
Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie.
Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière).
L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et celles de rente n’en déméritent point. Dans la Grande île, l’état en qualité de la production agricole dont le riz conditionne la situation de l’autosuffisance alimentaire.
L’importance en termes de priorité du secteur Tourisme vient, selon mon humble avis, directement après l’agriculture. Un secteur clé suffisamment porteur au sein de l’économie nationale, le tourisme mérite l’attention des décideurs. Le tourisme nourrit une importante frange de la population rurale ou villageoise et divers groupes d’opérateurs allant des guides aux agences selon leurs catégories. Une véritable et dynamique industrie !
Les activités industrielles s’inscrivent légitimement dans l’orbite des secteurs clés. Le développement des activités industrielles devra aller de pair, en parallèle, avec la croissance des produits agricoles. L’agro-industrie, une nouvelle filière prometteuse pour le cas de Madagasikara, devra se situer au cœur des efforts à accomplir par les autorités publiques. L’ODOF, « One district, one factory » se révèle comme une voie et un moyen efficaces pour vulgariser les produits industriels répondant aux besoins directs de la population au niveau de chaque District.
L’amélioration sans attendre des services publics, un des secteurs clés, constitue une urgence prioritaire. Le bon fonctionnement du transport en commun notamment en milieu urbain nécessite des actions très urgentes. Presque la totalité des usagers constitués globalement d’élèves et des travailleurs, plus de 90% de la population active, utilisent quotidiennement les services des taxi-be, taxis-bicyclettes et éventuellement des taxis-motos. La qualité des services laisse complètement à désirer. Les autorités communales et centrales ne peuvent pas se défiler des actions urgentes à déclencher. Le réseau routier dans tout Madagasikara exige des réhabilitations sérieuses et impérieuses surtout les routes nationales. Un défi monstre qui impose au nouveau patron des Travaux publics une célérité d’action.
Pour en finir, il m’est impossible de ne pas soulever les conditions de réussite. Des critères s’érigent en pole position dont la lutte sans merci contre la corruption. Un facteur indispensable pour ouvrir la voie du succès. Et la mise en application, sans concession, de la politique d’austérité.
Travaillez, prenez de la peine … !
Ndrianaivo
Décès du colonel Ranaivoarison Théodule. C'est dans la nuit de ce lundi 27 octobre que le colonel Ranaivoarison Théodule s'est éteint à l'Hôpital militaire de Soavinandriana. Son départ laisse un vide marquant au sein de la Gendarmerie et parmi ceux qui ont eu le privilège de le côtoyer. Au cours de sa carrière exemplaire, il a occupé des postes de haute responsabilité, témoignant de son engagement sans faille au service de la nation. Il fut notamment commandant du groupement de la Gendarmerie de la Région Atsinanana, une fonction qu'il a remplie avec rigueur et dévouement. Ses compétences reconnues l'ont également mené à exercer des responsabilités importantes au sein du CIRGN de Toamasina. Entré à la SEMIPI en 1987, matricule 2080, et promu au sein de la promotion "Hubert", il a démontré tout au long de son parcours un professionnalisme remarquable. Décrit comme un homme brillant, dévoué et patriote, le colonel a servi son pays avec un cœur généreux, une loyauté indéfectible et un profond sens du devoir.
Solidarité Sino-Malagasy : Coup de pouce pour les sinistrés. Un élan de solidarité de la communauté d'affaires chinoise à Madagascar. Reçues par le Président de la Refondation, Randrianirina Michaël, l'Association générale des commerçants et entrepreneurs chinois (ACECMA) et l'Association générale des Jeunes entreprises chinoises ont offert un soutien concret. En effet, face à la détresse des familles touchées par le violent incendie survenu le week-end dernier, les deux associations ont remis un chèque de 50 millions d'ariary. Ce don conséquent est destiné à fournir une aide d'urgence aux sinistrés, leur offrant un appui financier crucial pour surmonter cette épreuve et entamer leur reconstruction. Mais l'engagement des entrepreneurs chinois ne s'est pas arrêté à cette aide ponctuelle. Tournées vers l'avenir et la jeunesse, les deux organisations ont également annoncé un projet d'envergure visant à améliorer durablement les conditions de vie des étudiants. Elles financeront ainsi la construction de cinq forages d’eau potable dans les principales universités publiques du pays, à savoir celles de Toliara, Toamasina, Mahajanga, Fianarantsoa et Antsiranana.
L’Union européenne prend acte de la formation du Gouvernement. La délégation de l’Union européenne à Madagascar et aux Comores a officiellement pris acte de la mise en place du Gouvernement de la Refondation de la République de Madagascar. Dans un contexte marqué par de profondes attentes économiques et sociales, l’Union européenne se dit prête à engager un dialogue constructif avec les nouveaux ministres. Les échanges à venir s’inscriront dans le cadre des priorités annoncées par le Président de la Refondation : promotion de la bonne gouvernance, respect de l’Etat de droit, rigueur dans la gestion des finances publiques et lutte résolue contre la corruption. L’institution européenne a également salué la volonté du Gouvernement d’ouvrir un dialogue inclusif avec toutes les composantes de la société. Elle souligne en particulier l’importance de prendre en compte les aspirations de la jeunesse malagasy, porteuse d’un espoir de renouveau et de stabilité pour le pays.
C’est une nouveauté qui ne passe pas inaperçue dans le paysage politique malgache. Au lendemain de la nomination du nouveau Gouvernement, un ministère d’Etat fait beaucoup parler de lui à savoir celui auprès de la Présidence, en charge de la Refondation, dirigé par Maître Hanitra Razafimanantsoa.
Ce département est particulier à plus d’un titre. D’abord, il n’y aura aucune passation de pouvoir. En effet, il s’agit d’un tout nouveau ministère, créé de toutes pièces. Ensuite, il se distingue par son rang protocolaire exceptionnel, placé juste derrière le Premier ministre, ce qui en dit long sur son importance dans la nouvelle architecture gouvernementale.
Rattaché directement à la Présidence de la République, le ministère d’Etat chargé de la Refondation pourrait jouer un rôle clé dans les mois à venir. Selon les premières informations, il serait appelé à piloter le processus de refonte de la Constitution – la cinquième depuis l’indépendance – mais aussi à réviser les lois électorales.
Ce chantier institutionnel, voulu par le régime, s’inscrit dans une volonté de “Refondation de la République”, terme qui revient souvent dans le discours des tenants du pouvoir actuel. Il s’agirait, selon les discours officiels, de moderniser les institutions, de renforcer la stabilité politique, et de redonner confiance aux citoyens dans leurs dirigeants.
Le ministère d’Etat devrait également superviser la concertation nationale, un grand dialogue politique et social attendu par de nombreux acteurs, destiné à recueillir les propositions de toutes les forces vives du pays.
Pour Maître Hanitra Razafimanantsoa, avocate de renom et figure bien connue de la vie politique, la tâche s’annonce donc lourde. Elle devra convaincre que cette “Refondation” n’est pas qu’un slogan, mais bien le point de départ d’une nouvelle étape pour Madagascar.
Comme aucun prédécesseur ne l’a précédée, la ministre part d’une page blanche. Il lui reviendra de définir les priorités et les chantiers concrets de ce nouveau département. Reste maintenant à savoir comment ce nouveau ministère s’articulera avec ceux déjà en place, notamment celui chargé de la Justice.
La Rédaction
Ny Ando Ralitera a été nommé ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Cette nomination suscite de grandes attentes, car l’énergie touche directement chaque foyer à Madagascar. La JIRAMA, qui fournit l’électricité et l’eau, reste au centre des préoccupations. « Quand on parle d’énergie, c’est d’abord la JIRAMA qui vient à l’esprit », explique Tojo Ralobo, père de famille. « Est-ce que le nouveau ministre va résoudre les problèmes d’électricité et d’eau ? », ajoute-t-il. Un expert en énergie souligne l’importance du rôle du ministre. Selon lui, « la population attend un retour à la stabilité, une meilleure qualité du réseau et une gestion plus transparente ». La mission de la JIRAMA est essentielle. « Il faut assurer la continuité du service, renforcer le réseau et restaurer la confiance du public », a-t-il annoncé. Le ministère joue aussi un rôle clé dans le développement rural et industriel, ainsi que dans la création d’un climat favorable aux investissements. Dans les zones rurales, l’accès à l’électricité reste limité. « Le ministre doit accélérer l’électrification rurale », insiste l’expert. « Il faut soutenir les solutions locales et durables, comme les mini-réseaux solaires, les systèmes hybrides ou la micro-hydraulique.», souligne-t-il. Pour les entreprises, l’énergie est vitale : elles demandent des tarifs stables, un approvisionnement fiable et une bonne coordination entre le ministère, la JIRAMA et les producteurs indépendants. Les investisseurs, eux, attendent un climat de confiance et une gouvernance solide.
Continuité
Lors de son discours après la passation de service, Ny Ando Ralitera a rappelé que « le développement économique et industriel de Madagascar dépend largement du secteur de l’énergie ». « De nombreuses plaintes ont été entendues. Il nous appartient maintenant d’y répondre et de résoudre ces problèmes », a-t-il ajouté. Il a également souligné que les projets en cours devraient se poursuivre. Le ministre a insisté sur l’importance de l’action concrète : « De nombreux techniciens sont passés ici, mais seules les connaissances ne suffisent pas pour résoudre les problèmes, des décisions fermes sont nécessaires. » Ce dernier a invité tous les acteurs, en particulier le secteur privé, à collaborer de manière transparente et efficace. « La porte est ouverte à la coopération, au dialogue et à l’écoute », a-t-il affirmé. L’ancien ministre, Olivier Jean Baptiste, a rappelé que l’accès à l’électricité reste faible, seulement 35% de la population. « L’objectif est d’atteindre 70 à 80% avec tous les projets du pacte énergétique », a indiqué ce dernier.
Carinah Mamilalaina
Les communautés malagasy reprennent leur droit. L’accès aux richesses naturelles de Madagascar entre dans une nouvelle ère. Clôturé en septembre 2025, le projet ABS-Mada, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et mis en œuvre sous la tutelle du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), a posé les bases d’une gestion équitable et durable des ressources génétiques de la Grande île. L’Objectif est de garantir que les bénéfices issus de l’exploitation de ces ressources profitent d’abord aux communautés locales, gardiennes de la biodiversité.
Le projet, lancé il y a quatre ans, visait à appliquer concrètement le protocole de Nagoya sur l’Accès et le Partage des Avantages (APA). Il s’agissait de mettre fin à la biopiraterie qui, pendant des décennies, a permis l’exploitation non autorisée de plantes, molécules et savoirs traditionnels malagasy. Désormais, tout chercheur ou entreprise souhaitant utiliser ces ressources doit obtenir un Consentement préalable en connaissance de cause (CPCC) auprès des communautés concernées, condition indispensable à la délivrance du Permis APA.
« Le CPCC n’est pas un simple document administratif, mais la reconnaissance du droit des communautés à décider du devenir de leurs ressources », explique un responsable du MEDD. Les bénéfices issus de l’utilisation de ces ressources peuvent être monétaires (redevances, contrats), ou non monétaires (formation, transfert de technologies, infrastructures locales).
Au-delà des textes, la réussite du projet repose sur la formation et l’autonomisation des communautés. Grâce à la collaboration avec des partenaires comme Natural Justice, des représentants communautaires ont été formés à établir des registres communautaires de leurs ressources génétiques et à définir des protocoles bioculturels fixant leurs propres règles d’accès. Ces outils juridiques novateurs garantissent la reconnaissance officielle de leurs savoirs traditionnels.
“ Le projet a permis de doter Madagascar d’un cadre légal clair pour la gestion de son patrimoine génétique. Il renforce la capacité des communautés et de l’Etat à assurer un partage juste des bénéfices issus de nos richesses naturelles », selon Rinah Razafindrabe, directeur des Aires protégées, des Ressources naturelles renouvelables et des Ecosystèmes au MEDD, résumant l’enjeu.
Si le financement du FEM s’achève, les acquis du projet sont désormais institutionnalisés au sein du MEDD, garantissant la continuité des activités. Le suivi des accords APA et la sensibilisation des acteurs économiques deviennent des missions permanentes de l’Etat.
E.F.
Macabre découverte en série dans la rivière Ikopa. En l’espace de quelques jours seulement, des restes humains ont été repêchés à différents endroits de ce cours d’eau. Tout a commencé le week-end dernier avec la découverte d’une jambe sectionnée du côté de Mandroseza. Puis, quelques jours plus tard, une tête – probablement appartenant à la même victime – a été retrouvée, cette fois à Alasora.
Selon les informations recueillies, la jambe désarticulée a été remise mardi soir au service de la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha par le Bureau municipal d’hygiène (BMH). La tête, quant à elle, a été transférée par la Commune d’Alasora. « La victime serait une jeune femme, à en juger par ses traits. Mais il reste encore à confirmer si la jambe lui appartient bien », confie une source proche du dossier.
A ce jour, aucune famille ne s’est encore manifestée pour réclamer les restes. Ni la Gendarmerie ni le commissariat d’Alasora n’a enregistré de plainte relative à une disparition correspondant à cette affaire. Le silence est également total du côté de la Brigade criminelle (BC) Anosy, chargée de l’enquête.
Si, dans un mois, aucun proche ne se présente, le service mortuaire de l’hôpital devra procéder à l’inhumation des restes au cimetière d’Anjanahary, conformément à la procédure.
Dès les premières découvertes, des rumeurs avaient circulé selon lesquelles la jambe aurait flotté sur le lac réservoir de Mandroseza. Mais ces informations ont été démenties : le membre humain chaussé a en réalité été repêché dans l’Ikopa, au point kilométrique 9 – rivière qui alimente justement le lac.
Pour de nombreux observateurs, la piste d’un meurtre suivi d’un démembrement reste la plus probable. Le secteur, désormais placé sous surveillance, renforce l’image inquiétante d’une Ikopa qui, année après année, s’impose tristement comme un véritable cimetière à ciel ouvert.
Franck.R.
Récemment nommé à la tête du ministère des Travaux publics, Henri Jacob Razafindrianarivo a souligné, hier lors de la cérémonie de passation de service avec l’ancien ministre, l’importance de poursuivre les projets déjà lancés par l’Etat. Dès sa première intervention, il a insisté sur la notion de continuité, en citant en exemple l’Autoroute 1, reliant Antananarivo à Toamasina. « C’est déjà signé, et puisque c’est signé, ça doit se poursuivre et être mené à terme », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de mener à bien les chantiers déjà engagés. Cette autoroute stratégique, d’une longueur d’environ 260 kilomètres, vise à fluidifier la circulation entre la Capitale et le principal port national, facilitant ainsi le transport des marchandises et renforçant l’économie locale. Le ministre a toutefois souligné que la question du financement reste ouverte : « Pour le moment, on ne peut pas encore dire d’où viendra le financement. La passation vient de se faire et ensuite on verra comment trouver les fonds nécessaires pour pouvoir poursuivre tous ces travaux. » La déclaration met en lumière un équilibre délicat entre ambition et contraintes budgétaires, alors que le Gouvernement cherche à sécuriser des fonds nationaux et internationaux pour garantir la continuité des projets.
Ressources financières
L’enjeu économique de l’Autoroute 1 est important, mais sa réalisation dépend fortement de la mobilisation des ressources financières. Le coût total du projet est estimé à plusieurs centaines de millions de dollars, et l’Etat doit trouver des partenaires pour compléter le financement nécessaire. Selon des acteurs du secteur du transport et de la logistique, la finalisation de cette infrastructure pourrait réduire les coûts et les délais de livraison, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le commerce intérieur et extérieur. Cependant, certains observateurs avertissent que la réussite de ce chantier repose non seulement sur la disponibilité des fonds, mais aussi sur une gestion rigoureuse et transparente des ressources. « Achever ce projet est essentiel pour l’économie du pays, mais il faut d’abord s’assurer que chaque étape financière est sécurisée », note un spécialiste du développement des infrastructures. Le ministre Henri Jacob Razafindrianarivo réaffirme ainsi la nécessité de conjuguer ambition et prudence : maintenir la continuité des travaux tout en cherchant activement des solutions de financement reste le défi central des prochains mois, condition indispensable pour que l’Autoroute 1 devienne un véritable moteur économique pour Madagascar.
Les fans de Marion attendaient avec une impatience indescriptible cet instant tant espéré. Celui de la célébration de ses 20 ans de carrière sur scène. Initialement prévu pour le 26 octobre, puis repoussé au 26 novembre, cet événement emblématique a finalement trouvé sa nouvelle date. Le grand jour est fixé pour le 16 novembre 2025, au Palais des Sports de Mahamasina. Une reprogrammation qui, loin d’être un simple changement de calendrier, témoigne de la volonté de l’artiste et de ses organisateurs de faire de cette soirée un moment inoubliable, empreint de paix et de joie. Sylvanno Ratsimandresy, de SR EVENT, a expliqué lors d’une conférence de presse que cette décision était « Une reprogrammation définitive, suite à plusieurs semaines d’incertitude causées par les récents événements dans le pays. Nous tenons à ce que cette célébration demeure un symbole de joie et d’unité. Ce report nous a donné l’opportunité de préparer un concert encore plus puissant et chargé de sens », a-t-il précisé. Marion, qui a choisi de revenir dans son pays natal après trois années passées aux Etats-Unis, veut marquer cet anniversaire avec éclat, en réunissant ses fans autour d’un spectacle live exceptionnel. Depuis ses débuts en 2003 avec le tube « Efa tia », Marion a su imposer un style unique, mêlant le R&B soft à la malgache. Influencé par des légendes telles que Boyz II Men, Brian McKnight ou R. Kelly, il a conquis un public fidèle avec près de 300 chansons et une dizaine d’albums. Sa créativité, toujours en mouvement, lui permet de diversifier son répertoire tout en restant fidèle à ses racines. Lors de sa participation au concert Génération 2000’s en juillet dernier, il a déjà prouvé sa capacité à offrir une expérience live authentique, avec musiciens et choristes, loin des concerts en playback ou en USB qui ont marqué certaines périodes de sa carrière. Aujourd’hui, Marion demeure l’un des rares chanteurs à maintenir le flambeau du R&B local, malgré sa parenthèse américaine débutée en 2023. Le rendez-vous du 16 novembre sera donc l’occasion de revisiter ses succès qui ont fait vibrer ses fans, tout en célébrant deux décennies de passion et de talent. Tous les billets déjà achetés restent valables, et SR Event promet de nombreuses surprises pour cette soirée exceptionnelle. Une chose est sûre, ce concert, bien que reporté, restera gravé dans les mémoires comme un véritable hymne à la musique et à l’amour de ses fans.
Si.R
