Publié dans Economie

Coupure d’eau de la JIRAMA - Faute de grives, les abonnés mangent des merles

Publié le mercredi, 19 août 2020

Les coupures d’eau se prolongent dans les 30 quartiers de la Capitale. Alors que les techniciens de la JIRAMA mais surtout les abonnés s’attendaient à ce que les travaux de mutation de la conduite en vue de la création d’un rond-point à Nanisana soient terminés avant-hier, des complications sont survenues. Bien que tardives, la JIRAMA a pris des mesures pour « sauver » les abonnés du désagrément. Elle a déployé un camion-citerne d’une capacité de 10m3 pour approvisionner gratuitement en eau les populations des quartiers concernés. « Nous collaborons avec les chefs Fokontany pour convenir des endroits où le camion se placera pour l’approvisionnement en eau. Une fois les citernes remplis, le camion ira dans un autre quartier touché par la privation d’eau en raison des travaux », précise une source autorisée au sein de la JIRAMA.
 Hier, au petit matin, les techniciens ont en effet détecté de nouvelles fuites. « Pour la mutation de cette conduite, nous avons associé les nouvelles avec les anciennes conduites. C’est la vétusté de ces anciennes conduites qui a généré ces nouvelles fuites. Vu que ces infrastructures datent de plusieurs décennies, il faut les manipuler avec soin. Malheureusement, les anciennes conduites n’ont pas supporté la déviation opérée pour la mutation. Dans tous les cas, nous procédons déjà à la recherche de solutions efficaces pour mener à bien ces travaux et rétablir aussitôt que possible l’approvisionnement en eau dans les quartiers touchés », explique un responsable au sein de la société d’eau et d’électricité. Etant donné la situation, la JIRAMA n’a communiqué jusque-là aucune durée des travaux. Celle-ci reste incertaine en raison de l’étendue du problème. Mais cette incertitude exacerbe particulièrement les clients de la JIRAMA. « Les responsables auraient dû anticiper et prévenir sa clientèle dans leur annonce de dimanche dernier qu’il pourrait y avoir d’éventuels imprévus, du moins pour préparer les abonnés. La population aurait pu ensuite prendre les dispositions adéquates pour les quelques jours. Avec un délai plus élargi, les clients pourraient avoir une bonne surprise si l’eau revient, contrairement à ce qui se passe actuellement. La patience a des limites », déclare Christelle, étudiante habitant du côté d’Ambatobe.
L’évolution de la situation reposera sur celle des travaux. En tout cas, les abonnés commencent vraiment à être à bout de nerfs.
Rova Randria

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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