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Une grande perte pour le milieu culturel malagasy. L’historien et talentueux conteur, salué pour son érudition et son enthousiasme dans l’art de transmettre sa passion, a rendu l’âme samedi dernier. Jaoravoana Paul dit « Paul Congo », le passeur d’histoire le plus célèbre de la partie nord de l’île, s’en est allé  à l’âge de 71 ans. « C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de l’historien et militant Jaoravoana Paul dit « Paul Congo. Il vient de nous quitter dans sa Province natale à Antsiranana  pour rejoindre les ancêtres dans la matinée du samedi 4 février », annonce l’association « Fikambanan’ny Mpikabary Malagasy » (FIMPIMA) et la Direction régionale de la communication et de la culture - Diana dans leurs pages Facebook.
Cette annonce ravivera à coup sûr les souvenirs émus de plusieurs générations d’enfants bercés par sa voix. Paul Congo, né vers 1952 à Takoamanondro du District Ambanja, c'est d'abord une voix, celle d'un passionné d'histoire qui captivait la partie nord de Madagascar dans les années 1990 et 2000, en faisant l’animation à la station « Radio Varatraza ». Il a été élevé au grade de  Commandeur de l'Ordre national, hormis de nombreuses distinctions honorifiques qu’il a obtenues. Ce grand historien possède une immense culture et une étonnante curiosité aux rapports existant entre mythe et histoire. Il est également un spécialiste et fin connaisseur des contes sakalava-antakarana. Doté d’une exceptionnelle capacité, il enseignait, à sa manière, la sagesse ancestrale à travers ses contes.
Un homme accompli
Mais l’homme n’était pas seulement un conteur de talent. Paul Congo a également beaucoup accompli dans le domaine de la communication et de la culture. De nombreux auditeurs ont savouré les histoires qu’il a réalisées et diffusées à la radio régionale « Radio Varatraza » dans les années 1990 et 2000. Il est aussi l'un des fondateurs de l’association « Fikambanan’ny Mpikabary Malagasy » de la Province d'Antsiranana et président de ladite association depuis 2007. Il a également été pendant longtemps à la tête du service culturel de la Région de Diana. Selon le communiqué du ministère de la Communication et de la Culture et d’après ceux qui l’ont connu, Paul Congo était un homme de paix et de dialogue. Il a passé sa vie entière à faire aimer l’histoire au grand public. Cet homme était toujours accessible. Il n’était pas avare de conseils et n’hésitait pas à transmettre sa connaissance et ses expériences aux jeunes. L’historien n’a eu de cesse de familiariser le grand public avec l’histoire. Le défunt a laissé derrière lui une épouse et 10 orphelins.
Sitraka Rakotobe

Aux anges !

Publié le dimanche, 05 février 2023

L’équipe nationale Barea’ se hisse au troisième rang, du niveau continental, en battant par un but à zéro les « Mena », l’équipe nationale du Niger. Un but signé in extremis par Jean Yves Razafindrakoto à la 89ème minute, du temps réglementaire. Pour la première fois de l’histoire du football malagasy, version CHAN, que Madagasikara accède en demi- finale et gagne le match pour la troisième place en décrochant ainsi la médaille de bronze et sacrée « troisième meilleure équipe du continent ». Un niveau jamais atteint durant les cinquante dernières années.
Deux compétions phares incarnent le football africain : la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) et le CHAN (Championnat d’Afrique des Nations). Un modèle de compétitions valable dans tous les continents sous les auspices de la FIFA. CAN et CHAN ont chacun son aura particulière et géré par la même instance à savoir la CAF (Confédération africaine du football). Si la première donne l’accès à tous les joueurs évoluant à l’extérieur, les expatriés, le second est  réservé uniquement aux joueurs locaux. Des deux versions de compétition, il y a tout de même une tacite classification qui ne dit pas son nom, Barea et Barea’ (ainé et cadet). La CAN jouit d’un rayonnement beaucoup plus large que le CHAN. Un fait incontestable !
Les cinquante dernières années, Madagasikara brillait par son absence à toutes les phases finales des compétitions de foot, CAN et CHAN confondus. Les équipes nationales n’ont pas pu franchir au-delà du Canal de Mozambique. Toutes les tentatives  échouèrent. Le Club M de Schnitger a bien failli briser le cercle vicieux mais quand Dame politique et Monsieur régionalisme s’invitent au jeu, c’est la déroute ! Il fallait attendre le tout début du troisième millénaire, à partir de 2000 pour que les choses bougent et changent progressivement si bien qu’en 2019, le pays a fait un bond en avant. Espérons que la tendance se confirmera.
Jean-Claude de l’Estrac avait entièrement raison quand il affirmait tout récemment lors d’une interview que « Madagascar était l’eldorado de l’océan Indien ». Un constat partagé par des observateurs confirmés. En effet, la Grande île des années 60 brillait presque dans tous les domaines d’activités allant du socio-culturel à l’économie en passant surtout par le sport. Les produits d’exportation agricoles prospéraient et caracolaient au top dix du continent. La vanille, le girofle, le letchi malagasy, à titre d’exemple, excellèrent sur le marché mondial (européen, américain …). Les consommateurs européens raffolaient du riz de luxe blanc malagasy le « Madrigal »,  les Américains du « riz rouge », etc. L’université de Madagascar Charles de Gaule, de par son rayonnement, attirait des étudiants africains, mauriciens, etc. Le domaine du sport n’était point en reste. Madagascar se mesurait sans complexe face aux grandes équipes africaines du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire, du Cameroun, etc. et ce, en basketball, volleyball ou football ou en rugby. Mais les évènements de 72 ont tout chamboulé. Depuis, le pays recule et rétrograde.
Seulement, avec l’exploit des Barea’, on ose espérer que le pays puisse enfin accéder à l’étage supérieur. En tout cas, ce n’est pas impossible dixit Roro, notre brillant entraineur.
A la lumière avec laquelle ils ont été royalement reçus hier, avec quelle effervescence populaire, nos jeunes héros étaient aux anges.
Ndrianaivo


Célébration populaire. Des centaines de milliers de personnes de la Capitale malagasy ont réservé un accueil triomphal, digne de champions, à leur équipe nationale après l’exploit de celle-ci au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats locaux africains. Un exploit historique car les Barea A’ ont remporté la première médaille continentale au football malagasy.
Madagascar a écrit une nouvelle page de l’histoire de son football après le parcours des Barea au CHAN.  Après avoir battu le Ghana (2-1), le Soudan (3-0) en match de groupe puis le Mozambique (3-1) en quarts de finale, la Grande-île, pourtant novice de la compétition, décrochait son ticket pour les demi-finales où le pays a fait face au Sénégal contre lequel il s’est incliné seulement sur le petit score de un but à zéro. Ils ont terminé sur une bonne note après un parcours héroïque, face au Niger en remportant le match pour la troisième place en gagnant cette petite finale (1-0) sur un but salvateur de Jean Yves à la 89eme de jeu.
Madagascar devient ainsi le seul pays d’Afrique à parvenir à la troisième place de la compétition depuis sa création pour  une première participation.
Un exploit qui ne vient pas du hasard, contrairement à ce qu’affirme un consultant français lors d’une émission française. Sur les cinq matchs disputés, Madagascar a remporté le titre de meilleur joueur quatre fois,  à commencer par Tsiry contre le Ghana puis par Koloina dit Racool contre le Mozambique et Dax l'a gagné deux fois, en demi-finale contre le Sénégal et lors du match pour la troisième place contre le Niger. Le football malagasy a gagné encore une fois de plus le respect du continent et du monde entier.
Un exploit salué comme il se doit par la population malagasy. Depuis l’aéroport d’Ivato, toutes les routes de la capitale étaient bondées de gens, brandissant de drapeau tricolore malagasy, vêtus de tee-shirt floqué «  Misaotra Barea », et de vêtements de couleurs blanc-rouge-vert.
Les rues reliant l’aéroport et le stade Barea Mahamasina, sur lesquelles passait l’équipe nationale, depuis le hall de l’aéroport, de Tsarasaotra- Ankorondrano- Analakely jusqu’à l’entrée du stade Mahamasina sans compter ceux qui ont déjà rempli le stade, étaient remplies par une foule en liesse venue acclamer leur héros national. Des images de liesse qui rappellent de bons souvenirs. Les Barea ont encore une fois de plus réuni tout un peuple après 2019 après la CAN d’Egypte.
Le Président de la République Andry Rajoelina, dans une prise de parole hier au stade Barea Mahamasina, a annoncé qu’il allait remettre des distinctions honorifiques aux membres de l’équipe nationale pour avoir « porté haut les valeurs du pays ».
Elias Fanomezantsoa

Tentative de vol. Tel est le motif de la convocation envoyée par la Division de la Police des Mœurs et de la Protection des mineurs à l’endroit d’une professeure d’éducation physique et sportive (EPS) auprès d’un lycée public de la Capitale. Trois lycéennes sont également convoquées cette matinée pour le même motif, selon les informations émanant d’un enseignant dudit établissement. En fait, une élève en classe de terminale aurait perdu son I-Phone 11 Pro lors d’une séance d’éducation physique et sportive (EPS), le 31 janvier dernier. Elle n’a pourtant pas fait de signalement quant à cette perte, ni auprès des enseignants ni auprès des responsables du lycée. « Nous étions choqués par la convocation, d’autant plus que le règlement intérieur de notre lycée stipule clairement l’interdiction de port d’objets de valeur en classe, y compris les Smartphones. Les parents ont signé cela durant l’inscription de leurs enfants », regrette R.R., un enseignant dans ledit établissement. Comme lui, les enseignants et profs d’EPS condamnent ce dénigrement envers leur collègue. Ils ont également lancé un appel de solidarité pour la professeure suspectée.
 
La ministre de l’Education condamne

« Vous, les parents, êtes les premiers fautifs en acceptant que votre enfant emmène un I-Phone 11 Pro en classe. Quant à l’élève, elle est également coupable d’avoir enfreint au règlement intérieur, interdisant le port des objets de valeur. Si l’élève devait avoir un téléphone avec lui pour sa protection, cela devrait être un portable basique. Que chacun soit responsable de ses actes ! La faute ne devrait pas être jetée à l’établissement ni à l’enseignant ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), s’est exprimée ainsi quant à cette affaire inculpant une enseignante. « Tous les élèves sans exception sont soumis à la discipline en intégrant un établissement, avec l’aval des parents. Quant aux enseignants, leur mission est avant tout d’assurer l’enseignement et non de garder les affaires des élèves durant leurs cours. De plus, l’élève n’aurait pris conscience de la perte qu’à l’extérieur de l’enceinte où s’est déroulée la séance d’EPS », ajoute Lalaina Ramananantony, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo-ville.  
Le numéro un du MEN n’a pas manqué d’exprimer son soutien à la professeure d’EPS. Elle a également rappelé aux enseignants et collaborateurs de l’existence de la Direction des affaires juridiques auprès du MEN pour ce genre de situation. Cette structure vise à assurer la protection des enseignants face à des affaires juridiques ou pénales…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


« Izay mamboly hazo, mamelona aina, izay mamboly hazo, mamelona an’i Madagasikara ». Ce qui signifie littéralement : « Celui qui plante des arbres, génère la vie ; celui qui plante des arbres, fait vivre Madagascar ». Tel est le thème de la saison du reboisement de cette année choisi par l’Exécutif dirigé par le Président de la République, Andry Rajoelina. C’est dans cette même ligne d’idée que la grande famille du Sénat dirigée par son président, Herimanana Razafimahefa a débuté sa campagne de reboisement pour reverdir la Grande-ile vendredi et samedi dans la Commune de Manerinerina- Tsaramasoandro, District d’Ankazobe. 40 000 jeunes pousses ont été mises en terre sur 30 hectares de terrain l’an dernier à la même époque. Cette année, 70 000 jeunes pousses ont été plantées sur une superficie de 50 hectares pendant deux jours. 20 000 à Kiangara et 50 000 à Manerinerina, selon les précisions. L’objectif est d’augmenter chaque année la superficie et le nombre de plants mis en terre, mais également de maintenir le taux de réussite du reboisement de 95% de l’an dernier. Des eucalyptus, des frênes, des acacias, des jacarandas, des ravintsara, ont été plantés. Cette année, des baobabs ont aussi été plantés. La première journée de reboisement a été consacrée à la grande famille du Sénat, du service technique décentralisé d’Ankazobe, d’écoles primaires locales, du service des eaux et forêts ainsi que de la population locale. L’ouverture officielle de la campagne de reboisement a eu lieu le samedi. Outre les dirigeants du Sénat, la ministre de l’Environnement ou encore des ambassadeurs et représentants diplomatiques dans le pays. Dans son allocution, la ministre de l’Environnement et du Développement durable a indiqué que le mouvement du Sénat mérite de servir d’exemple et appelé les autres institutions à emboîter le pas des sénateurs.
Lalaina A.



Les hommes de Romuald Félix Rakotondrabe s'offre une fantastique médaille de bronze au championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Le héros de la rencontre est Jean Yves. Une victoire acquise à la 90ème minute de jeu. Une troisième place bien méritée après le parcours des Barea qui ont brillé tout au long de la compétition.
C'est historique et un grand bond en avant pour le football malgache ce que les Barea A’ ont montré au championnat d’Afrique des Nations de football réservé aux joueurs locaux. La sélection nationale de football sous la houlette de Romuald Félix Rakotondrabe vient ainsi de remporter sa première médaille continentale.
Complètement stéréotypés, Tsiry et ses camarades ont tout de même joué sans complexe. Malgré la domination malagasy, une certaine fébrilité est constatée dans la finition. La fatigue se dessinait sur le visage des deux équipes. Il a fallu attendre le temps additionnel pour voir la première action dangereuse sur une occasion en or manquée par Tsiry qui envoie la balle au-dessus de la cage du gardien des Mena.
Le Mena national du Niger a souffert mais tient jusqu’au bout.

Un accueil triomphal réservé aux Barea

Les Barea attendus en héros. La sélection nationale malagasy de football devrait arriver au pays dimanche à 13h40.  Un accueil triomphal sera réservé aux représentants de Madagascar au Championnat d’Afrique des Nations. En effet, un carnaval sera organisé depuis l'aéroport pour clamer les  Barea jusqu’à une grande fête au stade Barea Mahamasina. Diverses animations artistiques seront au programme de ce dimanche.
 Un accueil triomphal digne de ce nom. Pour la première fois, l’équipe nationale malagasy a atteint le stade de la demi-finale pour une première participation à une compétition majeure en Afrique. Depuis leur entrée en lice, les Barea n’ont essuyé qu’une défaite en demi-finale de la compétition celle face au Sénégal (1-0).
Elias Fanomezantsoa


Comme promis, ceux qui ont validé leurs dossiers pour être parmi les bénéficiaires des 320 « Trano Mora » d’Imerintsiatosika se sont donné rendez-vous hier au siège du Secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH) sis à à Anosy pour entendre leurs noms au cours du tirage. Les noms des premiers gagnants ont été annoncés par le secrétaire d’Etat lui-même.
Le SNVH a fait savoir que seulement 2.631 dossiers ont été acceptés parmi les 3.506 demandes reçues, d’où la nécessité du tirage au sort. Il a aussi promis que ceux qui n’ont pas eu leur chance hier seront encore éligibles et feront partie de ceux qui seront tirés au sort dans d’autres projets à venir. En plus, « tout sera mis en œuvre afin d’élargir le terrain et de construire plus d’appartements sur les lieux ».
A Antananarivo, le prochain projet de « Trano Mora » sera mis en œuvre dans l’Avaradrano, sur l’axe de la nouvelle autoroute du nord. Les conditions et les critères d’éligibilité sont à peu près les mêmes par rapport au projet de logements sociaux à Imerintsiatosika. Le début de dépôt des dossiers sera communiqué ultérieurement.
Concernant ces 320 logements, les personnes qui ont été l’objet d’expropriation à cause du projet « Tanamasoandro » faisaient aussi partie de celles dont les dossiers ont été acceptés. Ainsi, 28 d’entre elles ont décidé de s’inscrire pour que leurs numéros puissent être tirés au sort. Mais comme tout le monde, ils sont soumis aux conditions de la vente-location.
En outre, 40 personnes originaires de la Région d’Itasy faisaient aussi partie de la liste des bénéficiaires. Et pour ceux qui n’étaient pas intéressés, leurs tickets ont été remis pour être tirés au sort au profit des autres. Les personnes qui ont directement bénéficié d’un appartement, comme le cas de la gagnante lors de la célébration du 26 juin au stade Barea, n’étaient pas concernées par le tirage au sort d’hier.
Il est à noter que le prix d’une « Trano Mora » équivaut à un loyer mensuel allant de 175.000 Ar à 200.000 Ar de loyer, à payer sur une durée de 15 à 20 ans.
En plus des terrains avec des appartements, le SNVH lance en parallèle le projet OTOH (« One title, One housing). Celui-ci concerne l’attribution de parcelles. Cependant, la seule condition est que ceux qui en bénéficient doivent au moins construire une maison sur le terrain pour acquérir le titre.
Sur la question de la prise en main des appartements par les gagnants, le SNVH a répondu qu’« actuellement, nous sommes encore dans la phase de finition des travaux. Donner une date précise serait hasardeux. Mais avant la réception officielle de ces nouvelles résidences, une descente sur les lieux sera effectuée ».
Nikki Razaf






















La une du 4 février 2022

Publié le vendredi, 03 février 2023



L’Antoko Hiaraka Isika (AHI) présidé par le Général en retraite Camille Vital recadre l’Opposition en particulier ceux regroupés au sein de la dernière née des nombreuses plateformes de l’Opposition. «  C Lera est libre d’exprimer son opinion. Mais ce que ces membres doivent faire, c’est préparer l’élection et y présenter leurs candidats », a indiqué le Général Camille Vital. Et ce, lors d’une réunion cette semaine au Tsarakafo d’Ambatobe. Le boss de l’AHI a rajouté que ce groupe de politiciens au sein de C Lera « Ne devrait pas seulement se contenter de critiques, mais aussi aller sur le terrain pour apporter des aides comme celles faites par le Président de la République à Marovoay, ou encore descendre dans le Sud pour aider les victimes du kere ». 
« L’heure n’est plus aux troubles. Madagascar ne le mérite plus. La crise n’est pas unique à Madagascar mais mondiale. Vous ne réglerez pas les problèmes de Madagascar. Ce n’est pas parce que vous serez au pouvoir que tous les Malgaches auront des voitures 4x4, ça n’arrivera pas. Ce que je vous demande de faire, c’est de présenter votre candidat. Et on verra si le peuple vote pour lui. », indique l’ambassadeur de Madagascar à Maurice.
Dans sa déclaration, l’AHI a réitéré publiquement qu’il est au sein et soutient le pouvoir actuel. Et que si le Président sortant, Andry Nirina Rajoelina se représente à l’élection présidentielle, l’AHI le soutiendra. A ce propos, les militants et amis de l’Antoko Hiaraka Isika dirigé par son président, le Général à la retraite Camille Vital ont tenu leur première réunion. C’était un moment pour les participants à la rencontre de se féliciter pour la nouvelle année et s’encourager en vue de l’année de travail 2023, une année importante. Outre les membres de l’Antoko Hiaraka Isika, des politiciens et des actuels députés issus de la coalition IRD étaient également présents. La présence du co-président du parti Leader Fanilo, Toto Alphonse, a aussi été remarquée.
S’exprimant sur d’autres sujets d’actualité, notamment un remaniement au sein du Gouvernement, le Général Camille Vital a déclaré que seul le Président de la République peut voir s’il est opportun ou non.  L’ancien Premier ministre explique que le choix de se séparer ou de maintenir en poste un ministre appartient au Chef de l’Etat, a déclaré ce Général à la retraite. Touchant mot de l’Alliance républicaine de Madagascar ou ARMADA, coalition regroupant notamment le TGV, l’Antoko Hiaraka Isika, le parti Maitso ou encore le Malagasy Miara-miainga, un rassemblement de ceux qui soutiennent le Gouvernement, le parti dirigé par Camille Vital a laissé entendre que le MMM n’a pas démissionné d’ARMADA, mais du Gouvernement dans lequel ces membres figuraient et que des tentatives pour convaincre ce parti de revenir dans le giron de l’Alliance existent.

L.A.

De la haute trahison !

Publié le vendredi, 03 février 2023

Ketakandriana Rafitoson remet de fait en cause l’appartenance  des Iles Eparses dans le giron de la République Malagasy. En effet, la directrice pays de l’ONG Transparency International Initiative Madagakasikara (IT-IM) fustige la cause nationale. Elle défend ouvertement la position de la France selon laquelle ces petites îles font partie intégrante du territoire français.
La directrice pays de l’IT – IM, au cours d’une interview accordée au quotidien français « Le Monde », à l’entame de l’année nouvelle 2023, portant sur plusieurs sujets touchant les relations entre les deux pays, Madagasikara et la France, émit un avis pour le moins controversé concernant la revendication des Malagasy en vue de la restitution des îles Eparses au sein du territoire de la République Malagasy. Ketakandriana Rafitoson prend le contre-pied de Madagascar « je m’interroge sur les liens qui nous unit à ces îles. Ce sont des terres inconnues par nous auxquelles nous ne nous identifions pas. La plupart des Malagasy ignorent où elles se trouvent ». Totalement déconnectée des réalités historiques et juridiques de la Grande île par rapport à ces îles se trouvant à l’intérieur des eaux territoriales malagasy, elle ignore ou fait semblant d’ignorer les faits.  Mais quelle effronterie !
Inutile d’aller consulter un historien de renom ni demander l’avis d’un juriste international confirmé   pour en déduire qu’il s’agit nettement de la haute trahison à l’encontre des intérêts incontestablement vitaux de la Nation. Un rejet flagrant des principes fondamentaux de la cause nationale ! En fait, Ketakandriana Rafitoson, à travers son approche conceptuelle, désavoue la cause nationale. Une cause envers laquelle tous les citoyens, dignes de la souveraineté nationale, sont appelés à se joindre, à se donner la main afin d’unir la force car rappelons-le à juste titre que « l’union fait la force ».
Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de Madagasikara (SECES), lors de son dernier conseil rejette en bloc le concept de « gestion en commun » des îles Eparses en tandem avec la France. Le Syndicat des Professeurs des universités malagasy met en avant la souveraineté indiscutable de Madagasikara sur ces petites îles. Une cause reconnue à deux reprises par la Communauté internationale via l’Assemblée générale de l’ONU.
Certains observateurs entièrement acquis à la cause nationale se demandent « pourquoi une activiste de la trempe de Ketakandriana Rafitoson, une intellectuelle engagée, s’égare-t-elle dans des positions à polémiques et contradictoires de ce genre ? » C’est de la haute trahison !
A en suivre de près le parcours de Ketakandriana en sa qualité de directrice de l’IT-IM surtout ces derniers temps, on ne s’étonne guère de ce geste inapproprié. Allons de fil en aiguille.
L’International Transparency – Initiative Madagascar, dirigée par Ketakandriana Rafitoson et Rakotomalala Dominjique (PCA) dépose une plainte en simultané et auprès du PAC (Antananarivo) et auprès du Parquet national financier (PNF) de Paris contre le Groupement national des opérateurs de vanille (GNV) pour corruption entre les années 2014 à 2021. Une démarche que les opérateurs de la filière vanille contestent vivement. Ils considèrent l’acte de l’IT-IM comme une atteinte à l’honorabilité et à la crédibilité du Groupement.
En tout état de cause, la démarche adoptée par Ketakandriana au détriment de la cause nationale s’inscrit dans la ligne droite d’une haute trahison.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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