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Le nombre de cétacés, surtout celui des baleines sur nos côtes ont augmenté ces derniers temps avec la période de migration de ces mammifères et la saison de reproduction. Cette année, on a recensé 13 baleineaux sur nos côtes, en plus de ceux qui n’ont pas été découverts jusqu’à présent. Bien qu’elles soient restées dans le domaine du mystère, les attaques des prédateurs et les actions humaines sont avancées par les scientifiques pour expliquer ce phénomène.

Au galop !

Publié le lundi, 12 septembre 2022

Velirano avance à grands pas, au galop ! A la vitesse de grand « V », du TGV, la concrétisation des promesses présidentielles prend une allure vive. Incontestable et indubitable, le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina marque des points. Même les plus réticents voire les plus sceptiques commencent à réfléchir. Tout compte fait, le couple présidentiel séduit !

Le processus d'industrialisation à Madagascar ne pourra se faire du jour au lendemain. Un constat évoqué constamment lors des colloques, ateliers et autres évènements traitant ce concept, comme hier au Carlton Madagascar lors du lancement officiel du Projet d'appui à l'industrialisation et au secteur financier (PAISF). Un projet financé par un prêt d'environ 14,52 millions d'euros à travers le Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD). 

L’Institut français de Madagascar (IFM) abrite une exposition de photos menant le public à une invitation de voyage. Et pour cause, le lieu accueille un événement intéressant qui réunit trois artistes de renom. Ainsi, une exposition intitulée « La fabrique d’images », accompagnée du spectacle « Sary an-kirasinoratra » concocté par Philippe Gaubert et ses complices, à savoir Hemerson et Rôla Gamana, a pris possession de la salle de l’IFM depuis jeudi. Plus de 600 photos du photographe Philippe Gaubert émerveillent les murs de la galerie.

Le Président Andry Rajoelina est officiellement invité à prendre part au 18ème sommet de la Francophonie qui aura lieu à Djerba, en Tunisie les 19 et 20 novembre prochains. L’invitation a été formulée par la Secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, au cours de son entretien avec le Chef de l’Etat au palais d’Iavoloha, dans l’après – midi d’hier.

Une nouvelle tragédie qui a fait 12 victimes a eu lieu dimanche dernier dans le District d’Antsohihy, au niveau de la localité d’Antafiapatsa vers 19 h 30. Un boutre transportant des marchandises, « Eau Vive Fenorano », a percuté une petite embarcation du nom de « Mazava II » qui avait à son bord 33 passagers et des produits de première nécessité. Le boutre a continué sa route après l’accident et n’a probablement pas vu le « Mazava II » qui naviguait sans lumière.

LA UNE DU 13 SEPTEMBRE 2022

Publié le lundi, 12 septembre 2022



Fruit du partenariat du ministère de l’Education nationale (MEN) et C3 Madagascar (C3M). Une cinquantaine d’enseignants, directeurs d’établissements ainsi que des représentants de DREN, CISCO et ZAP issus de la Région de Menabe ont été formés sur l’éducation relative à l’environnement marin et biodiversité marine d’une part et l’éducation à la citoyenneté et au civisme, de l’autre. Les personnels de l’éducation formés proviennent de 17 écoles des Districts de Morondava et de Manja. La formation de 3 jours, du 31 août au 3 septembre dernier, était une occasion de renforcer leurs connaissances sur les thèmes abordés. Ils ont également été formés sur l’utilisation du guide d’éducation environnementale des « Juniors Ecoguards », en vue d’étendre ce réseau des jeunes. Les enseignants ayant reçu cette formation sont désormais capables de créer et d’animer un club « Junior Ecoguards ». « Tous les thèmes traités sont intéressants et importants. Nous avons eu l’occasion d’apprendre l’existence et l’importance de certaines espèces méconnues mais qui existent dans notre Région », témoigne l’un des participants.
La formation résulte d’un accord de collaboration entre le MEN, à travers la Direction de l'Éducation de Masse et du Civisme et l’ONG C3M, ratifié en 2016 et renouvelé en 2021. Il s’agit d’une initiative financée par l’Organisme sans but lucratif Tusk trust, avec l’appui technique de divers partenaires locaux. Le choix de la Région de Menabe s’explique, notons-le, par sa richesse en termes de biodiversité, que ce soit marine ou terrestre. Cette Région côtière possède des aires protégées, un parc national, de réserves spéciales et des sites Ramsar tels que Belo-sur-Mer, Menabe Antimena, Kirindy-Mitea, Andranomena, Ambondrombe, l’allée des Baobabs et une partie du complexe Mangoky-Ihotry.
P.R.





Les observateurs ont scruté avec une grande attention le communiqué du dernier Conseil des ministres de mercredi. Ils sont à la recherche du nom de l’éventuel remplaçant du gouverneur d’Alaotra-Mangoro, Dr Richard Ramandehamanana. Limogé la semaine passée, le natif d’Ampitandrefana d’Alaotra a laissé vacant son poste à Sabotsy Ambatondrazaka, le siège de l’administration régionale.
Selon des informations, l’administration centrale n’a pas encore désigné l’intérimaire. Cette fonction devrait revenir de fait au secrétaire général, Dr Damoela Randriatsimaniry. Aucune notification dans ce sens n’a eu lieu jusqu’ici.
Les spéculations vont bon train pour trouver le nouveau chef de l’exécutif de cette collectivité territoriale décentralisée. Les noms des parlementaires issus du parti majoritaire sont entendus dans les échanges informels. Certes, les cinq Districts constitutifs de la Région ont tous chacun un député élu sous la couleur Orange.
Comeback
La popularité de ces politiciens a connu une chute libre dans leur circonscription respective. Quelques-uns trouveraient peut-être en la fonction du gouverneur un tremplin en or pour préparer le retour à Tsimbazaza lors des prochaines législatives. Voilà pourquoi ils auraient fait des mains et des pieds pour être le chouchou d’Iavoloha à placer à la tête de l’exécutif d’Alaotra-Mangoro.
L’administration de cette Région est jusqu’ici dominée par les Sihanaka. Feu David Alexandre Robinson, un natif de Moramanga donc de Mangoro, était le seul chef de l’exécutif d’Alaotra-Mangoro hors du groupe ethnique Sihanaka. Il était le premier chef de Région d’Alaotra-Mangoro de 2004 à 2009. Le changement de régime en 2009 l’a chassé de sa chaise au profit de Ramandehamanana.
Au temps de l’HVM (2014-2019), trois autres Sihanaka à savoir Dr Honoré Raminoarison, Jean-Yves Ranaivonirina et Désiré Ranarisoa s’y sont succédé avant que Ramandehamanana n’ait fait un comeback après l’avènement du pouvoir en place.
A voir la configuration ethnique qui a prévalu jusqu’ici, d’aucuns estiment que le temps est maintenant venu d’attribuer le poste de gouverneur d’Alaotra-Mangoro à un natif d’Andilamena ou d’Anosibe Anala. Moramanga, Ambatondrazaka et Amparafaravola ont tous été présents à la tête de l’exécutif régional. Mais jamais les deux autres Districts.
Tolérance zéro
L’un et l’autre, situés à la pointe nord et sud de la Région, sont très en retard en matière de développement. Le manque d’infrastructures routières les fait souffrir. De plus, le gouvernorat de Ramandehamanana a eu tendance à concentrer les actions de développement à Amparafaravola, dont il est originaire, et à Ambatondrazaka.
Son style de gouvernance a généré des frustrations. Pas mal de citoyens avertis veulent lui régler un compte maintenant. Les impayés des marchés publics irréguliers sont faramineux. Les entrepreneurs exigent leurs dus. Le Président Andry Rajoelina a toujours martelé la politique de la « tolérance zéro » à l’égard de la corruption et des infractions assimilées. Il ne ferait exception à personne, selon sa promesse électorale…
M.R.


« Grâce aux nombreuses formations professionnelles que nous avons bénéficié, j’ai pu améliorer mes sources de revenus. En fait, la formation sur les techniques en élevage de poulet gasy amélioré m’a beaucoup aidée à développer mon activité, outre l’emprunt d’un fonds de démarrage. Je dispose actuellement de 75 poules, contre 25 l’année dernière ». Hélène R., mère de famille résidant dans un village non loin d’Ambohinaorina, dans la Commune rurale d’Anosiala Ambohidratrimo, en témoigne. Elle fait partie des plus de 400 femmes rurales de ladite Commune qui ont pu se relever malgré la Covid-19, et cela grâce aux multiples activités de développement intégré. Le Centre d’appui au développement rural intégré (CADRI) en est l’origine. « Mes revenus de la couture et de la culture maraichère m’aident à envoyer mes enfants à l’école et à contribuer aux charges familiales. Mon mari en est fier », ajoute une autre bénéficiaire.
« Outre l’agriculture et l’élevage, nous maîtrisons maintenant les techniques de fabrication de bio-charbon. Plus besoin d’acheter du sac de charbon ou de jeter des déchets biologiques, nous les rassemblons pour fabriquer des boulettes de charbon écologique. Outre le côté économique, cela contribue également à la préservation de l’environnement », avance Emilie Rasoamanantany, vice-présidente de l’association « Olo-mazoto », dont les membres figurent parmi les bénéficiaires du CADRI. Ces femmes rurales semblent désormais autonomes, alors qu’elles faisaient partie des personnes considérées comme vulnérables auparavant.
Fonds « Francophonie pour elles »
Un projet mis en œuvre grâce au fonds « Francophonie pour elles ». Le CADRI constitue la concrétisation du prix lauréat de ce fonds de solidarité alloué par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en faveur de l’autonomisation économique des femmes, remporté par Madagascar en 2019. Le but étant d’aider les femmes à se relever dignement de la crise. « Des femmes rurales ont pu subvenir à leurs besoins grâce aux activités du CADRI, tout en contribuant au développement de leurs communautés », constate Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). C’était hier lors de sa visite au centre d’appui situé à Ambohinaorina Anosiala, en accompagnant la Secrétaire générale de l’OIF en la personne de Louise Mushikiwabo. Elles ont pu constater de visu les activités entreprises au profit des centaines de femmes rurales de cette localité.
« Ce projet de développement rural intégré, lequel inclut des activités très utiles, parvient à avoir des impacts sur la vie de tous les jours des femmes rurales. Elles parviennent, avec leurs petits revenus, à envoyer leurs enfants à l’école, à les nourrir, à contribuer à la survie de leur famille et leur communauté. Cette partie de ma visite à Madagascar étant celle que je voulais. Je suis le témoin de changements modestes mais réels et concrets », s’est exprimée cette cheffe de délégation. « Pour que la femme s'épanouisse, il faut qu'elle bénéficie du soutien et de l'encouragement de ses proches, depuis son foyer », a-t-elle précisé, en écoutant les témoignages des femmes rurales d’Anosiala.
« Le fonds "Francophonie pour elles" constitue une initiative louable de la SG de l’OIF », reconnait le MEDD. Il vise à apporter du soutien aux femmes en précarité économique dans les pays membres de l’OIF. Les organisations de la société civile méritantes du fonds de solidarité ont pu être identifiées en décembre 2020. Depuis, 143 projets mis en œuvre dans une vingtaine de pays en sont financés, au profit de plus de 30.000 femmes. Pour les pays francophones de l’océan Indien, le fonds de solidarité finance 16 projets au profit de 2.200 femmes, dont celles de Madagascar.
Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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