Publié dans Société

Attaque meurtrière de bandits - Trois personnes décédées dont une femme âgée

Publié le dimanche, 09 octobre 2022


A la fois meurtrière pour les victimes que les assaillants ! Et c’était l’effusion de sang : trois cadavres laissés sur le tapis. L’un est celui d’une mère de famille répondant au nom de Marie Florence Rahantaniaina (78 ans) tandis que les deux autres sont ceux des assaillants âgés de 21 ans et de 30 ans. C’est ce qu’on puisse dire à propos de cet assaut perpétrés par des bandits armés aux premières heures de la matinée, samedi dernier, dans la localité d’Antenibe, District d’Andramasina, située à une trentaine de kilomètres au sud-est de la
Capitale. Tout a démarré par l’alerte donnée par une personne de bonne foi au commandant de brigade de Gendarmerie d’Andramasina à propos de ce vol avec effraction perpétré par des bandits munis d'armes blanches dans ladite localité.

Aussi, cinq gendarmes dirigés par le commandant de brigade en personne se sont dépêchés sur les lieux afin de constater les faits et poursuivre les malfaiteurs. Au constat, la maîtresse de maison a été poignardée à mort par les voleurs. Elle a succombé des suites de ses blessures. En revanche, l’époux de la victime, le prénommé Aimé (82 ans) a eu plus de chance. Il a réussi à se cacher dans la douche du deuxième étage de la maison.  Outre l’assassinat barbare de cette mère de famille, les agresseurs ont également fait main basse sur une boîte à bijoux, mais surtout aussi sur une somme d’argent.

Mais l’affaire n’en était pas restée là. Des membres du comité de vigilance ou « Andrimasom-pokonolona » ont déclenché une chasse à l’homme pour retrouver les traces des tueurs. C’était dans ces circonstances que deux malfaiteurs, ayant participé à ce vol aggravé de meurtre, ont été définitivement mis hors d'état de nuire par les gendarmes. Ces derniers les ont traqués jusque dans une zone boisée de ‘‘Tsiperifery’’, vers 10h, le même jour.

En effet, les bandits, ayant réalisé qu’ils allaient se faire piéger comme des rats, ont attaqué et blessé 2 membres du comité de vigilance. Pire, ils s’en étaient pris physiquement aussi aux gendarmes qui ont voulu les arrêter. L’un des malfaiteurs qui furent éliminés répond au nom de Jean de Dieu Norvene (21 ans), venant de Manakara. Il était le gardien de la maison du couple victime mais a été licencié par ses employeurs il y a deux semaines de cela, suite à plusieurs points de discorde entre eux. Cet ancien gardien devenu bandit aurait déjà volé une grosse somme d'argent appartenant à ses employeurs. Et que sa femme aurait également été la domestique du couple victime, mais qu’elle serait en voyage à Manakara au moment des faits. Quant au deuxième larron, le nommé Velomandroso, la trentaine, est originaire de Lokomby Manakara.
Malgré ces agressions, l’on n’a déploré aucun blessé, côté gendarmerie.  Le constat des corps sans vie des défunts a été effectué en présence du médecin du CHRD Andramasina. Le corps de la septuagénaire a été remis à sa famille tandis que ceux des 2 malfaiteurs ont été enterrés par le Fokonolona d'Andramasina, en attendant une éventuelle récupération par leurs membres de famille. La brigade de gendarmerie d'Andramasina a été saisie de l'affaire.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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