Publié dans Sport

FMF - La raison du limogeage de Sylvain Razafinirina

Publié le dimanche, 27 septembre 2020

Informée par la Confédération africaine de football, la fédération malagasy de football l’a immédiatement licencié, le 7 septembre. Le non-paiement des factures a été signalé au début du mois de septembre par Sylvain Razafinirina , le coordonnateur sportif de la sélection en Europe, à des membres de la CAF. « J’ai estimé qu’il était normal de transmettre cette information à la CAF. Les factures doivent être honorées. Elles remontent à plus d’un an pour la plupart, et la fédération a touché de l’argent de la CAF », explique Razafinirina dans Jeune Afrique.

Un courage qui lui a valu sa place en tant que coordonnateur de la FMF en Europe, limogé par le comité d’urgence de la FMF désigné par le président absentéiste, Arizaka Raoul Rabekoto. 

Un cas que Nicolas Dupuis trouve désolant et handicapant pour l’équipe nationale et qu’il faudra remettre en place. « Personne n’est irremplaçable mais on n’en trouvera pas quelqu’un d’autre comme lui surtout pour un bénévole », annonçait Nicolas Dupuis, par webinaires lors d’une conférence de presse organisée par la FMF vendredi dernier à Antanimena.

Le coordonnateur sportif a reçu un soutien massif des joueurs, dont certains sont agacés par les manquements à répétition de l’instance. « Le licenciement de Razafinirina est injuste, car il faisait beaucoup pour la sélection et pour l’organisation. Mais c’est souvent comme ça en Afrique, au niveau des fédérations, ce n’est pas assez stable », confirme Anicet Abel, le capitaine des Barea.

Contactée, la fédération justifie l’éviction du coordonnateur sportif de la sélection, en poste depuis 2007 : « Il ne lui appartenait pas d’effectuer cette démarche auprès de la CAF. Il n’en a pas les attributions, il n’est pas élu, il a été nommé pour occuper une fonction bien précise. Il s’agit d’une affaire interne de la fédération », explique Jocelyn Razafimamonjy, président de la commission communication et membre du comité exécutif de l’instance.

« Ces dettes existent, reconnait le patron de la marque « Nino ». Mais elles ont été contractées par le comité de normalisation qui a dirigé la fédération sur instruction de la FIFA, jusqu’à l’élection de septembre 2019. » Et d’ajouter « Nous allons payer tout ce que nous devons, assure Razafimamonjy. Nos finances restent néanmoins fragiles. Nous étudions actuellement la meilleure façon de régler toutes les factures, et nous allons en donner le détail à la FIFA ».

Une partie de la presse malagasy avait accusé Beatrice Attalah, la présidente du comité de normalisation, d’avoir laissé une ardoise de près de 500 000 euros à la fédération fraichement élue… Pourtant l’instance a récolté au total 570 000 dollars. Pourtant, des questions financières se posent encore aujourd’hui. Les performances de la sélection nationale lors de la CAN 2019 lui avaient pourtant permis de renflouer ses caisses…la Fédération malgache de football a de lourdes dettes à son compteur. 

« La Confédération africaine de football (CAF) lui a versé deux importantes sommes : 260 000 dollars de prime de qualification – dont 90 000 dollars partagés entre les joueurs – et 1,05 million de dollars de prime de performance – dont 650 000 dollars versés aux internationaux », rapporte l’article de Jeune Afrique. 

Recueillis par E.F.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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