public, le ministère de l’Economie et des Finances n’avance guère dans l’affaire du non-rapatriement de devises. L’institution porte plainte contre les opérateurs au Pôle anti-corruption (PAC). En effet, les voies de recours auprès du Tribunal ne sont exercées que lorsque les recours, aux mesures administratives et à la voie transactionnelle engagée par les représentants de l'Etat habilités, sont restés infructueux. Trois dirigeants de grandes sociétés exportatrices d’or sont placés sous mandat de dépôt selon décision du Tribunal de la première instance, hier. La valeur de leurs devises non rapatriée atteint 55 millions de dollars soit environ 209 milliards d’ariary. L’affaire ne s’arrête pas là. En effet, d’autres dossiers se trouvent actuellement entre les mains du PAC. Et les enquêtes se poursuivent.
Il faut dire que la situation dans le secteur minier est déplorable sur ce point. Onze opérateurs ont exporté de l’or au titre de l’année dernière. Les dernières statistiques montrent que Madagascar a exporté officiellement 1 938,95 kilos d’or d’une valeur estimée à 394 milliards d’ariary. Malgré le code de change qui stipule qu’un opérateur dispose de quatre-vingt-dix jours pour effectuer cette démarche, la majorité des opérateurs enfreignent cette loi. Le taux de rapatriement de devises reste insignifiant. Celui-ci s’élève à 1,15%. 4 milliards d’ariary seulement. 389 milliards d’ariary circulent dans la nature sans être injectés sur le Marché interbancaire de devises (MID). En tout cas, le Président Andry Rajoelina prône le « Zéro tolérance » comme il l’a souligné durant son intervention sur la chaîne de télévision nationale en mars dernier.
Solange Heriniaina
 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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