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Comme à son habitude à chaque déplacement en dehors de Madagascar, le Président Rajoelina aime rencontrer ses compatriotes basés loin de leur pays natal. Un exercice  effectué au Maroc, en France  et à New York, hier c’était au tour des Malagasy de Washington DC de bénéficier le dialogue avec le chef de l’Etat malagasy et son épouse, Mialy Rajoelina, ainsi que la délégation présidentielle au grand complet. La rencontre s’est déroulée dans une résidence privée appartenant à un ressortissant malagasy de Washington DC.
Le Président Rajoelina a mis au parfum ses compatriotes sur la réalité  du pays. « Madagascar se trouve certes dans la difficulté mais nous n’avons pas le droit de baisser les bras. J’ai fait le pari de sortir notre pays dans la situation dans laquelle il se trouve depuis des années et je compte le relever et ce  malgré l’ampleur du chantier. Je me suis engagé et je suis prêt à me sacrifier pour cela », a annoncé d’emblée Andry Rajoelina. Lui qui a énuméré les travaux réalisés et à réaliser pour faire de Madagascar un pays émergent et indépendant économiquement. Le Président a cité par exemple le  lancement des travaux de la première autoroute de Madagascar le 3 décembre dernier. Contrairement aux autres pays africains qui ont les leurs depuis des années, Madagascar n’aura pas sa première autoroute que plus de 60 ans après son indépendance. Le Président de la République a défendu la raison d’être de cette infrastructure routière qui relie le Grand port de l’Est à la Capitale de Madagascar. Concernant l’indépendance économique, Andry Rajoelina a affirmé que la crise, née de la pandémie ou de la guerre en Ukraine, a peu affecté les pays qui produisent localement les besoins de leur population. « Cela conforte notre vision de créer des industries pour freiner l’importation. La semaine dernière, nous avons conclu un accord avec les investisseurs mauriciens propriétaires de la chaine de cimenterie CEMENTIS pour l’extension de la cimenterie d’Ibity (Antsirabe) afin d’augmenter la capacité de production d’un million de tonnes dans deux ans. Le but est d’inonder à bas prix le marché local. L’Etat a consenti des avantages fiscaux et douaniers à la réalisation de cette extension », explique le Président de la République.  Il a également mentionné dans son intervention le partenariat conclu avec une société espagnole pour la mise en place de deux unités sucrières, à Vatomandry et Morondava, avec comme principal objectif la production sur place des besoins de Madagascar.
Par la suite, le Président Rajoelina a expliqué également son slogan de l’Etat proche de la population. Cela se traduit par la construction des hôpitaux publics, 29 depuis deux ans, des 15 universités réalisées depuis son accession au pouvoir ainsi que  les 4 800 salles de classe éparpillées dans tout Madagascar.
Il s’est plié ensuite à la séance des questions- réponses avec ses hôtes. Durant laquelle tous les sujets brûlants actuels du pays ont été survolés, notamment le problème de la JIRAMA et les solutions envisagées par le régime d’Andry Rajoelina.
Dans l’après- midi d’hier, le Président Rajoelina a reçu successivement le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique de l’Est et australe ainsi que le vice-président de la Banque africaine de développement.
La rédaction


Méprise de l’Histoire

Publié le mardi, 13 décembre 2022

Alain Foka dit un jour et aime le répéter à chaque début de son émission-phare « Archives d’Afrique » « Un pays sans Histoire est une Nation sans âme ! ». Journaliste producteur de RFI qu’il est, le Camerounais Alain Foka se consacre pendant au moins quatre décennies à donner la parole aux Africains, dirigeants et simples citoyens. A travers ses recherches et ses productions, on croit comprendre que la méprise de l’Histoire d’un pays ou du continent, de ses dirigeants et de son peuple est une faute lourde.
Hery Rajaonarimampianina, ancien Président de la République (2014-2019), devait rappeler tout récemment « Il faut savoir tirer la leçon du passé ». Opposant farouche ou partisan inconditionnel de son régime HVM (2014 – 2018), il fallait reconnaitre qu’il a su se remettre en cause et admettre certaines erreurs de son mandat. Quelqu’un qui a eu un parcours académique sinon un cursus intellectuel comme tel sait toujours se situer, se ressaisir dans sa vie et notamment savoir tirer la leçon du passé.
Un membre influent du Gouvernement Ntsay et tenant en main de fer un département-clé, déplore à travers la publication sur sa page Facebook que des gens s’acharnent contre Rajoelina, le Chef de l’Etat, pourtant il a effectué nombre de réalisations et le peuple dans sa majorité en est reconnaissant. Et de fil en aiguille, personne ne pourra jamais le renverser.
Tenir un tel langage, traduit la méprise de l’Histoire ! Tous les dirigeants à la magistrature suprême qui se sont succédé à la tête du pays ayant pu réaliser des actes concrets ont subi à peu près le même sort : chassés du pouvoir. Réélus et acclamés partout mais ils ont dû sortir par la petite porte. Pourquoi ! Ils n’ont pas tous daigné tirer la leçon du passé ! De feu Tsiranana à Rajaonarimampianina, dans le même panier, ils finissent tous sous la trappe.
Le Président Philibert Tsiranana ne s’attendait guère qu’un jour le Vahoaka allait le chasser du pouvoir. Il ne se souciait guère d’un revirement fatal de la situation. Tsiranana croyait dur comme fer que les Malagasy, en grande majorité inscrite au registre du PSD, ne soient pas capables de le renverser un jour. Tellement, à chaque déplacement à Tanà ou ailleurs il se faisait acclamer. Treize Mai 72 ne figurait jamais dans la perspective de son agenda.
Didier Ratsiraka, un chef militaire respecté et craint, élu et réélu à plusieurs reprises, ovationné à chaque apparition publique, dut abandonner en catastrophe, par deux fois, son fauteuil doré.
Albert Zafy, l’homme au chapeau de paille, jouit de l’estime auprès du petit peuple, fut écarté par sa propre majorité à l’Assemblée nationale.
Ravalomanana Marc, tout puissant magnat du lait, très riche opérateur économique, adulé par ses partisans « Dada » a dû quitter dare-dare le pouvoir.
Rajaonarimampianina, candidat à sa propre succession dut se contenter de huit pourcent et des miettes. Fait inédit.
En dénominateur commun, ces anciens du pouvoir éblouis par les ovations et acclamations font fi de ce qu’est réellement ce Malagasy et semblent ignorer la leçon du passé. Il faut tenir bien compte que « Aleo halan’andriana (mpanjaka) toy zay halam-bahoaka ». A bon entendeur !
La méprise de l’Histoire réserve à tout moment  une mauvaise surprise. Gare aux imprudents !
Ndrianaivo




Les événements culturels ne manquent pas dans la Capitale. Après le passage du grand Festival « Zaza Rap Taiza », un autre événement se prépare déjà à faire son entrée. Il s’agit de la deuxième édition du Festival international « Kolontsaina Maroloko » qui se déroulera les 15 et 16 décembre à Ankatso.
En effet, la première édition qui s’est tenue à l’esplanade de l’université les 16 et 17 décembre 2021 a connu un grand succès avec plus de 10.000 visiteurs. Ainsi, les responsables ont décidé d’organiser cette nouvelle édition. Pour ce faire, diverses manifestations gratuites se tiendront à Ankatso durant ces deux jours de festivité. Diverses activités culturelles seront prévues telles que des stands d’exposition, des conférences scientifiques axées sur le volet culturel, des prestations artistiques comme la danse et le dessin, des démonstrations ainsi que d’autres animations ouvertes au grand public. Le public et les festivaliers pourront également s’attendre à des concerts musicaux animés par des grands noms de la scène malagasy, à l’instar du rappeur Doubl’Enn qui entamera un concert gratuit à l’esplanade d’Ankatso demain à partir de 15h. En outre, Jaojoby - le roi du « salegy », les chanteurs TSD et Tsota seront également de la partie. Selon les organisateurs, le festival international « « Kolontsaina Maroloko » est conçue afin de faciliter les échanges et d’encourager la cohésion de tous les étudiants au sein de l’université d’Antananarivo. Aussi, cet évènement est une plateforme d’expression artistique qui valorise la diversité culturelle dans le campus.
Envergure
Pour cette deuxième édition, la plupart des participants seront des étudiants issus de toutes les Facultés, Ecoles ou Associations qui existent dans cette université. Aussi, ce festival rassemblera des étudiants malagasy venant de toutes les Régions de Madagascar ainsi que des universitaires ayant d’autres nationalités. « Il est nécessaire de noter que cet évènement est à but non lucratif, d’où l’implication et la participation à titre de bénévolat de ces étudiants. En créant une optique à partir du slogan de l’évènement : « Kolontsaina Maroloko, Kolontsaina Mampandroso », force est d’admettre que ce projet joue un rôle important dans la mise en valeur de la diversité culturelle, tout en sachant que la culture est un facteur primordial qui favorise le développement et occupe une place considérable dans l’essor de l’économie », indique le communiqué. « Kolontsaina Maroloko » contribue également à la promotion des talents estudiantins en leur donnant une plateforme d’expression artistique. A travers ce projet, la Direction de l’office des sports et de la culture met en valeur le concept malagasy « fampihavanana » et encourage la création d’un lien social au sein de la population universitaire.
Si.R


Le 12 décembre dernier, deux femmes de 42 et 43 ans étaient arrêtées par la Police économique à leur lieu de travail au laboratoire LA2M à Androhibe. Motif : à l’époque, ces deux ex-employées de l’institut d’hygiène à Analakely sont incriminées de faux et usage de faux, sinon de fraude pour délivrer et surtout vendre à ceux qui en ont besoin des faux certificats de négativité lors de test PCR Covid-19.
Cette situation honteuse voire scandaleuse  remonte à 2021, c’est-à-dire au plus fort moment des contaminations à grande échelle de la pandémie de Covid, non seulement dans le monde mais surtout aussi dans le pays. D’après une investigation de ce service de Police, le soupçon a commencé à peser sur les deux femmes en cause lorsque des personnes ont fait des va-et-vient dans leurs bureaux. Les manèges des concernées n’auraient pas échappé à leurs supérieurs hiérarchiques et ont fini par éveiller leur soupçon. Effectivement, elles seraient les artisans de la délivrance de ces faux certificats, à l’époque. En poussant un peu plus l’enquête, la Police économique découvre alors qu’elles les vendaient surtout à des ressortissants étrangers. Ces derniers se sont vus proposer un certificat à 250 000 ariary. Et pour couronner le tout, ces deux femmes en cause qui ont intégré le LA2M en mai 2021, possèdent également des faux cachets administratifs pour les utiliser dans cette fraude. Enfin, les faux certificats portaient leurs signatures.
Il n’était pas étonnant que la tentation de recourir au faux était grande à l’époque car  seuls ces certificats de négativité, étaient considérés comme des passeports pour accéder dans les services d’administration publics ou privés à l’époque. Et il est vrai que la rigueur du confinement pour Covid était telle que c’étaient les étrangers, et pas forcément les touristes mais aussi des fonctionnaires au sein des organismes internationaux, qui ont souffert le plus pour quitter ou débarquer notamment dans la Grande-île. Mais il n’y a pas que les entrées ou sorties au pays. Car après ces étrangers, les salariés du pays avaient également besoin de ces certificats de test de négativité en PCR pour pouvoir continuer à travailler, donc rejoindre le plus rapidement possible leurs lieux de travail. Enfin, il est inutile de dire que la majorité des employeurs ont exigé ce genre de certificat pour autoriser leurs employés à retourner à leurs postes.
Franck R.
 



Depuis avant-hier, le réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) jouit de la totalité de l’énergie en provenance d’Andekaleka, selon les responsables au sein de la JIRAMA. Cependant, l’injection de la production d’Andekaleka dans le RIA est encore dans une phase d’essai. Ainsi, la puissance d'Andekaleka atteindra les 120 MW lorsque ce G4 sera totalement intégré et qu'il y aura assez d'eau pour faire tourner les quatre groupes. Ainsi, l’installation de ce G4 devrait signifier l’atténuation de l’intermittence de l’arrivée du courant dans les foyers des Tananariviens et les environs. Il faut savoir que la centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le RIA. Jusqu'au moment où Andekaleka atteigne son plein potentiel, les autres centrales secondaires doivent ainsi assurer le relais pour la fourniture de la RIA, à l'instar de la centrale d'Ambohimanambola où travaille la société AKSAF et qui est en mesure d'injecter près de 60 MW, la TAC de Jovena avec ses trentaines de MW, le CTA qui produit un peu plus d'une vingtaine de mégawatts, sans oublier la centrale thermique de Mandroseza qui génère près de 40 MW, la centrale hydroélectrique de Mandraka qui fournit seulement 16 MW, celle d'Antelomita et ses 8 MW, la centrale de Tsiazompaniry et ses 4 MW, celle de Sahanivotry avec ses 8 MW, sans oublier la centrale de Farahantsana avec ses 28 MW, et enfin la centrale solaire d'Ambatolampy qui fournit 12 MW.

Projet PAGOSE

« Certes, l’installation du G4 est effective depuis quelques temps. Cependant, il faudra encore attendre que les conditions hydroélectriques soient optimales pour que ce quatrième générateur soit opérationnel. Pour le moment, nous sommes encore dans la période d’étiage et le niveau d’eau dans la centrale n’est pas encore suffisant pour que le générateur fonctionne correctement. D’ici la fin du mois de décembre ou aux environs du début de l’année prochaine, ces conditions hydroélectriques seront à terme et il sera alors possible d’optimiser l’utilisation de tous les générateurs d’Andekaleka pour atténuer la situation de distribution actuelle », expliquait Hasina Raonivelo, directrice communication de la compagnie d’eau et d’électricité au moment des travaux d’opérationnalisation du G4. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre du projet PAGOSE ou Projet d'Amélioration de la Gouvernance et des Opérations dans le Secteur de l'Electricité, des travaux de rénovation de deux transformateurs, d'une puissance de 2×60 MW, installés au Poste d'interconnexion d'Antananarivo (PIA) sis à Ambohimanambola, viennent d’être effectués. Ainsi, l'essai de mise en service de ces deux transformateurs s'est déroulé la semaine dernière tandis que leur réception technique et mise en service ont débuté hier. En parallèle, les précédents transformateurs vont être reconditionnés avant d'être réinstallés dans la sous-station Tanà-Nord sise à Antanandrano. Il faut noter que la puissance des transformateurs à Ambohimanambola était auparavant de 90 MW, soit 3×30 MW.

Hary Rakoto

La une du 13 décembre 2022

Publié le lundi, 12 décembre 2022


Encore une fois, Madagascar n'est pas rentré bredouille car la délégation s'est offert la médaille de bronze au championnat du monde de bodybuilding.
Une belle performance de Stéphanie Rafalinirina  en « Women’s Model Physique », tenu à  Phuket, Thaïlande, sous la houlette de World Bodybuilding and Physique Sports Federation (WBPF). Il s’agit de sa première médaille mondiale. Stessy a ainsi sauvé les meubles pour le camp malagasy. Le titre de sa catégorie a été remporté par Bianca Muller de la Nouvelle-Calédonie et la deuxième place revient à Kristina Borissevich de Kazakhstan.
Stéphanie Rafalinirina alias Stessy, athlète féminin malagasy, a bien rehaussé la fierté nationale au mondial malgré un niveau de compétition très élevé et ce, pour sa première participation.
Quant à l’athlète masculin Big Man, de son nom civil John Mario Randrianaromanana, ancien vice-champion du monde 2021, il n’a pas pu faire mieux que la quatrième place en « Athletics physical ».
 Pour les deux autres athlètes malagasy Marinjara Maurice et Nantenaina Fitiavana Randrianasolo, alias Monstre -tous deux déjà médaillés dans une compétition mondiale-  terminent dans le top 15.
« Le niveau technique du championnat est assez élevé par rapport à la dernière édition. Mais nos athlètes n’ont pas démérité en faisant leur possible », d’après Aba Maronjaka, directeur technique national de la Fédération malagasy de bodybuilding.
En “Master Men’s Bodybuilding”, Joseph Andriatsilavina, alias Tsilakely, a également échoué.

Elias Fanomezantsoa



Le délai de deux mois octroyé par le ministère des Transports et de la Météorologie prend fin. A partir de la semaine prochaine, des sanctions seront attribuées aux transporteurs irréguliers, que ce soient ceux œuvrant dans les transports en commun ou de simples automobilistes. Aucune tolérance n’est plus permise en cas de conduite en état d’ivresse. En effet, une sensibilisation a été déjà effectuée afin d’éduquer les conducteurs sur les comportements au volant. Et même si le résultat d’un alcootest a été positif, ils ont été seulement avertis et invités à faire une pause avant de pouvoir reprendre la route. Depuis le mois d’août jusqu’à la semaine dernière, 81 % des chauffeurs ont été testés négatifs à l’alcootest, 7 % d’entre eux avait un taux d’alcoolémie de moins de 0,4 mg par litre de sang et 12 % avaient plus de 0,4 mg.
Bien que le résultat de l’opération ait été concluant, le projet ne s’arrêtera pas là. Le test sera renforcé, notamment en cette période de fêtes, autant que les sanctions. Ainsi, d’après le directeur régional des Transports et de la Météorologie à Analamanga, Randrianasolo Tojosoa, la période des fêtes est déjà proche. Sur ce, tout le monde devra être prudent. « Nous vivons également la période de fêtes. En tant que responsables, nous sollicitons les automobilistes et conducteurs de deux-roues à éviter le volant en état d’ivresse. Pour ceux qui voudraient sortir de la ville, tous les papiers du véhicule doivent être en règle », explique-t-il.
Pour un trajet de plus de 400 kilomètres, au moins deux chauffeurs devront se relayer pour éviter la somnolence au volant. La limitation de vitesse est de 75 km/h sur les routes nationales et de 50 km/h à l’entrée d’une ville.
Depuis le mois de septembre dernier, le ministère des Transports et de la Météorologie poursuit ses objectifs de diminuer le nombre des accidents de la route avec comme slogan «  Zéro accident ». Dans ce cadre, il déploie une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, en collaboration avec la Gendarmerie, la Police nationale et l’Agence des transports terrestres (ATT).
Recueillis par A.R.   



Arrivé dans la nuit de dimanche à Washington DC, dans le cadre du sommet USA - Afrique du 13 au  15 décembre 2022, le Président de la République malagasy a entamé son séjour par des rencontres économiques. A la tête d’une délégation composée entre autres de son épouse, Mialy Rajoelina, le ministre des  Affaires étrangères par intérim, le Général de corps d’armée Rakotonirina Richard, celui du Commerce et de l’Industrialisation, Edgard Razafindravahy, de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, le vice-président du Sénat, Besoa Eric et deux membres du staff de la présidence, le Président Andry Rajoelina a pris part hier à un dîner d’affaires avec quelques présidents africains dont celui de la Tanzanie, du Liberia ainsi que du président de l’Union Africaine, Macky Sall, et Alice Patterson, président du  Millenium Challenge Corporation (MCC).
Ce volet économique aura encore une place prépondérante aujourd’hui dans l’agenda présidentiel. Deux rencontres importantes sont prévues à savoir le face-à-face avec le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adenisa, et la retrouvaille avec Victoria Kwakwa, vice-présidente de la Banque mondiale en charge de l’Afrique de l’Est et australe. Celle-ci a effectué sa première sortie internationale à Madagascar, il y a une quinzaine de jours,  au lendemain de sa prise de fonction. Des grands opérateurs économiques américains et africains vont eux aussi avoir un entretien avec le Président Rajoelina dans la journée d’aujourd’hui. Une journée ponctuée par une rencontre avec des membres de la diaspora malagasy des USA et du Canada.
Toutes ces rencontres sont réalisées en marge du 2e sommet USA - Afrique de trois jours. Ce sommet de 2022 vise à établir un nouvel engagement économique, à promouvoir la démocratie et les droits humains, à faire progresser la paix et la sécurité ainsi qu’à relever des défis sur la sécurité alimentaire, le changement climatique et la pandémie de Covid-19.
La Rédaction

Carré atypique !

Publié le lundi, 12 décembre 2022

Parlons sport tant soit peu. Ne serait-ce que pour nous évacuer certain ressenti propre à tordre le cou. En ces temps si difficiles sinon si compliqués en interne qu’externe du pays, il faut qu’on se donne l’opportunité de changer d’air. Heureusement que Qatar est là. Profitons-en !
Le Mundial Cup Qatar22 continue, comme il se doit, son voyage. A l’heure où l’on est, on franchit l’étape cruciale de la demi-finale ou la « petite finale ». La dernière marche où toutes les formations nationales admises à un tel rendez-vous planétaire rêvent d’atteindre. Beaucoup ont trébuché dont des supers favoris, des anciennes gloires des Mundial et des habitués au match de très haut niveau.
La 22ème édition de la Coupe du Monde sous la bannière de la FIFA, au Qatar, n’échappe pas à la règle du moins valable ces deux dernières décennies. Des surprises, bonnes ou mauvaises, selon le cas. Des invités surprise en seizième et huitième.
En gros, la notion de « grandes équipes » d’une part et « petit poucet » de l’autre ne tient plus. En fait, les modestes formations nationales secouent sans complexe les stars du football mondial. La liste des « has been » augmente en nombre. De la Mannschaft à la Selecao en passant par le premier tenant du titre en 1930 (l’Uruguay) à la mythique formation anglaise. De même, le légendaire Pays-Bas ainsi que le fort prétendant Portugal. Tout ce beau monde, d’anciennes célébrités, obligées à rentrer avant terme à la maison sinon poussées à la porte, la petite, et sortent de la compétition mondiale tête baissée. De grandes stars du football comme Neymar Jr ou Ronaldo ou de Cane ou d’autres rendus impuissants face à la fougue des jeunes loups décomplexés et sûrs d’eux-mêmes illustrent l’allure atypique de ce Mundial Cup Qatar22. 
France contre Maroc et Argentine contre Croatie, tel est le tableau des demi-finales à Doha. Un carré atypique ne respectant plus ni l’ordre établi ni la hiérarchie footballistique. On s’attendait à un Brésil contre l’Allemagne ou d’une France contre l’Angleterre, d’un Uruguay contre Pays-Bas en demi-finale ou pourquoi pas en finale. Niet !
Quand le très modeste Arabie Saoudite, footballistiquement s’entend, bat l’historique et légendaire équipe d’Allemagne, il y a de quoi à perdre le Nord ! Quand un Mario Suarez pleure à chaudes larmes après avoir été chassé par les Coréens du Sud, le monde du foot change totalement de casting !
Tout le monde mise sur les Bleus sinon sur l’Albiceleste en finale. Mais attention, les Marocains et les Croates ne comptent point faire une simple figuration. Le cas du Maroc intéresse au plus haut point les footeux notamment ceux du Continent noir. Une grande première dans les annales du football mondial en particulier pour l’Afrique. Maroc est la première formation africaine accédant à la phase des demi-finales. Des mondialistes africains, il en existe depuis belle lurette. Cameroun, Sénégal, Tunisie, Egypte, autant de meilleures équipes habituées aux phases finales mais aucune d’entre elles n’ont pas pu parvenir à franchir au-delà du quart.
Maroc, en demi-finale ! C’est un honneur et une dignité des africains. Une fierté et un hommage que chaque africain ne saura point ignorer ni sous-estimer.
Que le meilleur gagne !

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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