Publié dans Société

Assassinat d'un Chinois à Masindray - Son gardien suspect numéro un

Publié le mercredi, 24 avril 2024

Horreur et consternation totale chez les habitants de la Commune de Masindray, dans l'Avaradrano, hier. Vers 10h du matin, et en allant effectuer, comme à leurs habitudes, des travaux au champ, des agriculteurs ont été horrifiés par ce qu'ils allaient découvrir : un sac suspect qui trônait à un coin de la rizière a attité leur attention. Mais en jetant un coup d'oeil sur ce que le sac renfermait, ces témoins manquaient de s'évanouir sur le coup tant la vision qui s'offrait à eux les a épouvantés davantage : le cadavre ensanglanté d'un inconnu les attendait. A en voir plus près, ils ont découvert que la victime n'est autre que le Chinois, celui qui a alarmé ses voisins de quartier par sa soudaine disparition depuis dimanche, la semaine dernière, selon l'information.

Hier, l'affaire connaissait un récent développement. En effet, le gardien ainsi que l'épouse de celui-ci ont été placés en garde à vue à la Gendarmerie. Selon les éléments de l'enquête, un fournisseur en provende pour les cochons d'élevage, aurait eu un rendez-vous avec le Chinois qui n'était pas chez lui. Le fournisseur est venu pour son paiement. Le gardien se contentait de lui expliquer que son employeur n'était pas sur place. De guerre lasse, le fournisseur a insisté auprès du gardien pour savoir où se trouve son patron. Finalement, le salarié a répondu que le Chinois était à Toamasina. De la suite, c'est trois points de suspension. La seule chose qu'on sait c'est que le Chinois était donc retrouvé mort assassiné et son cadavre n'a pu être retrouvé que plus d'une semaine plus tard.

Son corps fut retrouvé à 500 mètres de son domicile. A première vue, le Chinois a été assassiné, et de la façon la plus horrible : des traces de coups de couteau ont été observées à la fois sur son cou et sa poitrine, juste dans la région du coeur.

Pour l'heure, aucun autre détail n'a fuité à propos de la victime sauf que le concerné, qui est dans la cinquantaine, vivait seul et il a élevé des cochons dans sa petite ferme, selon une source au niveau de la Gendarmerie. De source, cette fois auprès du Fokontany, le défunt serait connu pour sa réticence à décliner son identité : "Il n'a jamais voulu montrer ses papiers d'identité dont le passeport quand on le lui a demandé", explique une source.

En attendant, beaucoup de questions demeurent encore sans réponse comme celle de chercher à savoir si un vol avait été commis ou non chez la victime. Ses cochons sont-ils intacts, et que sont devenus ses employés. Enfin, la Gendarmerie ne peut dire davantage et se contente d'affirmer que l'enquête est en cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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