Publié dans Société

Musée d’Andafiavaratra - De nouveau accessible au public

Publié le vendredi, 21 juin 2019

Enfin ! Tout le monde peut maintenant découvrir ou redécouvrir les collections royales du Palais de la Reine, exposées au musée du Palais d’Andafiavaratra. « Le patrimoine est le bien le plus précieux pour un pays. Il rapproche les citoyens entre eux, mais aussi avec leur pays. Notre pays a besoin de son patrimoine pour pouvoir se mettre en valeur et s’identifier, d’où la grande importance de la réouverture de ce musée. Il nous appartient de s’en occuper et de s’en préoccuper », a défendu Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, ministre de la Communication et de la Culture, hier, lors du vernissage de cette exposition. Effectivement, dans le cadre du projet de « conservation préventive et valorisation des collections du Palais de Manjakamiadana au Palais d’Andafiavaratra », les collections royales sont mises en vedette à travers le thème « Le Rova d’Antananarivo revit son patrimoine ». Ce projet a notamment vu le jour grâce aux financements du Gouvernement japonais ainsi que l’appui de l’UNESCO et du ministère de la Communication et de la Culture, en collaboration avec le Comité national du Conseil international des musées (ICOM) et le Centre d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM).


En parallèle avec cette revalorisation des collections royales, une session de formations axées sur la méthodologie « Re-Org » a été organisée pour douze musées nationaux répartis sur tout le territoire. 26 professionnels de musée ont alors reçu leur certificat hier. L’idée étant d’aider les musées à améliorer la gestion de leurs collections en réserve et leur utilisation tout en respectant le savoir-faire traditionnel, les connaissances locales et la diversité culturelle. « Les professionnels rejoindront maintenant leur musée respectif pour y appliquer tout ce qu’ils ont appris durant cette formation », précise Bako Rasoarifetra de l’ICOM Madagascar. Depuis hier, le musée d’Andafiavaratra est accessible au public, et cela jusqu’à la fin du mois de septembre, parce que de nouvelles collections viendront étoffer l’exposition en fin novembre.
 Rova Randria

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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