Publié dans Culture

Palais des Sports - Tayc a fait vibrer la scène

Publié le dimanche, 12 mars 2023
Tayc a créé l’événement vendredi soir Tayc a créé l’événement vendredi soir (Photo fournie)

Monumental ! Voilà comment résumer et qualifier la prestation du chanteur Tayc et ses complices, vendredi soir, dans l’antre du Palais des Sports à Mahamasina qui était archi-comble. Durant l’après-midi, de nombreux jeunes ont envahi les rues du centre-ville menant à Mahamasina. Une fois encore, les alentours du bazar du quartier étaient le lieu de rassemblement des jeunes fans de la musique urbaine. Au même moment, tout près des portes d’entrées du stade, des milliers d’adolescents discutent autour d’un verre ou d’une bouteille de bière. Des jeunes publics enfiévrés qui ont répondu à la sollicitation de l’artiste. D’autres sont à la recherche des derniers tickets en vente. Les plus impatients ont fait la queue pour pouvoir être en communion avec les artistes invités, mais surtout pour voir leur idole Tayc.
 Le public du concert, majoritairement composé de jeunes, était à l’image du chanteur. Fêtards et dynamiques, ils étaient des milliers à répondre à l’appel du roi de l’afrolove. Comme convenu, la première partie du spectacle a débuté vers 18h. Une brochette d’artistes locaux a eu le privilège d’ouvrir le bal. Des chanteurs locaux qui sont déjà habitués à enflammer une grande scène, notamment celle du Palais des Sports. Citons entre autres Ga-Ei, Rim-Ka et le couple Shyn et Denise. Quelques minutes avant son entrée en vedette de Tayc, le suspense montait à son paroxysme. La foule réclamait et scandait son nom…
Entrée en vedette
Aux alentours de 21h, les cris fusent de toutes parts. L’entrée de la star sur scène sonne comme une détonation forte. Le tant attendu Tayc fait finalement son apparition. Vêtu d’un tee-shirt body noir, d’un petit gilet marron et d’un pantalon noir, il entonne tout de suite un premier titre issu de son dernier album « Fleur froide ». Les jeunes connaissent par cœur les paroles de ses chansons. Certaines  filles étaient en pleurs, quasiment en transe, criant à tue-tête le nom du chanteur. Tel un vrai showman, ce chanteur fait une forte impression. Avec ses danseuses, Tayc entamait avec rythme et énergies des pas de danse, des déhanchés endiablés  dont lui seul possèdent le secret à chacun des titres qu’il envoie. Et le public s’est laissé aller par l’ambiance explosive. C’est comme si Tayc a démontré que ce n’est pas pour rien qu’il a été sacré champion lors du concours « Danse avec les stars » en 2021.
A 23h, à quelques minutes de se dire au revoir, Tayc danse sous le rythme du tube « 400 volts » de Wawa en s’emmaillotant dans le drapeau malagasy. Une image qui a ému l’audience. Tous les spectateurs ont constaté que ce chanteur français d’origine camerounaise a du respect pour la Grande île. Comme à l’accoutumée, à l’occasion du passage de cet artiste de renommée internationale, adolescents, jeunes et moins jeunes ont à nouveau pris d’assaut le Palais des Sports.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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