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Le grand jour est enfin arrivé pour les amateurs du livre. L’un des événements littéraires les plus attendus dans la Capitale, et qui attire chaque année un grand nombre de visiteurs, notamment des jeunes et des enfants, a ouvert ses rideaux hier. Effectivement, l’ouverture de la 17ème édition du « Tsenam-boky » ou Marché du livre a connu déjà un succès lors de cette première journée. Les visiteurs, composés surtout de jeunes étudiants, sont venus en masse pour chercher et s’accaparer de ce qui leur manque afin d’approfondir leur connaissance dans le cadre de leurs études. « Pour le moment, il est difficile d’affirmer que les livres se vendent comme de petits pains. Néanmoins, l’on peut constater que le taux de fréquentation des visiteurs est assez rassurant en ce jour d’ouverture du "Tsenam-boky" », explique une vendeuse de bouquins dans une librairie privée. 
Organisé par l’Association des Editeurs de Madagascar (A.Edi.M), cet événement consacré à la littérature se poursuit jusqu’au 21 avril prochain au local de l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA), situé près du jardin public à Antaninarenina. Comme à chaque édition, l’accès à cette grande foire est gratuit. Une multitude d’ouvrages sera présentée sur les étals des librairies qui y participent (Librairie Mille feuilles, Md Paoly, Librairie CMPL, « Mpariaka boky », Librairie Antso, FMBM, MSE…). On peut citer à titre d’exemples les livres pour la jeunesse, romans, BD, livres pour enfants, que ce soient en langue malagasy ou en français, tout cela à moindre coût.
Par ailleurs, ces cinq jours de bain littéraire se déroulent à travers des conférences, des expositions et d’autres animations axées sur la littérature. Sans oublier la présence de plusieurs écrivains très célèbres qui viennent partager leurs expériences artistiques à l’endroit des amoureux du livre. Cette manifestation vise à créer un carrefour pour les éditeurs, les auteurs, les libraires et les lecteurs. Cette année, avec son slogan « Ampitao amin’ny taranaka ny fahalalana. Vakio ny boky », le « Tsenam-boky » se veut aussi être un facteur de motivation du public - surtout les jeunes - au goût de la lecture. Il s’agit également de leur transmettre la passion pour la littérature.
En d’autres termes, cette foire a comme objectifs de ramener le livre au cœur du quotidien des Malagasy et d’ouvrir une porte aux auteurs afin de se faire connaître et de beaucoup se faire lire. Aux heures d'ouverture de cet événement littéraire, tout un chacun pourra dénicher ses prochaines lectures. Bref, l’événement « Tsenam-boky » permet aux visiteurs de renouveler leur bibliothèque.
Sitraka Rakotobe


 
« Citoyen de seconde zone », « les oubliés », les mots sont durs quand les riverains de la rue Poinimerina expriment leur ressenti. Autrefois excellente, la rue accuse aujourd'hui le coup des années comme d’autres dans la Capitale. Mais si les routes de la ville subissent des réfections ces dernières semaines, celle-ci semble en effet être oubliée. Les usagers mais surtout les riverains se sentent abandonnés et s'inquiètent. « Regardez, c'est lamentable, il y a des trous partout », poursuit un habitant du coin.
Les conducteurs sont obligés de se frayer un chemin à travers de nombreux nids-de-poule, souvent dommageables pour les véhicules. Comme d'autres routes de la Capitale, la météo et le mercure qui jouent au yoyo ainsi que le défaut d'entretien ont mis à mal cette route. Ces nids-de-poule gênent au plus haut point la circulation. Autrefois utilisée en tant que raccourci, circuler sur cette route est devenue aussi pénible que rouler sur les grandes artères de la Capitale. Les rafistolages effectués par des simples citoyens à coups de remblai de terre rouge ne durent pas longtemps et semblent même contribuer à rendre plus difficile la circulation.
Propice aux embouteillages
Ces nids-de-poule débutent au niveau d'Ankadimbahoaka, en face de l'établissement bancaire aux couleurs rouge et noire. Sur une dizaine de mètres, le goudron a disparu pour laisser place à une mare géante et quasi-permanente en cette saison de pluies. A cela s’ajoutent  les « taxis-be » qui y ont leur terminus et les usagers ayant les ingrédients complets pour les embouteillages sur cette portion de route. Tous les trois se retrouvent tout le long de la route jusqu'au rond-point de Tsimbazaza, en passant évidemment par Ankaditoho. Seul le tronçon en pavé situé devant l'école La Francophonie tient la route...
Les trous dans la chaussée réclament une attention soutenue des conducteurs et peuvent causer des accidents, en particulier dans certaines circonstances. Sous la pluie, les trous se remplissent d’eau et il est impossible d’évaluer leur profondeur. La nuit, sur un deux-roues, motorisé ou non, et même avec un éclairage réglementaire, on ne repère pas toujours les imperfections de la chaussée. Il n’est d’ailleurs pas rare de croiser sur cette route, de nuit, des véhicules arrêtés sur le bas côté, pour cause de pneus éclatés. Il est vrai qu'il y a d'autres rues dans un état plus grave encore dans la Capitale et ailleurs dans le pays. Mais il est tout aussi vrai que la rue mériterait un rafraîchissement d'urgence.
L.A.


Manque d’éducation ou la pauvreté, la tentation, l’exploitation. De plus en plus de mineurs se lancent dans les délits comme le vol à la tire, les pickpockets, l’escroquerie. Certains d’entre eux sont des enfants de rues qui sont contraintes de nourrir leurs familles tandis que d’autres ont accompagné leurs amis n’ont pas pu se libérer. Ils profitent les bains de foule pour passer à l’acte ou encore se cacher dans la vente des sachets en plastique au marché.  Ainsi, ces mineurs dont leur tranche d’âge avoisine les 12 – 14 ans profitent l’indulgence des victimes et recommencenttoujours. « La majorité d’entre ces enfants sont des récidivistes. En effet, certains d’entre les victimes n’osent pas porter plainte, ou les laissé tout simplement s’en allé puisque ce n’est que des enfants et des femmes », soutient un père de famille. Les observateurs sont du même avis, la condition de vie précaire ainsi que la naïveté des enfants poussent leurs parents à les utiliser pour une source de revenus. D’ailleurs, la majorité d’entre eux ont avoué que ce sont leurs parents qui les obligent à faire ce travail. Le délit commence par le vol de petits marchandises ou articles dans les épiceries, friperies ou gargotes, vient ensuite la fouille des sacs à mains ou poches au niveau des marchés ou dans un endroit où il y a un rassemblement et enfin les attaques à main armé.
Durant le concert du groupe Ambondrona qui s’est tenu dimanche dernier à Analakely, 8 mineurs ont été appréhendés par la police en tenue civile du premier Arrondissement de la Capitale, en pleine action. « Durant un rassemblement comme celui-ci, la police reçoit  toujoursdes nombreux plaintes », indique la police. Outre les mineurs, des femmes dont enceintes ou âgées effectuent ainsi ces sales besognes. A part vigilance, la sanction devrait être renforcée pour les contrevenants, ne laisse personne indemne.
Anatra R.

LA UNE DU 17 AVRIL 2023

Publié le dimanche, 16 avril 2023

Aucun qualifié après la 14eme journée. Les équipes concernées sont au ralenti et stagnent à leur position initiale. Pour Mama FC, un match nul aurait suffi pour la qualification. Par contre, Zanakala FC, cinquième, doit obtenir les trois points pour espérer une qualification lors de son dernier match. Les Fianarois ont pris le dessus chez eux, en battant par 3 buts à 2, l’équipe de l’assureur.

Dans la Conférence Nord, l'Uscafoot et l'AS Fanalamanga n'ont pu se départager (0-0). L'AS Fanalamanga reste 3ème de la Conférence, et l'Uscafoot 5ème. Une victoire pour l’une des deux équipes aurait suffi pour valider le ticket pour les play-offs. Un point suffirait pour l’As Fanalamanga, déjà proche de la qualification pour son dernier match de la compétition.

« Après leur cavale depuis un mois depuis le naufrage tragique d’un bateau clandestin faisant route vers Mayotte en mi-mars dernier, les deux principaux suspects dans l’affaire furent arrêtés vers 14h à Anjiajia, dans la Commune rurale de Tsarabaria, District de Vohemar », rapporte une source auprès de la circonscription de la Gendarmerie nationale à Antsiranana. Ils ont fait l'objet d'un avis de recherche et ont été arrêtés. Il s’agit à la fois de la propriétaire prénommée Be Suzette du bateau, et d’un certain Bema, le commandant de bord. Les époux en cause, puisqu’il s’en est agi, seront déférés au Parquet d’Ambilobe, ce jour, et ce, après qu’on les a immédiatement envoyés à Antsiranana, selon la Gendarmerie. 

L'initiative de consolidation de la paix récemment achevée a fourni un grand soutien aux communautés du Grand Sud de Madagascar en s'attaquant à certains des facteurs contribuant à l'instabilité. Afin d'accompagner le Gouvernement malagasy dans la mise en œuvre de sa stratégie de sécurisation du Sud de Madagascar, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a mis en œuvre le projet « Renforcement de mécanisme institutionnel inclusif pour la consolidation de la paix dans le Sud (RMIICPS) ». Ce projet financé par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la paix (PBF) a été exécuté entre  janvier 2020 à décembre 2021. 

Plus de 94 %  des responsables de l'administration locale interrogés dans le cadre d'une enquête au cours de l'évaluation ont convenu que la situation sécuritaire s'était améliorée dans leurs localités. De plus, environ 83 % de la population ont déclaré se sentir en sécurité lorsqu'ils se rendaient au marché, contre seulement 54 % avant le début du projet dans la Région du Grand Sud. 

Depuis 2017, le Gouvernement malagasy et les Nations unies travaillent avec un engagement commun pour répondre aux sources de tension et améliorer la sécurité et la résilience des communautés vulnérables. Ces efforts se concentrent sur la ville de Betroka et les Municipalités voisines. Vivant dans la Région isolée du Grand Sud, les Malagasy font face à de nombreux défis. Les catastrophes naturelles fréquentes et la faible présence institutionnelle ont conduit à la pauvreté et à l'instabilité, qui à leur tour exacerbent le crime organisé. Les dahalo y compris l'emblématique zébu des communautés rurales, constituent une menace particulièrement importante. Leurs activités criminelles dévastent les moyens de subsistance et augmentent les tensions en raison de l'impunité avec laquelle ils opèrent. 

Recueillis par Anatra R. 

Une prise en charge complète, depuis l’hébergement et la restauration en passant par l’éducation et les autres besoins des enfants. L’Akany Kilonga et le centre « Akanisoa » font partie des établissements qui s’en assurent pour leurs pensionnaires. Ces derniers se composent d’enfants en difficulté, des enfants des rues ainsi que des orphelins. 

Gare à la provocation !

Publié le dimanche, 16 avril 2023

Le « communiqué du 31 mars » sème la déroute. Il provoque des vagues d’indignation pour les uns, de délires pour d’autres, d’insultes pour certains et d’un sentiment d’apaisement pour la majorité … silencieuse. Le maintien de la paix et de l’ordre relève d’une responsabilité délicate. Un homme d’Etat, le vrai, n’a pas droit à transiger avec. Dans la plupart des cas, des mesures courageuses et impopulaires  s’imposent.

Le ministre de l’Intérieur Justin Tokely, au nom du Gouvernement, de l’Exécutif, communique à l’intention du public notamment aux formations politiques de toutes tendances qu’elles soient  sur l’interdiction de tout attroupement, toute réunion ou tout meeting à caractère politique sur la place publique et cela pour préserver l’ordre public surtout en cette veille de l’échéance électorale. Toutefois, les réunions peuvent se tenir dans des espaces clos. C’est un impératif de sureté pour assurer et garantir la paix civile et la sérénité du pays.

Phénoménale. C’est ce que l’on peut qualifier de la prestation que Beranto et ses complices ont réalisée hier. Une fois encore, Kix et sa bande ont enflammé l’avenue de l’Indépendance située à Analakely. Ambondrona, un groupe adulé des Malagasy, a fait souffler un vent de folie hier sur toute l’esplanade de l’Hôtel de Ville. Un événement cadrant dans l’ouverture de la célébration des 22 ans de scène du groupe. Ce grand concert, dont l’accès du public a été gratuit,  restera dans les annales du monde de la musique locale. L’organisation du show avait comme but de contribuer au don de kits scolaires pour les enfants issus de familles pauvres. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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