Publié dans Politique

Fonctionnement de la République - Mialy Rajoelina restera en dehors des affaires politiques

Publié le mercredi, 06 février 2019

Rupture avec le passé. Contrairement à la précédente Première dame, dont  le nom a été cité, à tort ou à raison, dans des affaires lugubres de nomination et d’immixtion dans les affaires politiques, Mialy Rajoelina veut redonner une image plus traditionnelle et conventionnelle de la Première dame.  Discrète depuis l'élection de son époux Andry Rajoelina à la tête de l’Etat, Mialy Rajoelina ne tiendra « aucun rôle politique » et n’empiétera sur le périmètre d’aucun titulaire d’autorité publique. Elle consacrera son temps aux causes qui lui sont chères.  Dans un communiqué, la Présidence de la République de Madagascar a tenu à émettre des précisions sur le rôle de la Première dame, épouse du  Président de la République. Cette déclaration confirme que l'épouse du Président de la République n'est pas rémunérée, qu'elle ne bénéficie d'aucun budget propre. En clair, Mialy Rajoelina ne  disposera pas de statut officiel.  Concernant le rôle de l'épouse du Chef de l'Etat, Iavoloha rappelle les actions traditionnellement allouées à la « première dame ».

 

Pour soutenir le Président de la République dans sa mission de garantir la bonne marche du pays, Iavoloha précise que la  Première dame, Rajoelina  Razakandisa Mialy accompagnera son époux lors de représentations officielles. En outre, la Première dame s’interdit, de quelque manière que ce soit,  toute immixtion dans les  affaires de l’Etat, précise la déclaration, et ce, dans le   respect des valeurs républicaines fondatrices de   L’Etat Malagasy. Elle s’abstiendra d’effectuer toute   intervention sur une   autorité ou sur l’administration publique en général. Des domaines dans lesquels le nom de l’ancienne Première dame avait été fréquemment cité lors du précédent mandat. Iavoloha a également fait des précisions au sujet des moyens financiers et humains à accorder à la conjointe du Président de la République. La Première  dame ne percevra aucune  rémunération et ne bénéficiera ni d’un Cabinet ni  d’un budget alloué au  titre de son rôle de  femme du Chef de l’Etat. Toutefois, elle peut disposer d’une assistante pour  gérer son agenda et l’accompagner dans ses  déplacements.   La déclaration précise également les engagements de Mialy Rajoelina. Elles sont au nombre de trois: Elle s’engage à continuer à œuvrer pour le  Pays essentiellement à  travers son Association  « Fitia ». Mialy Rajoelina s’engage à contribuer et  participer dans la lutte  contre la violence à  l’égard des femmes et des enfants dans le souci d’affirmer l’importance des  droits humains, de la  dignité et de la valeur  humaine,  Pour finir, elle s’engage à protéger l’environnement en apportant une solution pour améliorer la vie et la santé des foyers à travers  le programme de la Plateforme "PAESFA" dont elle est la présidente. La déclaration publiée par Iavoloha a été faite dans un souci de transparence et de clarté sur le rôle et la  place de l'épouse du Chef  de l’Etat dans la Vie de la  Nation. Il ne s'agit pas d'un statut juridique mais d'un engagement, qui ne vaut que pour Mialy Rajoelina et pour la durée du mandat d'Andry Rajoelina, et qui ne sera pas contraignant pour ses successeurs ni leurs conjoints, a précisé un observateur. 

 L.A.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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