Les étudiants des universités publiques et privées sont actuellement confrontés à des grandes  difficultés financières.  D’une part, ils ne peuvent pas rentrer chez eux, et de l’autre ne bénéficient plus de subventions de leurs parents ni travailler en tant que vacataires dans les écoles privées. Afin que les étudiants puissent rentrer dans leurs villes d’origine, l’université de Toamasina a mis en place une organisation. Dans un communiqué publié dans sa page Facebook en fin de semaine dernière, il a été avancé que des voyages en groupe seront organisés pour ceux qui souhaitent regagner leurs villes d’origine. Ces voyages seront répartis en deux vagues, dont la première est prévue pour le vendredi 14 août et  le samedi 15 août prochains et la deuxième aura lieu le lundi 17 août et  le mardi 18 août. Des inscriptions se tiennent alors depuis vendredi dans quatre guichets selon les Provinces  de destination, à savoir la scolarité DEGMIA  pour ceux qui voudraient rejoindre Antananarivo et Mahajanga, la scolarité FLSH pour Fianarantsoa et Toliara, le service des logements pour Antsiranana et enfin le service des bourses pour la destination Toamasina. Elles ne prendront fin que mercredi à midi.
 Est – ce la bonne décision ?
 Il a été stipulé dans ce communiqué  de l’université de Toamasina que l’administration prendra en charge la préparation et la délivrance des autorisations de sortie pour les étudiants. Cependant, l’entrée et la sortie dans la plupart de ces Régions concernées sont encore fermées, du moins pour le moment, comme Antananarivo, Antsiranana, et même pour les dépouilles mortelles. Les observateurs autant que les étudiants concernés eux- mêmes se posent alors la question si l’université de Toamasina a pris la bonne décision ou pas. D’une part, cette organisation pourrait engendrer une confusion pour les étudiants bloqués dans les autres universités, notamment celle d’Antananarivo. Ces derniers ont, à plusieurs reprises, demandé afin qu’ils puissent rentrer chez eux. Il en est de même pour les autres personnes comme les employés, enseignants et missionnaires encore bloqués dans la Capitale. Il est évident que, vu la situation actuelle dans le pays et la crise qui ne cesse de s’empirer de jour en jour, tout le monde voudrait rentrer chez soi, mais en suivant les règles du jeu.
Recueillis par Anatra R.   

 

Publié dans Société
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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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