Publié dans Culture

Vente-expo - Michel Randria, 20 ans de carrière

Publié le mardi, 18 janvier 2022


Pour ses 20 années de carrière, Michel Randria, un artiste-peintre à la fois talentueux, débordant d’ingéniosité et de savoir-faire, natif de la ville d’eaux, est de passage dans la Capitale. Actuellement, il expose une vingtaine de ses tableaux dans les locaux de la Galerie d'art R.R. Raparivo, au centre culturel Ivokolo sis à Analakely. D’ailleurs, une vente- exposition de ces œuvres s’y tient depuis lundi. A travers ces tableaux, Michel Randria illustre la scène de la vie quotidienne des malagasy. En effet, ses représentations reflètent la beauté du pays, notamment à travers les aspects culturels et ceux de la vie quotidienne des habitants. L’artiste arbore la vie coutumière des habitants de la Grande île, aussi bien pour ceux qui vivent en ville qu’à la campagne. Il a choisi de montrer des personnages typiques de Madagascar, à savoir des portraits de femmes et d’hommes absorbés dans leur cadre de vie - entre autres des tireurs de pousse-pousse, des paysans avec leurs charrettes à bœufs, des chanteurs de « Hira gasy » et tant d’autres. Notons que cette vente-exposition a lieu par le biais du ministère de la Communication et de la Culture qui poursuit son objectif de mettre en exergue le savoir-faire et le talent des artistes malagasy, tant au niveau national qu'à l'étranger.
Illustre
Michel Randria est un peintre de renommée nationale mais également international. Certes, l’amour de la peinture était inné en lui depuis son enfance. Cependant, il n'a jamais fréquenté une école des beaux-arts. Son talent artistique vient d’un travail de longue haleine et d’un don que la nature lui a donné. La plupart de ses œuvres sont vendues dans des galeries situées à Antananarivo, Antsirabe et dans d’autres Régions de l’île. D’autres sont mises en vente lors des expositions organisées à Madagascar ou à l’étranger. Ce métier lui a permis de voyager à travers le monde. A titre d’exemple, en 2019 où Michel Randria et ses toiles ont pu visiter des grandes villes de l’Hexagone, de nombreux pays d’Europe et des îles de l’océan Indien, à l’instar de  l’île Maurice, Mayotte, Lille et Strasbourg (France), la Suisse et l’Italie. Même avec ses vingt années d’expérience dans le milieu de la peinture sur toile, Michel Randria a encore l’intention d’emmener loin ses œuvres, puisque ces voyages lui ont permis d’approcher une nouvelle clientèle et de développer ses réseaux artistiques. Pour pouvoir contempler créations de cet illustre artiste-peintre, le public est donc invité à visiter la Galerie d'art R.R. Raparivo, situé au centre culturel malagasy Ivokolo, Analakely. L’entrée est gratuite. L’exposition est à découvrir jusqu’au 4 mars 2022.
Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff