Certains sont d’accord, d’autres s’y opposent. Lors de son intervention à la chaine nationale, dimanche dernier, le Président de la République Andry Rajoelina a confirmé l’existence d’un budget destiné pour les subventions remboursables de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) pour les employés du secteur privé. Cette proposition fait toutefois l’objet d’une divergence d’options entre les syndicats des travailleurs, entre autres l’Union des syndicalistes autonomes de Madagascar (USAM) et la Confédération chrétienne des syndicats malgaches (SEKRIMA). Le premier s’oppose au remboursement des subventions proposées aux employés cotisants de la Caisse. Ses membres réclament l’octroi d’aide gratuite, au lieu d’un prêt, même sans intérêt. Comme argument, les syndicalistes avancent la difficulté endurée par les travailleurs en ce temps de crise alors que la CNaPS a les moyens de leur venir en aide. Les subventions remboursables constitueraient un endettement de plus, alors que les employés meurent à petit feu. Ils ont même fait une pétition pour confirmer leur protestation au projet.
Pour sa part, le SEKRIMA approuve la proposition présidentielle et la décision de la CNaPS sur le déblocage des subventions remboursables. Celles-ci allègeront les problèmes financiers des employés en détresse, d’autant plus que leur remboursement se fera sans intérêt. « Normalement, la CNaPS n’est pas une entité proposant ce genre de service à ses affiliés. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle en cette situation exceptionnelle. Après leur concertation, les membres du Conseil d’administration de la Caisse ont pu trouver un consensus pour la facilité de remboursement du prêt. Un décret y afférent est attendu pour bientôt », informe Rémi Botodia, dudit syndicat. Ce leader syndical souligne le fait que les travailleurs ont le choix de demander ou de se passer de ces subventions remboursables. Les remboursements débuteront quelques mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire et ce pour 12 mois.
Le Président de la République a livré quelques détails lors de son intervention télévisée. Selon ses explications, un budget de 50 milliards d’ariary est alloué pour ce projet au profit des employés du secteur privé inscrits à la CNaPS. Ceux travaillant dans le secteur du tourisme et de l’enseignement privé seront les prioritaires. Ils peuvent emprunter entre 200 000 et 500 000 ariary, soit un mois de salaire. Le remboursement se fera à partir de janvier 2021, avec 10 % de leur salaire mensuel. Pour les enseignants privés, les établissements où ils sont inscrits se chargent des demandes et de la collecte des dossiers y afférents. Le lancement de la distribution de ces subventions remboursables se fera le 24 août prochain.
Recueillis par Patricia R.
 

Publié dans Société
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  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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