Publié dans Société

Transport national et régional - Une hausse temporaire des tarifs à envisager

Publié le mercredi, 19 août 2020

Un grand soulagement pour les transporteurs. La réunion des coopératives exerçant sur la zone nationale et celle régionale, hier, à Ambodivona a ranimé l’espoir des transporteurs.  Bien qu’ils attendent encore la décision du Gouvernement afin de pouvoir rouvrir les portes des gares routières et stationnements, cette réunion a été une grande consolation pour eux. En attendant, ce moment de vérité, le président de l’Association des transporteurs de Madagascar (ASTRAM), Fredinard Rakotondrafara, a soutenu que les passagers doivent payer et donc partager les frais des places vides. « Si le nombre de place normal est de 18, par exemple, avec le dispositif actuel, il est limité à 13. Sur ce, les passagers doivent compléter le versement normal des taxis- brousse », soutient –il.  Cette mesure sera maintenue jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.
Restriction du nombre de personnel
Les transporteurs sont prêts à suivre à lettre tous les dispositifs mis en place par le Gouvernement, et ce en contrepartie de la reprise de leur activité. D’ailleurs, cette réunion a été l’occasion de mettre en place des stratégies pour limiter le rassemblement de foule au niveau des gares routières et stationnements, surveiller le respect des gestes barrières et règles sanitaires, dès l’entrée de la gare. L’efficacité de ces mesures repose, toutefois, sur la volonté de tous les acteurs concernés à savoir le ministère de tutelle, l’Agence de transport terrestre (ATT), les transporteurs et les passagers. Ainsi, il a été décidé par les transporteurs qu’afin de respecter la distanciation physique, le nombre de personnel travaillant pour chaque coopérative sera limité et les réservations devront être faites par téléphone. De plus, toutes les coopératives de transport devront s’organiser sur l’heure de départ et ce, afin d’éviter tout rassemblement.

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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