Publié dans Sport

Football-Compétitions africaines - Qui vont défendre les couleurs de Madagascar

Publié le jeudi, 03 septembre 2020

Ligue des champions et coupe de la CAF. Telles sont les compétitions  que les équipes championnes et détentrices de leur coupe nationale issues des 54 pays membres de la Confédération africaine de football (CAF) disputent chaque année. La saison sportive 2020, comme partout ailleurs dans le monde, a été un peu gâchée par la Covid- 19. Les fédérations, les confédérations et même la FIFA ont été obligées de se mettre au pas de la loi dictée par le virus annulant ainsi la majorité de leurs compétitions. Pour l’Europe, quant aux compétitions interclubs, par exemple, elle a changé de formule réduisant la phase finale à huit équipes tant pour la ligue des champions que pour l’Europa league.

 

La CAF, dont est membre Madagascar, projette d’organiser ses compétitions d’ici peu. La clôture des inscriptions pour chaque fédération nationale est fixée pour le 31 octobre. Un ultimatum qui sème la panique au sein du ballon rond malagasy dont le championnat national 2020 n’a pas encore donné son verdict et pareillement pour la Coupe de Madagascar. L’Etat d’urgence sanitaire a stoppé net l’élan du Pro-league et la suite du trophée national mettant du coup le milieu dans une situation inédite. La course contre la montre ne joue pas ainsi en faveur de la partie malagasy. La fédération malagasy (FMF) va désigner  quelles formations pour défendre la couleur nationale à ces compétitions africaines, si les compétitions nationales n’arriveront pas à leurs termes avant  la date butoir de la CAF ? Et sur quels critères, l’instance nationale va se baser pour fixer son choix ? Telles sont les questions qui taraudent l’esprit des uns et des autres.

Au-delà du non achèvement des compétitions nationales, un paramètre de taille  surgit et risque de compliquer encore les tâches des clubs malagasy.  Il s’agit d’un problème d’ordre financier causé également par le coronavirus et qui a impacté la plupart des sociétés, propriétaires ou sponsors, des grands clubs nationaux susceptibles de participer à la campagne africaine. A commencer par la Cnaps Sport dont les nouveaux dirigeants de la maison mère ne voient pas d’un bon œil les dépenses de l’équipe de football de la société. Ce n’est pas demain ainsi que les amateurs du ballon rond malagasy reverront la formation de la Cnaps revenir sur le terrain. C’est mieux ainsi dans ce cas que les dirigeants de la Cnaps et ceux de la Cnaps Sport annoncent d’une manière officielle la dissolution du club afin que les joueurs puissent partir librement et évoluer dans d’autres clubs.

Mais à part cette équipe championne de la ligue Itasy, d’autres clubs de Pro league ne pourraient pas aussi  honorer une compétition africaine. Les moyens financiers de 2020 sont très limités reléguant ainsi la section sportive au second ou troisième plan. Aucune société n’est effectivement épargnée par le chômage technique, restrictions des marchés, ralentissement des activités et bien d’autres qui sont devenus les soucis majeurs des dirigeants.

A Madagascar en effet, les clubs sportifs dépendent entièrement des sociétés et ne possèdent pas de ressources financières propres. Un problème de taille jamais réglé depuis confirmant le statut de professionnalisme marron du football malagasy…

Rata

Fil infos

  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

A bout portant

AutoDiff