Publié dans Société

Affaire Tahisy - Les parties concernées enquêtées

Publié le mardi, 18 février 2020

Des zones d’ombre à éclaircir. Une semaine après la « mort suspecte » de « Tahisy » et de son bébé, des rebondissements de l’affaire sont dévoilés. Dernièrement, la mère de la défunte a fait des excuses publiques lors d’une interview exclusive sur une chaîne télévisée privée de la Capitale. Ceci suite à son audition auprès de la Police nationale, en charge de l’affaire. Elle fait partie des parties concernées qui ont été enquêtées par la Police, non seulement venant de la famille de la défunte et sa meilleure amie mais aussi de celle de son concubin, dénommé « Fana ». Selon une source policière, l’enquête menée depuis la semaine dernière avance au point où des premiers résultats sont attendus prochainement.

Pour revenir aux révélations de la mère de la victime, elle a reconnu avoir menti lors de la première interview chez la belle- mère de la défunte car elle était sous pression. Elle n’a pas manqué d’avouer la vérité, sur le fait qu’elle était au courant des maltraitances de sa fille. Celle-ci  s’en est plainte à plusieurs reprises, mais a quand même préféré rester chez sa belle- famille. Quant à son accouchement, une sage- femme aurait pratiqué un curetage alors que le bébé était né prématurément, ce qui aurait conduit à sa mort et celle de sa mère. Toutefois, elle n’a pas osé dire la vérité à cause des menaces et intimidations de la part de la famille de « Fana ». Cette dernière aurait avancé que sa fille a fait un détournement de mineur puisque son concubin est âgé de 17 ans.

Pour sa part, un oncle de la victime a fait d’autres révélations concernant les circonstances du décès de la jeune femme. « Tahisy est morte dans l’après-midi du 10 février chez sa belle famille. Aucun passage chez la morgue ni autopsie ni des enquêtes auprès du BMH n’a été fait puisque la famille de « Fana » a exigé que le corps soit transporté chez la famille de la défunte à Androndra. Toutefois, la belle famille a récupéré le corps le lendemain matin et l’a enterré dans son tombeau familial à Ambatobe », a-t-il dévoilé. « Quelques jours plus tard, la belle famille de ma nièce a emmené les parents de Tahisy chez elle pour une interview avec des journalistes d’une chaîne télévision, sans que les autres membres de la famille en soient au courant. Le père était inconscient et endormi dans une chambre d’à côté pendant que la mère a été interviewée aux côtés du concubin et de sa maman », ajoute l’oncle. Dans tous les cas, la famille de la victime se fie désormais aux résultats de l’enquête de la Police, suite à la sollicitation de la Première Dame. D’ailleurs, elle préfère ne pas porter plainte d’autant plus que les internautes et habitants suivent de près cette affaire…
La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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