Publié dans Société

Incendie à Ampatsakana - Un entrepôt de produits textiles prend feu, les riverains au bord de l'asphyxie

Publié le mercredi, 23 septembre 2020

Décidément, ces derniers jours, les incendies font rage dans la Capitale et ses environs. Hier, au cours de l'après-midi, l'air était devenu pratiquement irrespirable dans la rue faite de pavés qui passe à Ampatsakana via la CNaPS, et cela à cause d'un grave incendie. Là, c'est un entrepôt, situé au pied d'un grand immeuble en cours de finition qui a pris feu, dégageant ainsi une fumée particulièrement épaisse, sinon âcre. Pire, au fur et à mesure que les flammes aient pris de l'essor, des craquements sinistres et des petites explosions se faisaient entendre de la construction en feu. Même si l'on ne déplore aucune perte en vie humaine, ni blessé, les dégâts sont très importants. Cependant, leur coût n'a pas été encore déterminé.  

 

Bien que la cause du sinistre n'ait pas encore été officiellement élucidée, il existe une certitude : la majorité des produits ou des marchandises qui y ont été stockés, sont constitués d'éléments chimiques. Cela a été prouvé par le fait que des passants étaient au bord de l'asphyxie. De leur côté, les commerçants de rue du coin ont rapidement plié bagages, de crainte d'une éventuelle catastrophe. « Je préfère quitter l'endroit et gagner un autre quartier au plus vite, car on ne sait jamais ce qui va se passer. Je crains énormément que l'incendie va provoquer une explosion à cause des constituants chimiques de ces produits, comme cela s'était produit dans un pays étranger en août dernier », explique un vulcanisateur du coin. La panique observée chez les passants, était telle qu'en un rien de temps, tout le secteur situé en  aval, c'est-à-dire la portion de rue menant vers Tsaralalàna, s'est vidée de ses piétons.

« Regardez, les murs du batiment se sont lézardés. Cela veut dire que tout risque de s'exploser à tout moment », s'écrie un badaud dont les images ont été filmées par un amateur. En revanche, un grand attroupement de curieux était observé justement à proximité du local de la CNaPS. L'impossibilité pour s'y frayer un passage fut telle que la circulation fut momentanément interrompue à l'endroit par quelques éléments de la Police municipale.

Pour rejoindre Tsaralalàna via Anosy, beaucoup d'automobilistes ont dû chercher une déviation à l'improviste, le sinistre s'étant produit à un moment où la circulation était encore assez dense sur place.

Quelques moments après avoir reçu l'alerte, les sapeurs-pompiers étaient déjà sur les lieux. On a assisté à une grande mobilisation et un déploiement sans précédent de moyens matériels, de leur part. Car outre leurs efforts pour tenter de repousser les flammes, ils ont également le souci de les empêcher à tout prix de s'étendre sur les constructions voisines, la plupart d'entre ces dernières étant constituées de boutiques, de petits ateliers, ou de restaurants.

Il était 17h 30 hier lorsqu'une source auprès de la caserne de Tsaralalàna s'était finalement exprimée sur l'affaire. « A présent, on nous a informés que nos éléments envoyés sur place ont finalement réussi à maîtriser la situation, sinon éteindre le feu », s'est-elle contentée de dire.

Il s'agit donc du deuxième incendie dévastateur survenu en l'espace de quelques jours seulement dans la Capitale. Le premier du genre, on le sait, est survenu dans la nuit du samedi dans la cité d'étudiants à Ankatso II, et dont les dégâts étaient également lourds. Si certaines sources ont avancé la thèse d'un incendie criminel, en revanche, aucune version officielle n'a été fournie pour tenter d'expliquer l'origine du sinistre qui s'était produit à Ampatsakana, hier. Enfin, on ne peut s'empêcher d'attirer l'attention de l'opinion et des autorités en place concernant ces enchaînements anormaux d'incendies, observés récemment dans la ville.

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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