Publié dans Société

Lutte contre la malnutrition - Des repas chauds pour des milliers d’élèves

Publié le lundi, 22 avril 2024

Environ 13.000 élèves bénéficiaires. L’école primaire publique (EPP) d’Ambohibao fait partie des établissements où plusieurs centaines d’élèves inscrits bénéficient de repas chauds en classe. Ceci à travers le « Programme Ecoles » de l’ONG INVISO, lancé en 2022. Il s’agit d’un programme de parrainage d’écoles primaires vulnérables dans le but d’augmenter les chances de réussite des enfants, à travers la lutte contre la malnutrition, l’absentéisme et l’abandon scolaire.

Grâce à la nutrition scolaire, les élèves sont plus concentrés et plus assidus en classe, ce qui améliore les résultats. Pour ce faire, les bénévoles et membres de l’ONG sont au four et au moulin pour préparer, faire cuire et distribuer aux écoliers des repas chauds à fortes valeurs nutritives, recommandés par l’Office national de nutrition (ONN). Ces enfants consomment en classe un ou deux repas à base de farine nutritionnelle par semaine. « Bon nombre d’élèves ne prennent pas le petit déjeuner chez eux, d’où l’importance de ces repas chauds, non seulement pour leur alimentation mais aussi pour leur scolarité », avance Ny Ando Fanomezantsoa Rakoto Pierre, bénévole à l’EPP d’Ambohibao. 

Selon l’ONG INVISO, les études prouvent que la distribution de nourriture est l’un des moyens les plus efficaces pour inciter les enfants vulnérables à venir à l’école. L’apport de repas enrichis en minéraux (fer, zinc,…) et vitamines (A, B, C, D, E, K) constitue une manière efficace pour aider les enfants à grandir en bonne santé et à suivre leur apprentissage. Outre le programme cité plus haut, un autre baptisé « Soamadina » de l’organisme se focalise également sur la lutte contre la malnutrition. Ceci en étant convaincu que la malnutrition est dévastatrice tant physiquement qu’intellectuellement. Des repas chauds à fortes valeurs nutritives sont aussi mis à disposition des bénéficiaires du programme. A cela s’ajoutent les produits d’hygiène comme des savons, shampooings anti-poux, etc., ainsi que des solutions d’adduction ou de potabilisation d’eau. Les élèves des écoles primaires en bénéficient également. Notons que le nombre d’établissements bénéficiaires passera de 14 actuellement à 30 à partir du mois de mai prochain pour Antananarivo. Pour le Sud, 8 écoles en seront concernées à partir du mois prochain, contre 3 actuellement.

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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