Publié dans Economie

Nécrologie - Disparition de Claude Andreas, ex-ministre de l’Agriculture et DG de la société Soavoanio

Publié le mardi, 06 avril 2021


La Région de Sambava-Andapa-Vohémar-Antalaha (SAVA) perd une étoile. Le grand homme d’affaires Claude Andréas s’est éteint hier à l’âge de 74 ans. Pour l’heure, les raisons de sa disparition n’ont pas encore été dévoilées. Quoi qu’il en soit, il a beaucoup contribué dans le développement économique de sa Région. Diplômé de l’Ecole nationale des sciences agronomiques de l’université d’Antananarivo, Claude Andreas était de 1991 à 1993 ministre d'Etat en charge de l'Agriculture et du Développement rural, lors de l’époque de Guy Willy Razanamasy. L’homme d’affaires a déjà tenu la fonction de secrétaire général du groupement des entreprises de SAVA. Il était le propriétaire gérant de l’hôtel Las Palmas et de la société Soavoanio ou Société Sambava Voanio. Il s’agit d’une cocoteraie de 4 800 hectares. La Cocoteraie de Soavoanio est surtout connue dans la production des espèces hybrides de cocotiers. Elle se spécialise ainsi dans le croisement des cocotiers de petite taille, originaires de Malaisie avec ceux importés d’Afrique de l’ouest. L’entreprise produit plus de 30 millions de noix de coco qu’elle transforme en huile de coprah.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff