Publié dans Société

Coups et blessures volontaires - Un Portugais recalé à l’Aéroport international d’Ivato

Publié le mercredi, 20 mars 2024


La semaine dernière, un Portugais en partance pour la France a été refoulé par la Police nationale à l’Aéroport international Ivato. Suite à un renseignement obtenu par les Forces de l’ordre une enquête à l’endroit de ce touriste portugais est pendante auprès de la Police nationale d’Antsiranana.
 C’est dans cette ville du Nord où celui-ci a résidé durant son séjour avec sa compagne malagasy que le Portugais aurait donné des coups et blessures volontaires à un sexagénaire malagasy. Ce dernier se trouvait même dans le coma pendant au moins deux jours avant de déposer plainte contre son agresseur au Parquet de la localité. Le dossier transmis à qui de droit,  mais l’affaire trainait ou plutôt des mains l’auraient délibérément retardé  pour des raisons obscures. En effet, c’est seulement la semaine dernière que le plaignant a bénéficié d’une audition suite à sa plainte pour agression tandis que le supposé agresseur filait en douce vers la Capitale pour s’envoler à l’extérieur. Il n’a jamais été inquiété entre le  jour du dépôt de la plainte contre lui et son départ d’Antsiranana pour prendre  le vol international à Antananarivo. Une situation bizarre dans la mesure où en pareil cas, l’agresseur serait auditionné et selon l’appréciation des enquêteurs, la garde à vue pourrait être demandée avant le déferrement au Parquet. Mais  aucune de ces étapes n’a été effectuée.
C’est encore les proches de la victime, craignant une fuite de l’agresseur, qui ont avisé la Police nationale de la Capitale sur l’affaire pendante à Antsiranana. D’où son interdiction de sortie du territoire déclarée à l’Aéroport d’Ivato. Le lendemain, il a été escorté par des membres des Forces de l’ordre à destination d’Antsiranana où il a subi sa première enquête.
L’affaire aurait dû être présentée devant le Parquet, hier, mais reportée pour aujourd’hui.
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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