Publié dans Société

Groupe Wawa - Le pire évité de justesse

Publié le mardi, 22 novembre 2022



Finalement, le cauchemar était fini, et on parlait plutôt d'un incident, du moins pour les membres du groupe Wawa, ce dernier n'ayant pas fait partie du voyage. Il était 10h du matin hier, et en prenant la mer à bord d'une vedette baptisée "Tsapaka", cette dernière, avec ses vingt passagers, a été prise dans une bourrasque accompagnée de forte houle. Effectivement, le temps s'était gâté rapidement. Le pare-brise de l'embarcation a volé en éclats. Cela s'était produit au large de Rantabe et dans une zone maritime comprise entre Maroantsetra et Mananara Nord. Paniqués au plus haut point, six d'entre eux, tous musiciens du groupe Wawa, n'ont pas hésité à se jeter dans la mer. Ils portent tous leur gilet de sauvetage. Il s'agit à la fois d'Amady le manager, de Boto le chauffeur, des danseurs Juvence et Papou, de Cisco le chanteur, enfin d'Amido le claviériste. Dès lors, on a cru les avoir perdus. En même temps que cela, ceux qui n'ont pas sauté dans l'eau, s'efforçaient de tenter de regagner les rives du Nosy Mangabe. "J'implore que, vous tous, proches et amis, priez beaucoup parce que six membres du groupe, sont portés disparus", avait alors déclaré dans des larmes un Wawa, qui a échappé à la mésaventure de ses collègues, quelques moments après l’inquiétante nouvelle. Il a pu regagner seul, donc en premier, la destination en moto en vue de ce concert prévu à Tanambaobe à Mananara Nord.
Alors qu'on craignait le pire sur le sort des six musiciens que les secouristes de l'Agence portuaire maritime et fluviale de Mananara Nord, ont recherché durant des heures, un fait inattendu s'était produit vers 3h de l'après-midi. L'Anziatic Spirit, un paquebot de touristes, et qui a croisé au large, a permis de sauver les six naufragés. Après la phase de sauvetage, la MS Yoanne, cet autre bateau qui a également navigué dans le secteur, a pris le relais pour assurer le transport des victimes vers Maroantsetra. De fait, les sources d'information locale ont écarté toute idée de surcharge comme explication à l'accident. A preuve, la vedette qui peut transporter jusqu'à 63 personnes, n'en a admis que 21, toutes ayant d'ailleurs une autorisation de l’APMF.
Franck R./T.H.

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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