Publié dans Politique

Intrusion chez un particulier à Itaosy - Un présumé voleur tombe sous les balles du propriétaire

Publié le lundi, 09 septembre 2019

Un suspect de 20 ans meurt criblé de balles suite à une effraction chez son voisin de quartier. Cela est survenu vers minuit, vendredi, dans un secteur de la localité d’Itaosy. L’impact des projectiles sur ledit suspect, qui l’atteignaient dans le ventre, l’a tué presque sur le coup. Le suspect aurait tenté de commettre un vol dans cette propriété privée. Et que le locataire de la villa l’aurait déjà sérieusement averti de ne plus jamais recommencer car ce n’est pas la première fois que le présumé bandit aurait ainsi fait effraction chez lui. Ce soir-là donc, l’intrus a payé de sa vie en recommençant à pénétrer dans cette propriété privée.

 

Depuis, la Gendarmerie a été saisie de cette affaire et ouvert une enquête. De leur côté, les proches du défunt ont protesté. D’après leurs déclarations, celui-ci n’avait aucune arme dangereuse sur lui au moment des faits, et expliquent qu’il ne fallait pas le tuer de cette façon mais au moins l’arrêter et le conduire à la Gendarmerie pour l’interroger. Enfin, une proche parente de la victime a ajouté que celle-ci aurait de nouveau perdu l’esprit pour qu’il ait été amené ainsi à sortir la nuit et de faire effraction dans les maisons des riverains.

« Il ne faut pas s’en cacher. Il a l’habitude de voir un ombiasy ou devin, qui lui procure des talismans. Lorsque l’homme les utilise et ainsi envoûté, il n’a plus du tout sa tête et quitte son foyer pour aller chez les voisins et y voler », assure notre interlocutrice. Le défunt a laissé une veuve et 5 orphelins. La Gendarmerie a avancé que la victime était bel et bien un récidiviste, et que le locataire s’est senti en danger à cause de cette intrusion au milieu de la nuit, et qu’il a voulu également protéger ses biens. Plusieurs tentatives d’assaut de bandits ont été signalées dans le courant de cette année à Itaosy, longtemps réputé comme une zone rouge pour cela. Hormis  l’assaut de malfaiteurs survenu en mi-février dernier à Avaratsena, sans doute considéré comme l’un des plus violents à se produire sur place, souvent, la plupart a échoué.  La  Gendarmerie ou la Police était alertée à temps, ou bien les victimes elles-mêmes se défendent par leurs propres moyens avant l’intervention de ces Forces, comme c’est le cas vendredi soir.

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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