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Plus que quelques semaines et l'équipe nationale, les Makis dames, partira à Captown Afrique du Sud pour participer à la Coupe du monde de rugby à VII féminin qui aura lieu du 9 au 11 septembre. Madagascar et l'Afrique du Sud représenteront le continent pour convoiter le titre. Le Malagasy Rugby n'a toujours pas perçu le moindre centime de la part de l'Etat en vue de leur préparation et de leur déplacement.  L'instance nationale de la discipline tire la sonnette d'alarme à l'endroit des locataires de la Place Goulette Ambohijatovo et d’ Ambohitsorohitra. Le président de ladite fédération, Marcel Rakotomalala, a fait appel par la voix des médias aux différentes instances responsables. 

Météo - Retour du soleil ce week-end

Publié le jeudi, 25 août 2022

Quelques nuages causés par le vent d'alizé ont été présents hier sur la partie Est du pays avec des pluies locales le long des côtes Nord-est et Sud-est. Tout cela a engendré le même type de temps qui s'est aussi accompagné de températures quasi stationnaires sur les Hautes terres et les littoraux Est. Malheureusement, aujourd'hui encore, le climat reste inchangé. 

Les travaux avancent. La réhabilitation de la route nationale n°7 (RN 7) fait partie des activités entreprises dans le cadre des préparatifs des Journées mondiales de la jeunesse, dans sa 10ème édition (JMJ 10). Organisée par l’Eglise catholique romaine, cet évènement d’envergure nationale rassemblant des milliers de jeunes se tiendra à Antsahatanteraka Antsirabe, du 30 août au 4 septembre prochain.

L’ironie du sort !

Publié le jeudi, 25 août 2022

Madagasikara, terre bénie des dieux, riche en ressources naturelles, souffre de son patrimoine naturel inexploité sinon mal géré. Les 25 millions de Malagasy coincés dans la misère dorment sur un trésor de mines. Le pays cherche en vain à établir un Code minier. Comme un vieux fermier qui cherche une aiguille égarée dans un hangar de foin ! En soixante ans de République, le pays ne dispose pas d’un Code minier viable ou plutôt n’est pas capable d’en avoir un. Mais quelle ironie du sort ! Quelle malédiction !

De 168 000 à 150 000 ariary à l’achat, le sac de farine a légèrement baissé au niveau des importateurs selon le constat exposé par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. « Les contrôleurs en charge sont descendus sur les marchés hier pour constater l’appréhension des acheteurs face à cette évolution. On estime que les prix de leurs marchandises diminuent également progressivement.

L’Etat doit montrer ses muscles. Le délit financier commis par certains exportateurs tend à s’envoler. Le non- rapatriement de devises a concerné 1 533 en 2020 contre 2 164 l’an passé. Même si les données de l’année en cours ne sont pas encore disponibles, la tendance ne pourrait être que fâcheuse.

Actuellement, la Gendarmerie mène tambour battant sa campagne de lutte contre le trafic de drogues dures dans le pays. C’est ce qui s’était produit vers le début de cette semaine où les éléments d’une unité de cette Force, basée dans la Capitale, ont procédé à des coups de filet à la fois à Andohatapenaka et à Andraharo. Là, les gendarmes ont jeté en prison trois Nigérians, présentés comme des multirécidivistes dans le trafic de méthamphétamine et surtout de cocaïne connu familièrement sous le nom de “crack”. 

La Une du 26 août 2022

Publié le jeudi, 25 août 2022

Politiquement incorrect !

Publié le mercredi, 24 août 2022

Le ridicule ne tue pas. Soit ! Physiquement entendu. Néanmoins, intellectuellement, il rabaisse et avilit voire tue. Quelqu’un pris en flagrant délit d’actes ridicules se suicide.
Dis-moi ta couleur préférée, je te dirai qui tu es ou qui te fréquente ? Une question bête. On ne peut pas juger quelqu’un de par la couleur qu’il aime. Untel affiche la couleur rouge ! Un autre le bleu ! L’orange ! Le blanc ! Jusqu’à l’infini des nuances ! Une orientation politique ne se définit pas forcément par le choix d’un ton. Certes, on reconnait un pays par la couleur qu’il choisit pour le représenter à travers son drapeau national. L’Arc-en-ciel pour la République Sud-africaine. Le Rouge, le Blanc et le Vert pour Madagasikara. Bleu, Blanc et Rouge pour la France, etc. Mais, tout le monde peut confectionner ses habits à n’importe couleur sans qu’il soit rattaché à un pays ou un autre. De même, une formation politique peut avoir la couleur qu’elle choisit pour l’identifier. Cela ne veut pas dire que si un quidam s’habille en rouge qu’on le taxe d’être AREMA. Ou le bleu, un sympathisant HVM. L’orange, TGV. Evidemment, au cours d’une élection, chaque formation partie prenante au scrutin doit nécessairement choisir la couleur qui va l’identifier au moment du vote notamment au bureau de vote. Dans ce cas précis, il ne peut pas y avoir une confusion. La couleur choisie par l’électeur illustre bien son choix politique et il ne doit jamais le confondre à d’autres. Mais en dehors d’un cadre bien défini ainsi, personne n’a le droit de juger publiquement un tiers à cause de la couleur qu’il porte.
Les dirigeants au pouvoir ont bien voulu offrir un don à chacun des jeunes participants aux JMJ à Antsirabe. Un kit de trousseau utile à ce grand rassemblement. Ils ont choisi la couleur Orange. C’est leur choix tout court. De là à fomenter une stérile polémique de nature à troubler nos jeunes ainsi que perturber le déroulement de cette grande retrouvaille, c’est inadmissible ! Des enfantillages que l’on doit naturellement mettre sur le compte des apprentis sorciers de la politique.
 De toute manière, une aberration de ce genre ne peut pas être que l’œuvre des « agents pathogènes » émanant des détracteurs du régime en place et contaminant l’église. Ils réussissent à s’infiltrer et polluent l’atmosphère dans des cadres inappropriés tels les églises, les temples, les mosquées, les synagogues, des rassemblements à caractère religieux ou familial ou bien professionnel, etc. Des lieux saints ou privés qui n’ont rien à voir avec la politique. Malheureusement, ces lieux sont parfois infectés d’éléments nocifs. En tout cas, il s’agit d’un geste politiquement incorrect !
Liberté d’expression ou d’opinion oblige, on a le droit d’apprécier tel ou tel geste dans le sens de l’accepter ou de le rejeter. Mais qu’on se le dise, l’appréciation n’a pas vocation à troubler l’ordre public sinon d’une rencontre nationale de cette envergure.
La réponse des dirigeants responsables des JMJ ne se fait pas attendre. Ils ont mis le point sur les « i » et la barre sur le « t ». Ils se félicitent d’avoir pu bénéficier d’un tel geste louable de la part des autorités politiques et ne comptent jamais confondre les choses.



Engagées le 18 novembre 2019, les premières négociations au sein de la commission franco-malgache ont seulement permis d’acter, comme on pouvait s’y attendre, les profondes divergences de vues sur un sujet complexe, pour ne pas dire explosif. Le Gouvernement d’Antananarivo souhaite purement et simplement obtenir une restitution des îles Eparses, sans conditions. De son côté, le Gouvernement de Paris brandit la thèse classique de la souveraineté française originaire, effective et exclusive sur ces quatre territoires. Autant dire que les positions des deux parties ne sont absolument pas compatibles. On ne sait même pas si les discussions – interrompues par la crise sanitaire de la Covid-19 – pourront reprendre en 2022.
A l’aune du droit international public positif, c’est pourtant une évidence : les îles Eparses appartiennent à Madagascar. Il faut ici rappeler que le différend franco-malgache porte sur des « confettis » de l’ancien Empire colonial français dispersés dans le canal de Mozambique et administrativement rattachés, par la loi du 21 février 2007, aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Au plan juridique, ce différend est le procès du décret français du 1er avril 1960. Un faisceau d’indices démontre en effet que les îlots revendiqués par Madagascar à partir de 1972 ont été des dépendances du Royaume souverain de Madagascar jusqu’à son annexion par la France, le 6 août 1896. Il apparaît aussi que ces territoires ont tous été, par la suite, des dépendances administratives de la Grande
île et ce, jusqu’à l’entrée en vigueur du fameux décret du 1er avril 1960. En réalisant le démembrement de l’Etat autonome de Madagascar sans consultation préalable du peuple malgache ou de ses représentants élus et au mépris du principe coutumier de l’intangibilité des frontières coloniales reconnu par la Cour de La Haye, l’acte règlementaire français du 1er avril 1960 déroge aux principes généraux de la succession d’États. De surcroît, on peut douter de la thèse française selon laquelle l’Etat autonome de Madagascar aurait acquiescé au démembrement de son territoire : ce démembrement lui a plutôt été imposé par la France à la veille de sa résurrection en tant qu’Etat souverain, le 26 juin 1960.
Mais à l’aune du droit constitutionnel français établi sous la Ve République, la restitution à Madagascar des îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India est problématique, pour ne pas dire actuellement impossible, et ce, pour trois raisons principales.
a) D’abord, l’article 5 de la Constitution du 4 octobre 1958 contient une obligation fondamentale qui pèse sur le chef de l’Etat français. Après avoir indiqué que « le Président de la République veille au respect de la Constitution » (alinéa 1er), il est en effet précisé que le chef de l’Etat est « le garant de l’indépendance nationale » et « de l’intégrité du territoire » (alinéa 2). Certes, l’article 53 de la norme suprême pose, dans un alinéa 3, les conditions dans lesquelles une cession, un échange ou une adjonction de territoire terrestre peut intervenir. Mais cette disposition constitutionnelle ne concerne que les territoires habités, puisqu’elle est ainsi libellée : « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées ». Cette disposition ne concerne pas les îles Eparses qui, sans exception, sont des terres dépourvues de populations autochtones ou permanentes.
b) Certes, pour fonder sa revendication sur les îles Eparses, Madagascar fait valoir que leur excision par la France, réalisée par le décret du 1er avril 1960, a eu lieu de manière arbitraire et, de surcroît, en catimini, peu de temps avant l’accession à l’indépendance de la Grande île, proclamée le 26 juin 1960. Madagascar précise que cette excision viole le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation qui est le corollaire indissociable du droit des peuples des territoires coloniaux à disposer d’eux-mêmes. Cette illicéité a d’ailleurs été reconnue par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 34/91 adoptée le 12 décembre 1979 à une très large majorité (par 93 voix contre 7 et 36 abstentions), sous la rubrique : « Question des îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India ». Cette illicéité l’a même été, une seconde fois, par l’organe plénier de l’ONU dans la résolution 35/123 du 11 décembre 1980, elle aussi votée à une large majorité (par 81 voix contre 13 et 37 abstentions). Nonobstant, au plan juridique, ces résolutions ne sont pas opposables à la France. Il en est ainsi, dans la mesure où une résolution de l’Assemblée générale n’est pas une décision mais une simple recommandation, c’est-à-dire un acte dépourvu de valeur contraignante. Son trait majeur est donc de ne créer aucune obligation juridique à la charge de ses destinataires. Son but vise plus modestement à proposer à ces derniers un comportement donné. Par suite, les Etats membres des Nations unies ne commettent aucune illicéité en ne la respectant pas.
c) C’est enfin un principe fondamental que la justice internationale est, jusqu’à nouvel ordre, facultative. Dès lors, pour que la France soit dans l’obligation juridique de restituer les îles Eparses à Madagascar, il faudrait que les deux pays décident, par un traité diplomatique, de porter ce différend territorial devant la Cour internationale de Justice, statuant en matière contentieuse, et qu’une décision obligatoire soit rendue au détriment de la France. Mais sachant précisément qu’elle risquerait d’être condamnée à une très large majorité par les 15 magistrats qui siègent au palais de la Paix à La Haye, la France a toujours exclus un tel scénario. En vérité, le Gouvernement français n’acceptera jamais que la querelle qui l’oppose à Madagascar sur les îles Eparses soit tranchée par une juridiction internationale, qu’elle soit arbitrale ou judiciaire.
Une solution transactionnelle pourrait néanmoins être adoptée pour régler – au moins à titre provisoire – le litige franco-malgache. Elle consiste à appliquer le principe de la cogestion aux îles Eparses, aux plans économique et environnemental. Un tel principe a en effet été voté, à l’unanimité, par le sommet des Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI), réunis à Saint-Denis de La Réunion le 3 décembre 1999 sous l’autorité du Président de la République française, Jacques Chirac. En voici le contenu :
« En l’absence d’un consensus entre certains États membres concernant la souveraineté sur certaines îles de l’océan Indien ainsi que la délimitation et le contrôle des ZEE, le Sommet a décidé qu’en attendant l’aboutissement des consultations en cours, ces zones de contrôle seront cogérées par les pays qui les revendiquent. Les modalités de cette cogestion seront définies par les États membres concernés dans les plus brefs délais ».
Nous sommes convaincus qu’une sincère cogestion franco-malgache des îles Eparses, dans une série de domaines à préciser par la voie conventionnelle, serait un très bel exemple de coopération innovante entre deux États amis, voisins et interdépendants à plus d’un titre.
Témoignages (île de La Réunion)
(André ORAISON, Professeur des Universités, Juriste et Politologue)

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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