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Le bilan est effrayant. 10 000 tortues de Madagascar ont été exportées illégalement en 2018. C'est le chiffre du rapport d'enquête mené par Transparency International-Initiative Madagascar sur le trafic de tortues radiées. Les luttes contre les trafiquants ont été nombreuses, mais cela n'a pas empêché l'exportation. Les pays asiatiques, friands de viande de tortue, sont les principaux demandeurs. Les tortues sont utilisées en restauration mais aussi comme remède.

 

Travailleurs migrants - La Jordanie recrute…

Publié le jeudi, 22 septembre 2022

Travaillant dans l'exploitation textile. 250 travailleurs migrants malagasy résident en Jordanie et œuvrent dans ce domaine, notamment auprès d'une société dénommée « Century Miracle Jordan » (CMJ). Certains d'entre eux y travaillent depuis une dizaine d'années, à en croire Hanitra Razakaboana, directeur général du travail (DGT) auprès du ministère de tutelle. Ladite société compte étoffer ses collaborateurs, en recrutant 250 nouveaux travailleurs migrants malagasy.

Inqualifiable !

Publié le jeudi, 22 septembre 2022

 Microcebus Berthae disparait ! Le primate le plus petit du monde, dont le poids avoisine les 30 grammes, serait périlleusement menacé de disparition. Un petit bout de primate qui ne se trouve nulle part ailleurs autre que dans la forêt protégée de Menabe - Antimena (Madagasikara). Impardonnable ! Injustifiable ! Inacceptable ! Quel est le terme exact pouvant qualifier un tel drame sinon un tel crime. A défaut d’un crime contre l’humanité, il s’agit d’un drame contre la nature ! C’est une honte nationale !

 

« Garantie pour le développement du secteur agricole » : c’est dans cette optique que s’est exprimé le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Fidiniavo Ravokatra dans le magazine Info Event sur la Foire internationale de l’agriculture (FIA). Il a humblement parrainé cette quatrième édition de la FIA.

 

L’attente est encore de mise. Alors que l’instruction du dossier a déjà été bouclée, le procès dans le cadre de l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or ne sera pas encore pour demain. A entendre Solofohery Razafindrakoto, procureur auprès du Pôle anti – corruption à Antananarivo, certains suspects dans cette affaire ont eu recours à un pourvoi en cassation de l’ordonnance de renvoi de l’instruction. « Du coup, le dossier est encore au niveau de la Cour de cassation », informe – t – il dans une interview en marge d’une cérémonie de passation au siège du PAC aux 67ha. Ce n’est donc qu’après décision de la Cour de cassation que le PAC pourra finalement démarrer le procès.

 

La nouvelle ambassadrice de la délégation de l’Union européenne à Madagascar s’est présentée à la presse hier. Durant le traditionnel exercice de questions réponses, tenu au siège de la délégation de l’UE à Madagascar, à Ankorondrano, Isabelle Delattre-Burger revient notamment sur ses propos de la semaine dernière. A l’issue de sa présentation des lettres de créance au Président de la République, la nouvelle ambassadrice affirme en effet « prendre acte » du rapport final dressé par cette mission de suivi électoral de l’UE. Un rapport qui continue de créer des remous dans le milieu politique malagasy. Notamment, les passages du rapport qui remettent directement en cause la nomination de certaines personnalités à la tête de certaines institutions qui, selon le rapport, pourrait entamer la confiance des électeurs.

 

En renfort. Suite à l'incendie d'un transformateur de la centrale hydroélectrique d'Andekaleka, ayant engendré l'arrêt total de cette centrale de la JIRAMA, en janvier dernier, les travaux de réparation des trois groupes sont entièrement achevés et ceux-ci sont désormais en service. A part les réparations de ces trois groupes, l'installation du quatrième groupe G4 a été également lancée, en vue d'accroître davantage la production de l'électricité sur le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA). « La mise en place de ce groupe G4 revêt une importance cruciale car elle permettra d’accroître la production d'électricité en injectant 33,2 MW supplémentaires dans le RIA.

La une du 22 septembre 2022

Publié le mercredi, 21 septembre 2022

Aux calendes grecques ?

Publié le mercredi, 21 septembre 2022

Aurait-on mis de l’eau dans le vin sur la lutte pour les îles Eparses ? Apparemment reléguée au second plan, la question relative à la restitution de Juan de Nova, de Bassas da India, de Tromelin, des Glorieuses et de Europa à la Grande Terre se fait discrète. On n’en parle presque plus dans les rencontres officielles entre les dirigeants des deux pays (Madagasikara – France). Certains observateurs soupçonnent même que le « sujet » devienne tabou sinon fâcheux que l’on évite de le soulever.
Madagasikara revendique depuis quatre décennies le « retour »  de ces joyaux dans le giron de la République Malagasy. La bataille a été menée rondement par feu Didier Ratsiraka, le numéro un du régime démocratique de la Deuxième République. Celui-là même qui a conduit la délégation malagasy pour la révision des Accords de coopération avec la France en 1972 au cours de laquelle l’ancienne puissance coloniale écartait toute démarche devant aboutir à la restitution des îles Eparses. Mais, fondamentalement convaincu de l’appartenance de ces îles, Didier Ratsiraka ne baissait pas les bras. Il saisit le Palais des Nations Unies. Assisté d’un certain Raymond Ranjeva, juriste de renom et éminent spécialiste des Droits de la mer, le Président Ratsiraka parvint à obtenir gain de cause. En vertu des Résolutions 34/91 (1979) et 35/123 (1980), l’Assemblée Générale des Nations unies recommande à la France d’engager la négociation avec Madagasikara sur la restitution des îles Eparses à la République malagasy. Seulement, quarante ans après, les choses n’ont évolué d’un seul iota ! Le jeune Président Rajoelina Andry a repris avec ferveur la bataille. A un certain moment de l’Histoire du pays, l’espoir d’une restitution effective a été permis. Cependant, la politique de la sourde oreille chère à l’Elysée finit par l’emporter, du moins pour le moment.
Eclipsée par des évènements internationaux majeurs qui ont secoué le monde dont évidemment la Grande île, la négociation sur ces îles ne figure plus sur l’agenda des questions prioritaires et risque fort d’être remise aux calendes grecques. En effet, les crises sanitaires déclenchées par la propagation du virus de la Covid-19 depuis 2019, en Chine, contaminant le monde entier et l’éclatement de la guerre en Ukraine préoccupent les esprits. Toutefois, le ministère malagasy des Affaires étrangères communique que les négociations vont reprendre ce mois d’octobre, sans donner plus de précisions.
Certains pays amis, partageant la cause malagasy sur les îles Eparses affichent publiquement leur soutien. La Russie en fait partie. Elle fait savoir que la cause malagasy est légitime ! Seulement, il faut reconnaitre qu’un tel geste n’aura pas l’effet escompté du fait que la Russie se trouve au ban de la communauté internationale, notamment les Etats partenaires traditionnels de la Grande île. Une telle position risque de provoquer des effets contraires. Il faut oser dire les choses telles qu’elles sont !
Aux dernières nouvelles, on apprend que le Chef de l’Etat malagasy Andry Rajoelina revient à la charge sur la tribune des Nations unies. Il remet la question aux pendules.
Dire que la lutte sur la revendication des îles Eparses soit au point mort et remise aux calendes grecques ! Non, elle est toujours en cours mais à chacun de nous d’unir nos voix de manière à ce que le monde nous entend.
Ndrianaivo

Commerce - L’Algérie lorgne sur la vanille malagasy

Publié le mercredi, 21 septembre 2022


Enrichir les relations commerciales avec Madagascar. C’est en ce sens que l’ambassadeur d’Algérie, Djaoud Malek, en consultant le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, envisage une coopération bilatérale qui pourrait se faire à travers la mise en place d’un accord commercial, d’un conseil ou d’une communauté d’affaires, ou d’un accord sur la protection des investissements. Déjà en début d’année, l’ambassadeur d’Algérie, lors de son arrivée au pays, a évoqué les concepts de redynamisation et de diversification des relations commerciales entre les deux pays. Cette diversification des relations bilatérales entre la Grande île et l’Algérie devrait comprendre l’acquisition de compétences et de technologies liées au secteur des infrastructures comme les routes et les logements sociaux, la pêche ainsi que les hydrocarbures et l’agrobusiness. « Le Président m’a accordé la qualité de nos relations bilatérales et nous avons convenu de la nécessité de leur donner une nouvelle impulsion et de l’intérêt d’asseoir une coopération diversifiée au bénéfice des deux pays et des deux peuples », expliquait-il à l’époque. Par ailleurs, pour ce qui est de l’or vert, la capacité du pays est de 3.000 tonnes de production annuelle de vanille naturelle commercialisable, qui représente 80% de la vanille mondiale. Mais les planteurs ne tirent pas pleinement bénéfice des retombées financières de ce produit. Ainsi, de ce constat, les éventualités d’un accord ciblé avec des hommes d’affaires et le secteur privé algérien a été annoncé. En effet, il est important pour Madagascar d’être en mesure de transformer ses produits (y compris la vanille) et vendre directement chez le consommateur algérien. Plutôt cette année, 75 petites unités industrielles ont été acquises. Raison pour laquelle un partenariat gagnant-gagnant a été proposé. Concrètement, il s’agirait d’importer des petites unités industrielles à taille humaine depuis Algérie, et exporter vers ce pays la vanille et le cacao fin. L’accord de partenariat économique et commercial sera dressé rapidement, une réunion en visioconférence pourrait être organisée afin de rapprocher les hommes d’affaires algériens et malgaches, projeter ce qu’il est possible de réaliser dans les deux pays. Pour ce qui est des textes réglementaires qui régissent le commerce, deux avant-projets de loi sont déjà en cours, concernant la loi sur les investissements et la programmation industrielle. Madagascar travaille également sur la mise en place du système de dialogue publique-privé.



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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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