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Initiative salutaire. L'Agence pour le développement des entreprises et des marchés aéroportuaires (ADEMA) s'associe à la Banque mondiale pour un projet ambitieux de rénovation et d'amélioration des infrastructures aéroportuaires majeures du pays. Ce partenariat vise à catalyser des investissements prioritaires pour la mise aux normes et l'optimisation des installations dans les 10 principaux aéroports gérés par l'ADEMA. L'annonce de cette collaboration a été faite lors d'une conférence de presse conjointe entre l'ADEMA et des représentants de la Banque mondiale à Antananarivo. Ce projet de modernisation, financé par la Banque mondiale, marque une étape cruciale dans le développement du secteur aéroportuaire à Madagascar. Selon les déclarations des responsables au sein de l'ADEMA, cette initiative stratégique permettra non seulement de répondre aux normes internationales en matière de sécurité et de qualité des services aéroportuaires, mais également de stimuler la croissance économique à travers le renforcement des infrastructures de transport aérien. L'étude, financée par la Banque mondiale, jouera un rôle déterminant dans la planification et l'exécution de ce projet d'envergure. Elle permettra à l'ADEMA de projeter la demande de trafic aérien pour les 25 prochaines années dans chacun des 10 aéroports concernés. Cette prévision précise sera essentielle pour optimiser les coûts d'exploitation et élaborer un schéma de financement adéquat, tout en garantissant la rentabilité à long terme de ces infrastructures vitales.

Hub régional

Parmi les aéroports inclus dans cette étude de faisabilité figurent des points névralgiques du réseau aéroportuaire malagasy, tels qu'Antsiranana, Sambava, Mahajanga, Toamasina, Sainte-Marie, Fianarantsoa, Mananjary, Morondava et Taolagnaro. Chacun de ces aéroports joue un rôle crucial dans la connectivité régionale et internationale de Madagascar, et leur modernisation contribuera à renforcer la position du pays en tant que hub régional émergent. Cette démarche s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes du Gouvernement malagasy pour promouvoir le développement économique et renforcer les infrastructures essentielles. Elle témoigne également de l'engagement continu de la Banque mondiale à soutenir les initiatives de développement durable et inclusif à Madagascar. « L'ADEMA, en tant qu'acteur clé du secteur aéroportuaire malagasy, se félicite de cette collaboration fructueuse avec la Banque mondiale. Cette initiative marque le début d'une nouvelle ère pour l'aviation à Madagascar, où la modernisation des infrastructures aéroportuaires ouvrira de nouvelles opportunités économiques et renforcera la connectivité du pays avec le reste du monde », s’enthousiasme les responsables au sein de l’agence. Les prochains mois seront cruciaux alors que les études de faisabilité progressent et que les plans de mise en œuvre se concrétisent. A terme, ce projet devrait transformer le paysage aéroportuaire malagasy, positionnant Madagascar comme une destination de choix pour les investisseurs et les voyageurs du monde entier.
Hary Rakoto



L’unique Musée de la photographie d’Antananarivo, situé à Anjohy, du côté de la haute ville, abrite une exposition de clichés menant le public à une invitation de voyage. Et pour cause, le lieu accueille un événement culturel intéressant depuis le 4 janvier. En effet, les jardins de cet antre localisé à Andohalo reçoivent l’exposition intitulée « Lutteurs bara ». Il s’agit d’une extension de l’exposition intitulée « Voyage en pays bara et vezo ».
Les adeptes de cette discipline sportive et les férus d’œuvres d’art sont encore invités durant ce mois à contempler les créations de l’ethnologue Jacques Faublée (1912-2003). Cette exposition revisite les pratiquants de ce sport traditionnel à travers une série de photographies portant un regard intime sur cette pratique ancestrale. « Lutteurs bara » est une installation composée de 15 photographies de lutteurs. Avec ses photographies en noir et blanc, l’artiste réalise des séries de portraits de lutteurs positionnés face à face, en préparation au combat ou encore en phase d’entrainement. Pour les scènes de combat, les lutteurs sont saisis dans des poses classiques suspendues dans le temps, inscrivant les corps dans une gestuelle appartenant au vocabulaire de l’épopée héroïque.
Les clichés avaient été pris entre 1938 et 1965, période fertile durant laquelle l’ethnologue effectuait plusieurs missions à Madagascar. Sur toute l’île, la lutte est pratiquée de la même manière, sous réserve de quelques variations régionales. Deux jeunes hommes s’affrontent à mains nues pour montrer publiquement leur force physique. L’objectif pourrait être de séduire une future dulcinée, mais surtout de prouver que ces athlètes sont capables de protéger leur famille et leurs biens. C’est aussi l’occasion de défendre la fierté et l’honneur du lignage. Chez les populations du sud de l’île (Bara, Antandroy et Mahafaly), on appelle ce jeu « Ringa ». Tandis que chez les Vezo, il porte le nom de « Doranga ». La lutte se pratique à l’occasion de cérémonies festives et se présente comme une célébration de la virilité.
A titre de rappel, les photographies utilisées dans cet évènement proviennent des archives du Musée d’ethnographie de Genève (MEG), Suisse. Un évènement particulier qui mérite un détour si vous passez du côté de la Haute Ville afin de découvrir ces œuvres fascinantes. L’exposition prendra fin le 30 avril.
Si.R

La UNE du 12/04/24

Publié le jeudi, 11 avril 2024

« L’objectif est de décrocher l’une des deux places pour la qualification à la Coupe du monde 2025 », indique Marcel Rakotomalala, président de la Fédération malgache de rugby.

Pour la deuxième année consécutive, la Grande île abritera la Coupe d'Afrique des Nations(CAN) de rugby féminin à XV (1ère division).Pour cette année, elle se déroulera du 4 au 13 mai. Ce sera est une qualificative pour les Mondiaux 2025.

Malgré une préparation difficile pour le Malagasy rugby, il arrive néanmoins à tirer le maximum de l’équipe sur le peu de moyen à sa disposition en mettant l'accent sur la discipline.

Actuellement, deux navires de pêche srilankais sont actuellement immobilisés dans le port de Mahajanga, depuis hier. Ils ont été arraisonnés par les gardes-côtes et notamment à la faveur de l'opération conjointe de surveillance de la zone ouest de l'océan Indien organisée par la Commission de l'océan Indien (COI). En cause, ces palangriers étaient pris en flagrant délit d'incursion dans la Zone économique exclusive (ZEE) de Madagascar.

Des enfants malagasy s’expriment à Genève (Suisse) et aux Nations unies pour porter la voix des millions d’enfants en situation de rue. Il s’agit de Ronaldo et Elia, 2 enfants des rues d’Antananarivo qui ont partagé leurs expériences lors d’une conférence organisée par La Fondation catholique Apprentis d’Auteuil et la Fondation Apprentis d’Auteuil International (FAAI). Leur témoignage poignant a mis en lumière les défis auxquels font face les enfants vivant dans la rue, tels que l'accès à la nourriture, les conditions de vie précaires, les difficultés pour se vêtir, se laver et aller à l’école. Ceci cadre notamment avec la Journée internationale des enfants en situation de rue, célébrée chaque 12 avril. 

Des milliers de patients au rendez-vous. La phase d’enregistrement des patients à Madagascar pour bénéficier des soins chirurgicaux gratuits, dispensés par l’ONG humanitaire internationale Mercy Ships, a été une réussite, à en croire la responsable. Cette phase a été entièrement finalisée le vendredi 5 avril dernier alors qu’elle devait se conclure le 29 mars. Une prolongation effective dans deux Régions, suite au passage du cyclone Gamane dans le nord de l’île. L’organisation caritative internationale a enregistré avec succès des patients dans 12 lieux répartis à travers le pays. Ces patients vont bénéficier de toutes les spécialités chirurgicales prévues pour cette année, entre autres la chirurgie maxillo-faciale, l'oto-rhino-laryngologie, la chirurgie générale, la chirurgie générale pédiatrique, la chirurgie orthopédique pédiatrique, la chirurgie plastique reconstructive et la chirurgie ophtalmologique. 

Stricto sensu !

Publié le jeudi, 11 avril 2024

Ramanambintana Barjhon Richard ne jure que pour une chose « l’application stricte de la loi ». Et cela dans l’objectif majeur de faire d’Antananarivo une ville propre, la seule voie pour atteindre le retour de la dignité de la Capitale.

Le président de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, à peine nommé à ce poste stratégique et d’importance cruciale pour le régime Orange, fit savoir sa détermination à faire respecter la loi dont principalement le Code municipal d’hygiène (CMH). Un ensemble de règlements appelé à gérer la ville afin de garantir sa propreté, sa sécurité et sa dignité. Le Code existait depuis toujours seulement on l’a ignoré et oublié. Le lendemain de la prise de fonction du tout nouveau PDS à Ampasampito, le Chef de l’Etat Rajoelina lui  enjoignait,  lors de la réception des matériels roulants flambant neufs de la part du Japon, de ramasser les ordures de la ville en dix jours francs. Rajoelina a été clair qu’il n’a pas d’excuses étant donné l’existence à sa disposition de ces matériels neufs et  perfectionnés pour l’accompagner dans cette tâche compliquée. 

A la suite de l'appel à projet numéro 12 initié par le Fonds malgache de formation professionnelle ( FMFP) , quatre projets d'intérêt national prioritaires se sont vus attribuer un financement, allant de 450 à 600 millions d'ariary par projet. Ces initiatives  portées par des acteurs clés du pays, bénéficieront d'un appui financier à hauteur de 75% de l'Agence française de développement (AFD) et du FMFP via ses fonds mutualisés, selon Pierre Raoelina  Andriambololona, directeur général de l'organisme : « Les projets sélectionnés couvrent un large éventail de secteurs stratégiques pour le développement durable de Madagascar ». 

Une exposition qui sort de l’ordinaire. « Embouteillage », considérée comme une folie des grandeurs, une œuvre monumentale de l’artiste Sylvain Subervie, sera inaugurée à Antanetibe-Ilafy,  le 19 avril pour une ouverture au public. En outre, le vernissage de l’œuvre se déroulera la veille. Localisée dans son atelier ou plus précisément dans son jardin, la sculpture de bouteille de champagne, géante de 9 mètres de haut et de 2 mètres de diamètre, affiche un poids de 250 kg. Elle a été réalisée en fer forgé, avec des goulots en cristal de roche. « Je suis français. Je suis également amoureux de la gastronomie et du vin. Raison pour laquelle j’ai décidé de façonner la bouteille. J’aimerai noter que ceci est une bouteille  de champagne de Bourgogne. Concernant sa dimension, elle ne mesure pas exactement 9 mètres de haut.

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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