Publié dans Société

Transport urbain - 6 000 taxis opèrent à Antananarivo

Publié le mercredi, 12 octobre 2022

Chasse aux taxis clandestins. Depuis 2020, 3 000 taxis-ville ont pu régulariser leur statut. Ils disposent désormais d’une licence biométrique, délivrée par la Commune urbaine d’Antananarivo. 

Hier, une autre vague composée de 400 propriétaires des taxis ont reçu la leur au Tranompokonolona Isotry. Ils ont déjà rempli tous les dossiers requis pour l’obtention de cette carte biométrique et sont enregistrés dans la base de données de la CUA. Seuls les propriétaires des taxis pourront consulter l’information enregistrée.

La délivrance des cartes est gratuite. Elle permet ainsi de limiter le nombre des taxis qui circule dans la ville.  Environ 6 000 taxis sont recensés à Antananarivo.

« La délivrance d’une licence présente plusieurs avantages pour les chauffeurs de taxis. Nous pourrions exercer en toute liberté, sans crainte d’être poursuivis par les Forces de l’ordre.  C’est plus rassurant », soutient Ranary, parmi les bénéficiaires.

La distribution des cartes de licence biométrique pour les taxis opérant dans la ville d'Antananarivo a commencé en 2020, malgré la contestation des propriétaires et quelques membres du Conseil municipal. La numérisation a été faite aux fins de donner une deuxième chance à ceux qui n'ont pas encore régularisé leur situation, de lutter contre la corruption et l'invasion des taxis clandestins dans la ville. D’ailleurs, après la sensibilisation, la CUA procèdera à des sanctions pour les taxis clandestins qui nuisent l’image de la ville et les activités des taxis réglementaires. Ces derniers qui s’acquittent des taxes et droit y afférents. Mais en attendant cette nouvelle organisation, aucun amendement ni pénalité ne sera attribué à ceux qui n’ont pas encore régularisé leur situation. Ils doivent consulter la CUA pour pourvoir bénéficié de la licence biométrique. 

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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