Publié dans Economie

Non-respect des normes environnementales - Les responsables d’une industrie à Ivato convoqués au ministère

Publié le dimanche, 09 août 2020

Des infrastructures hors normes. Pour préserver l’environnement mais aussi la population, les industries doivent se conformer à des normes environnementales. Ces normes sont portées à la connaissance de chaque opérateur souhaitant mettre en place une usine de production. En cas de non-respect de ces réglementations, le ministère de l’Environnement et du Développement durable fait un rappel à l’ordre et exige que l’entreprise en question régularise sa situation dans un délai déterminé, sinon, des sanctions seront appliquées à son encontre. C’est le cas d’une usine de production à Ivato. Ses responsables se retrouvent alors aujourd’hui convoqués au ministère. Quelques mois auparavant, suite aux plaintes faites par la population, une équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable a notamment effectué une descente auprès de cette usine de production, dont la matière première est le plastique, située à Ivato pour constater de visu ce qui s’y passe réellement.
« Nous avons constaté des odeurs nauséabondes se dégageant et polluant tout l’air environnant. Pour cette première descente, nous avons alors convenu que l’usine devrait réparer les matériels défectueux provoquant la fuite des odeurs mais aussi limiter toute pollution, et ce, jusqu’à la fin du mois de juin dernier » a expliqué le directeur général du développement durable, au sein du ministère. Une contre-visite s’est faite vendredi dernier, soit plus d’un mois après le délai imposé par les autorités, mais les travaux demandés n’ont pas encore été achevés. « C’était évident que les travaux venaient juste de commencer il y a quelques jours. Ils n’ont donc pas du tout respecté ce qui a été convenu », soutient le responsable. C’est pour cette raison que les responsables sont appelés à se présenter auprès des autorités notamment pour avoir de plus amples explications mais aussi pour les sanctionner.
Actuellement, de nombreuses industries profitent de la crise sanitaire actuelle pour faire ce que bon leur semble. Tout comme les crimes environnementaux, le non-respect des règlementations en vigueur se multiplie également, favorisant ainsi la dégradation de l’environnement, surtout en ville. Les émissions de gaz à effet de serre faites par les industries contribuent en effet à la dégradation constante de la qualité de l’air causant ainsi de nombreuses maladies mortelles.
Rova Randria

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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