Nos archives web

Comme on a l'habitude de le constater à l'approche des fêtes, l'insécurité augmente de façon alarmante, notamment en ville. Mais avec la seule différence que cette fois-ci, les bandits sévissent de plus en plus dans les transports en commun. Du coup, leurs utilisateurs ne sont donc plus épargnés. Chaque jour, on enregistre au moins 10 cas de vol dans un taxi-be. C'est le résultat d'une enquête que nous avons menée auprès de trois chauffeurs de taxi-be de lignes différentes de la Capitale.

Quatre cas de meurtres en un mois. Le rapport de l'Observatoire des droits humains (ODH) dans la Région d'Atsimo-Andrefana en fait part, à en croire Tinah Razafindraibe. Cette Secrétaire générale du réseau des jeunes défenseurs des droits de l'Homme, également Point focal du Comité de paix à Toliara, précise que les cas de meurtre incluent la décapitation et le vol des yeux, récemment constatés. En milieu rural, les abus de pouvoir des autorités locales constituent les cas fréquents dénoncés. Les meurtres font partie des cas de violation des droits humains rapportés auprès du Comité de paix et auxquels ils lancent des alertes auprès des autorités compétentes. 

En très mauvais état et quasi impraticable durant la saison des pluies, la route nationale secondaire reliant Soanierana-Ivongo (RNS 5) et Vahibe est actuellement l'objet d'une réhabilitation de grande envergure. Cette partie du nord-est de Madagascar est pourtant une zone à haute potentialité économique, mais la difficulté à acheminer les produits à bon port constitue l'un des problèmes majeurs.

Quelle absurdité !

Publié le dimanche, 11 décembre 2022

La Nation a-t-elle des élus qu’elle mérite ? Sinon, les élus du peuple méritent-ils de la dignité de la Nation ? Le vahoaka en a assez de l’ineptie de leurs élus. Censés porter haut le flambeau de l’honneur des 25 millions de Malagasy et défendre dignement les intérêts supérieurs de la Nation, ils se conduisent en véritables … « voyous ».

Les adeptes de la culture hip-hop ont été gâtés ce week-end. La Capitale a abrité de nombreux concerts depuis jeudi dernier. Les mélomanes ont obtenu chacun leur part de satisfaction. Cependant, ce sont les événements de rap qui ont marqué les esprits des Tananariviens. A cet effet, le Festival « Zaza Rap Taiza », organisé par l’association ZRT (« Zaza Rap Taiza »), en collaboration avec Kolontsaina Mainty, ainsi que des sponsors comme MadAlarme, Telma Madagascar, Hôtel Radisson Blu, très attendu par de nombreux fans, a connu un grand succès malgré quelques défaillances au niveau de l’organisation.

"Aucune honte" et "nivellement par le bas de la politique", ne sont pas ses nouvelles attaques, mais celles que Roland Ratsiraka a lui-même reçues des internautes et téléspectateurs après sa conférence de presse inédite du côté de la rocade d'Iarivo en fin de semaine dernière. 

Durant son périple à Madagascar, la vice-présidente régionale de l’Afrique de l’Est et australe du groupe de la Banque mondiale,  Victoria Kwakwa, a mené une table ronde sur l’écosystème entrepreneurial.  Ce dialogue fut, une fois de plus, une occasion aussi bien pour le secteur privé que le Gouvernement malagasy, de voir ensemble les stratégies à adopter afin d'améliorer l’économie de la Grande île à travers le développement de l’entrepreneuriat. A rappeler qu’en début d’année, l’institution de Bretton Woods a procédé à un diagnostic du secteur privé malagasy ainsi que l’environnement entrepreneurial en général.


La 21ème  édition du Championnat d’Afrique seniors de karaté couplée à la 13ème édition chez les juniors et la 5ème chez les cadets s'est déroulée du 28 novembre au 4 décembre 2022 à Durban en Afrique du Sud. Classé 14ème, juste derrière  le Nigeria (trois médailles de bronze), la Guinée, Côte-d’Ivoire, Madagascar termine 14ème avec deux médailles de bronze.
La sélection malagasy de karaté s’est distinguée lors du Championnat d’Afrique qui s’est déroulé du 28 novembre au 4 décembre à Durban (Afrique du Sud), en occupant la 14ème place avec 2 médailles de bronze.
Les 9 karatékas dirigés par Solofonirina Barijaona Andrianavomanana - représentant respectivement les catégories senior, U21, junior et cadet - ont réussi ainsi à rafler deux médailles de bronze.
Madagascar a ouvert son tableau de médailles par celle de bronze en kata grâce à Manda Andrianaho  chez les cadets garçons et de  Fabio Lee Rabemanantsoa s’adjugeant la troisième marche du podium dans le kata catégorie junior garçon.
Ornellah Andrianivoh, cadette moins de 54 kg, finit 5ème en kumite et même performance pour Patrick Rijaharitiana senior +de 75kg. Le capitaine Mamy Patrick se trouve à la 9e place de sa catégorie. Et pour couronner le tout, l’entraîneur national  Felana Ainamampionona a été certifié coach kumite et kata. Un résultat satisfaisant pour le président de la Fédération car les efforts commencent à payer, selon ses dires.
A l’issue de cette joute africaine, la Fédération dirigée par Solofonirina Barijaona Andrianavomanana était la seule à porter les couleurs de Madagascar. C’est l’instance nationale formelle aux yeux de l’international, jusqu’à preuve du contraire. Car contrairement à ce qui a été véhiculé sur les réseaux sociaux, les deux délégations malagasy présentes à Durban n’ont jamais été fusionnées. Comme on ne mélange pas les bons fruits avec les mauvais, l’équipe dirigée par Emile Ratefinanahary a été intégrée dans la compétition mais portait le statut de WKF attribué aux combattants réfugiés ou sans titre.
A noter que la première place est revenue à l’Egypte avec 32 médailles dont 19 d’or, 5 d’argent et 8 de bronze. La deuxième au Maroc avec neuf or et la troisième place est revenue à l’Algérie avec 15 médailles, dont 5 d’or, 6 d’argent et 4 de bronze.
De son côté, la Tunisie s’est contentée de la 4ème place avec 11 médailles avec 3 d’or, 3 d’argent et 5 de bronze.
Près de 400 athlètes de 22 pays africains ont pris part à cet événement sportif continental organisé par l’Union des Fédérations Africaines de Karaté (UFAK).
La dernière édition des Championnats UFAK a eu lieu l’année dernière en Egypte.
E.F.






La une du 10 décembre 2022

Publié le vendredi, 09 décembre 2022


Le cadavre d’un résident, un homme encore jeune, a été retrouvé à son propre domicile à Imerimanjaka Dorodosy. Cette triste et découverte macabre remonte le 27 octobre dernier dans cette même localité. A n’en douter une seconde, la victime qui vivait seule, a été mortellement agressée. Depuis, la Brigade criminelle (BC5) de la Police à Anosy n’a pas chômé pour jeter la lumière sur cette affaire. C’était dans ces circonstances que ses fins limiers ont pu finalement remonter la piste de deux suspects dans l’affaire. D’ailleurs, ces derniers ont été arrêtés récemment à la fois à Ankatso et Talatamaty. Et à l’issue de leur déferrement, ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy, depuis. Et c’est l’un des suspects qui aurait donc commandité le meurtre.
Mais qu’est-ce qui s’est passé de si horrible pour que les inculpés soient poussés à intenter ainsi à la vie de cet homme solitaire avec trois coups de couteau ? La décortication sommaire des faits par les enquêteurs a permis de savoir que l’un des présumés meurtriers n’est autre que le meilleur ami de la victime. Et que le premier avait l’habitude de rendre visite à cette seconde. Mais au fil du temps, la relation entre les deux hommes s’est dégradée. D’après une précision établie par une source policière, l’hôte, c’est-à-dire le défunt résident de Dorodosy aurait à la fois mené la vie dure à son camarade, histoire de chercher à le chasser indirectement de sa vie. A cette première situation devait s’ajouter une affaire de jalousie.
Dépité et exacerbé par l’attitude de son ami, le visiteur connu pour son assiduité à voir le premier, a alors décidé de l’éliminer simplement. Puisqu’il réalise que la tâche sera difficile, et qu’il ne pourra jamais le faire seul, le principal suspect dans l’affaire a alors sollicité l’aide d’un autre homme de sa connaissance pour commettre l’assassinat. De toute façon, les deux larrons ont fait l’aveu. Mais niais comme ils le sont, ces derniers ont pensé que leur crime n’allait être jamais dévoilé. Et chacun d’entre eux a alors continué de vivre tranquillement, comme si de rien n’était et jusqu’à ce que les hommes de la BC5 ne les ont finalement démasqués.
Franck R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff