Publié dans Société

Attaque contre les personnels de santé - L’ordre des médecins monte au créneau

Publié le mardi, 25 février 2020

Dernièrement, plusieurs faits qui incriminent les personnels médicaux ont circulé sur les réseaux sociaux. Quelques semaines de cela, un cadavre a été exhumé après que des publications ont été faites  sur Facebook concernant le vol de  son organe après son opération par des officiers de santé. Il y avait aussi l’accusation à l’endroit des chirurgiens de la maternité de Befelatànana  ayant procédé à l’opération d’une jeune femme âgée de 21 ans lors de son accouchement  mais qui a succombé.

Ou encore la dénonciation des personnels de santé   de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) après avoir établi un faux diagnostic déclarant la mort d’un patient toujours en vie. Toutes ces  informations discréditent  les compétences des personnes qui exercent la médecine à Madagascar martèle le Docteur Eric Andrianasolo, président de l’ordre des médecins lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Ankadilàlana hier.

Il a affirmé que le métier de médecin ne consiste pas uniquement à examiner l’état extérieur du patient. « Même si différents patients présentent les mêmes symptômes, ils peuvent être traités différemment. Il n’y a que les médecins qui arrivent à déterminer cette dissimilitude.  En outre, ils ont tous prêté le serment d'Hippocrate et œuvrent à ce que  les  alignés soient appliqués à la lettre. Il arrive que le patient guérisse peut-être  avec des séquelles. Pire encore, la mort peut survenir à tout moment et c’est universel. Mais il faut préciser que les médecins font de leur mieux pour sauver un patient mais la vie appartient à Dieu », souligne-t-il.   

En ce qui concerne la poursuite judiciaire des trois personnels de santé opérant  à l’HJRA, l’ordre des médecins préfère ne pas se prononcer et attend que l’affaire soit traitée. Toutefois, cette entité appelle au calme. Dans le cas où des problèmes se présentent, l’approche des responsables hiérarchiques demeurent la première étape recommandée, poursuit Eric Andrianasolo. Les établissements sanitaires constituent des biens publics dont les actions qui s’y exercent requièrent la tranquillité.

K.R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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