Publié dans Politique

Maire de Toamasina et conseillers municipaux - Une Saint -Valentin pas comme les autres

Publié le mardi, 12 février 2019

Le jour de demain est décrété fête des amoureux. Ce n’est pourtant pas le cas à la Commune urbaine de Toamasina où il y a un risque de désamour ce jour entre le maire, Elysée Ratsiraka, et le conseil municipal. Les rumeurs injustifiées ou non ont fini par semer les doutes entre ces deux entités, censées être des partenaires pour la gestion et développement de la capitale de l’Est.  Tout est venu de la sortie médiatique effectuée par un ex- député qui accuse le maire d’avoir vendu des terrains communaux. Une accusation réfutée par Elysée Ratsiraka évidemment et ce malgré les divers documents exhibés par l’accusateur devant la presse. Celui-ci a affirmé lors du face- à- face avec les journalistes de Toamasina que des terrains communaux à l’instar de la rue Grand Didier, la rue Lt Berard et la surface où est implantée le croix rouge malagasy ont été cédés par le maire. Des espaces verts figureraient également sur la liste des biens communaux vendus. D’après l’ancien député, une partie de ces terrains est aujourd’hui titrée à un officier supérieur.

Le parlementaire compte interpeller le Pm Ntsay Christian de  ces ventes jugées illégales et réalisées par le maire de Toamasina et qui n’auraient pas reçu l’aval du conseil municipal. Face à cette polémique sans fin à travers la presse entre le maire et l’ancien député, le conseil municipal veut tirer l’affaire au clair. Ayant obtenu l’autorisation du préfet de Toamasina de tenir une réunion extraordinaire, le conseil municipal en organisera demain. A l’ordre du jour, selon un membre de cet organe, diverses demandes d’explications au bureau exécutif sur la gestion des affaires communales et notamment sur ces soi-disant ventes des terrains de la Commune. « Si les explications données ne nous satisfont pas, il se pourrait que cette réunion extraordinaire se termine par le dépôt d’un vote de confiance à l’endroit du maire et de son équipe ». Le 14 février 2019 risque ainsi d’être une sale journée pour le maire. A moins qu’il soit en mesure de lever les doutes installés dans la tête de la population locale et des conseillers municipaux. Si c’est le cas, c’est de nouveau le grand amour. Sinon…

 La rédaction

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff