Publié dans Société

Affrontement de jeunes à Mahajanga - 2 blessés, 2 arrestations, tirs de semonce des Forces de sécurité

Publié le vendredi, 25 septembre 2020

Vers 7h hier, des jeunes issus du quartier de Tsararano et celui de Fifio à Mahajanga se sont violemment affrontés. Il y eut deux blessés dont un grave tandis que deux autres personnes ont été arrêtées. En effet, un jeune habitant de Fiofio, en se rendant au marché a été brutalement agressé avec un morceau de pierre, ayant atteint de plein fouet son crâne.  L'accrochage a également occasionné des dégâts : des gargotes ou autres épiceries du coin ont été dévastés. C'était le fait de jeunes très remontés de l'un des deux camps en conflit contre leurs adversaires. Le heurt s'est traduit par un échange de jets de pierres entre les deux camps rivaux. « Les jeunes d'un quartier étaient venus en masse, et pas les mains vides ! 

Certains sont équipés de gourdins, d'autres de coutelas, ou encore de débris de pavés. Et ils étaient très agressifs », commente un confrère d'une chaîne privée de la cité des fleurs. La tension sur place était telle qu'il a fallu que des éléments de la Police et de la Gendarmerie interviennent pour ramener l'ordre et calmer les esprits. Ces derniers ont dû même procéder à quelques tirs de semonce, histoire de pousser les protagonistes à se disperser. 

Du moins, selon cette source d'information, la querelle a éclaté subitement. Un incident fâcheux, lié à l'agression dont un jeune homme de Fiofio a été la cible, serait à l'origine de cette situation explosive d'hier matin. « Malgré sa grave blessure, il a réussi à retourner encore dans notre quartier pour appeler son frère à la rescousse. Lorsqu'ils étaient retournés à l'endroit où il fut agressé, les jeunes de Tsararano semblaient les y attendre de pied ferme. Et ils étaient très nombreux. C'était presque le fokonolona entier.  Il y avait également des éléments de l'EMMOREG », explique une jeune femme, également blessée, et qui n'est autre que la sœur du jeune homme agressé. Le plus grave, c'est que les gens du camp d'en face sont, non seulement armés, mais ils sont aussi très excités, du moins selon toujours cette jeune femme, pour parler des gens de Tsararano. C'était alors le signal de départ à cet affrontement entre les jeunes des deux quartiers, car ceux de Fiofio ont répliqué vigoureusement à la charge de l'adversaire qui leur a lancé des parpaings.

Après que le calme s'est progressivement instauré sur place, des gendarmes et des policiers ont procédé aux arrestations. 

Les hostilités, qui font s'entredéchirer ainsi les jeunes de ces deux quartiers de Mahajanga, datent depuis assez longtemps. Une vieille querelle autour d'une finale d'un match inter-quartiers où les jeunes supporters de l'équipe, n'ayant pas supporté sa défaite face à l'autre, serait à l'origine de celles-ci. D'après toujours un chroniqueur et à la fois un témoin à la scène, les jeunes frustrés par la défaite de leur équipe de quartier ont alors attaqué ceux de l'autre l'ayant remporté, quatre jours après cette finale. Depuis, les tensions entre les deux quartiers n'ont pas cessé de s'aggraver.

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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