Publié dans Editorial

Engagement solennel

Publié le mardi, 27 février 2024

La Première Dame retrousse les manches ! Telle une reine soucieuse de la vie de ses sujets, Mialy Rajoelina, l’épouse du Président de la République, s’engage solennellement à apporter significativement sa part de brique à la lutte pour l’éradication de la poliomyélite à Madagasikara. Elle fait part de son engagement devant la délégation de l’initiative mondiale, composée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies en charge de la culture et de l’éducation (UNICEF), venue la rendre visite au Palais d’Etat d’Iavoloha.
La Grande île est l’un des rares pays au monde où la poliomyélite persiste. L’OMS atteste que la poliomyélite fait partie de ces maladies éradiquées à l’échelle mondiale et cela grâce à une campagne à grande échelle de vaccination. Et Madagasikara faisait partie de ces pays ayant réussi la bataille en Afrique et dans le monde. Seulement voilà, depuis quelques années, la maladie réapparaissait de nouveau. D’après l’analyse des experts, le retour en zone de la terrible maladie correspondait au contexte d’après crise … politique dont les effets secondaires conduisaient le pays vers la misère. La situation de pauvreté extrême favorise le retour de ce genre de maladie. Les épidémies chroniques  partagent parfois le même chemin avec la misère.  Et cela, pour au moins deux raisons. Primo, l’insalubrité qui s’installe avec la misère. Les saletés ambiantes, dans lesquelles la grande majorité de la population vit, ne laissent aucune chance à la lutte contre ces « maladies de la honte ». Secundo, le relâchement de certains responsables, du haut de l’échelle de l’Etat jusqu’à la base, au contrôle et suivi des conditions de vie des masses populaires. Un laxisme impardonnable plutôt une indifférence caractérisée qui plonge le pays dans les abîmes de désolation. On aurait dû déclencher la campagne nationale de vaccination dès que les premiers signes s’étaient apparus. A ce relâchement des services publics, de l’époque, venait s’ajouter la méfiance des mères de famille à faire vacciner leurs progénitures et cela à cause des mauvaises rumeurs accusant de tous les mots et de tous les maux la vaccination. On garde encore dans les mémoires  la difficulté rencontrée par les Organismes internationaux impliqués dans la lutte contre la poliomyélite à travers les efforts de vaccination. Ils se sentaient laissés seuls dans la bataille tandis que les familles victimes sont oubliées à leur sort.
L’arrivée au pouvoir ou plutôt le retour aux affaires d’un certain Rajoelina Andry Nirina et son épouse Mialy en 2018 fut le phénomène déclencheur pour démarrer pour de bon la lutte contre toute forme d’adversités qui pèsent sur la population.
Mialy Rajoelina affichait, dès le début du premier mandat de son époux de Président de la République, sa ferme volonté de s’engager à lutter contre les maltraitances et les délits commis contre les femmes et les enfants. Elle acceptait volontiers d’être l’ambassadrice du FNUAP dans la bataille contre les Violences basées sur le genre (VBG) et ce jusqu’à ce jour. L’implication de la Première Dame consolide réellement à renforcer la lutte à travers le pays.
L’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite n’hésite pas à  solliciter la Première Dame, vu son engagement ferme pour le bien-être de son peuple. Naturellement, Mialy Rajoelina Razakandisa n’hésite pas un seul instant à donner son accord.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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