Publié dans Politique

Tuerie entre Malagasy - « Plus jamais ça », dixit Andry Rajoelina

Publié le jeudi, 07 février 2019

7 février 2009 – 7 février 2019. Il y a dix ans, dans un contexte de tensions politiques et sociales grandissantes, des militaires tirent en rafale, et sans sommation, sur des manifestants devant le Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra. Une quarantaine de personnes  tuées et plusieurs centaines de blessées. Plusieurs personnalités accusées d’être impliquées dans cette affaire ont été traduites en justice. Marc Ravalomanana, ancien président a été condamné par contumace à une peine de travaux forcés à perpétuité. Depuis 10 ans, cette date du 7 février est commémorée, notamment par les victimes regroupées au sein de l’Association des victimes du 7 février ou AV7. Hier, des dépôts de gerbes ont eu lieu à la stèle des martyrs du 7 février.

Leader de la révolution Orange en 2009, Andry Rajoelina, actuellement Président de la République n’a pas, lui aussi, failli à son devoir de mémoire, son devoir de se souvenir de ces « mpitolona » qui ont donné leur vie pour la Nation. Accompagné des membres du Gouvernement, il a déposé des gerbes de fleurs sur la stèle commémorative des martyrs. La cérémonie s’est poursuivie par un culte commémoratif  organisé dans l’enceinte du Palais d’Ambohitsorohitra. Lors de son discours de circonstance, Andry Rajoelina a insisté sur la nécessité de ne pas oublier ce qui  s’est passé il y a dix ans. « Il est interdit d’oublier ceux qui ont été blessés et qui ont des séquelles. Il ne faut pas oublier les concitoyens qui ont lutté dans les Régions, à Ambositra, Farafangana, Manakara, Vangaindrano. J’ai une pensée spéciale pour les 48 martyrs. Les jeunes, qui ont péri et qui sont blessés durant cet évènement, occupent une place particulière dans ma mémoire. Leurs cris et leurs appels résonnent encore dans mes oreilles », affirme le numéro Un de l’Etat. « Nous n’accepterons plus jamais que des évènements tels que ceux- là, où le sang de nos concitoyens soit versé, se reproduisent.  Un message est envoyé aux générations futures à ce que plus jamais des Malagasy tuent des compatriotes, peu importe les divergences d’idées politiques », renchérit-il.  Le Président de la République à appeler à utiliser le sacrifice de ces martyrs comme un moteur pour le développement du pays. « Nous ferons en sorte que le sang versé de nos frères, nos sœurs, nos ainés et nos cadets, apporterait quelque chose de bien pour le pays. Pour moi,  leur force et leur patriotisme me conduiront dans ma mission de dresser et de sauver cette Nation », lance Andry Rajoelina.
La rédaction

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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